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dimanche 28 octobre 2007

ManouMonument Valley n’a qu’à bien se tenir





Quand je peux enfin m’allonger sur le lit, quand la journée touche à sa fin, mes idées suivent un cours incertain sans obligation de résultat. Du coq à l’âne, du lièvre à la tordue. Le 18 mars 1496 naissait Mary Tudor. Cela n’a jamais empêché les pêcheurs de Dakar de tirer leurs longues pirogues sur le sable de la grande plage.

Bien sur, V, c’est important de connaître la date de livraison de ta nouvelle coque pour portable. Oui, tu la paies avec ton argent de poche et nous avons bien de la chance d’avoir un fils qui sait ce qu’il veut en matière de téléphonie mobile.

Je me déshabille dans les vestiaires du Dojo. XYZ se plaint de la SNCF : « Ils sont vraiment dégueulasses de nous prendre en otage de cette façon, avec tous leurs avantages ». Une cousine travaille à la SNCF justement. Elle habite une avantageuse chambre de bonne. Alors évidemment, elle pourrait passer son temps à voyager en train. Mais ça doit être lassant.

Dans la famille, nous étions bonnes (sic) de mère en fille. Cela s’infléchit au début du siècle dernier. Ma grand-mère travaillait à l’Institut Géographique National avant d’élever sa fille. Ma mère choisit de devenir institutrice. Une paresse naturelle m' évita d’onéreuse études.

La voisine fait l'amour. Comme souvent, j'entends ses cris de plaisir. L'écouter me détend. Quand je la croise dans l'allée, je ne me peux m'empêcher de me remémorer avec admiration la variété de ses gémissements. Ses cheveux changent régulièrement de couleur.

Chauffe-eau en panne depuis 15 jours. Participation involontaire au Grenelle de l’environnement. Je voulais juste préciser à Nicolas Demorand : si la France reste l’un des pays industriels produisant le moins de gaz à effet de serre, le nucléaire y est peut-être pour quelque chose. Alors évidemment, je peux mettre les radiateurs à fond entre 19h55 et 20h00 le XX octobre, mais ce serait un peu lassant.

Mon ami d’enfance a trois enfants de 18 mois, 3 et 5 ans. Celui de 18 mois tombe à l'eau. Non. Sa compagne lui annonce le 1 septembre qu’elle part la semaine suivante travailler pour 2 ans en Angleterre. « Si j’étais handicapée, il faudrait bien que tu te débrouilles seul » ajoute-t-elle. Formidable. Imparable.

De l’éducateur sportif à la thyroïde, il n’y a qu’un espace théorique assez restreint . Pour la minorité en place, hrepoira mlit La minortié de lafrnace Treus restitution .liutreapoutt te .comparable au thé de très utile Du counit couette soirée toute Vat phou le temple de la montagne est le sie archéologique le plus importante, Ce sanctuaire exceptionnel témoignage. boudhiste. Delitenate routine. Malde pour joucadtie attestation l’honneur fournisseur obligatoire domicilé organisme de recouvrementfpoiltesse Je ne coeupiieuj jjggapmmm gertiureP gare liur Poufar mpour la linetreotrde fe par la fenêtre de la chambre.

Zzzzzzzzzzzz

vendredi 26 octobre 2007

Tant-BourrinLe blogbodico

C'est l'excellentissime Frenchmat qui m'a donné envie de l'imiter quand j'ai lu ceci et cela chez lui.

Vu que j'ai toujours adoré ces dictionnaires de mots construits, malaxés, pétris, mixés ou retournés comme de vieilles chaussettes, je me suis dit : "pourquoi ne pas faire comme lui et me lancer moi aussi dans la génétique des mots" ?

Après quelques expérimentations auxquelles je me suis livré dans mon laboratoire crânien, voici une première fournée de mots-delés.

Attention, c'est encore chaud ! :~)


Acacaparer : (v.i.) prendre un médicament anti-diarrhéique.


Artistrique : (adj.) relatif à l'art de bien faire l'amour. Roger, c'est un champion de badinage artistrique !


BaBBCting : (anglicisme) garde d'enfants pratiquée en les mettant devant les programmes de la BBC. Equivalent français : jardin d'enFrance-Télévision.


Cabalistique : (n.f.) science qui étudie le mouvement des sacs à provisions lancés dans l'espace.


Déjàculation : (n.f.) éjaculation précoce.


Duplicata : (n.m.) faux-pli fait involontairement avec un fer à repasser sur un pantalon ou une chemise alors que l'on est déjà en retard et que l'on doit passer un entretien crucial pour sa carrière. Oh punaise, j'ai fait duplicata !


Electorah : (n.f.) ouvrage de référence des électriciens juifs.


Flamenco : (n.m.) ensemble composé par le Capitaine Flam et son cercle d'amis.


Gastétéropode : (n.m.) escargot farouchement opposé à l'hermaphrodisme.


Héparpiller : (v.t.) remplir des caddies de bouteilles d'eau minérale jusqu'à vider complètement le rayon d'un supermarché (essentiellement en période de canicule ou de rupture d'approvisionnement en eau courante).


Honorififique : (adj.) qui procure des honneurs mais soulève de violentes polémiques. L'attribution du Prix Nobel de littérature à Bernard Werber s'est révélé être une distinction particulièrement honorififique.


Jujurançon : (n.f.) somme exigée par ses ravisseurs en échange du petit Julien.


Kamokaze : (n.f.) drogue de seconde main, susceptible de faire exploser les derniers neurones valides. Ziva, ta kamokaze, elle m'a teupé la teuté !


Manou militari : (loc. latine) en utilisant la force armée de Manou. Si tu ne quittes pas les lieux immédiatement, je te fais virer Manou militari !


Maquereau-économie : (n.f.) économie souterraine liée au proxénétisme. Le grand Dédé vient relever les compteurs. Quel maquereau-économiste distingué !


Occis-mort : (n.m.) pléonasme. Un occis-mort est un pléonasme, un occis-vivant est un oxymore.


Optimaux : (adj. pl.) relatifs aux petits bobos. Optimaux, les p'tits remèdes.


Paléontaulogis : (n.f) science ayant pour objet l'étude des excuses foireuses pour ne pas inviter ce gros lourd de Léon chez soi.


Papelard : (n.m.) chef de l'Eglise catholique romaine souffrant d'un certain embonpoint.


Ratachtouille : (n.f.) variété de rongeurs vecteurs de maladies vénériennes. Les ratachtouilles et les chaudes-pies sont le cauchemar des zoophiles.


Toubiberonner : (v.i.) jouer au docteur sous l'emprise de la boisson. L'autre soir, en toubiberonnant, il a amputé sa femme d'une jambe avec une cuillère à café.


Tripapouiller : (v.i.) se livrer à des préliminaires amoureux sur trois personnes simultanément.


Volt-farce : (n.f.) amusante plaisanterie consistant à électrocuter ses amis en reliant les objets métalliques aux prises électriques.


Yellow subnarine : (anglicisme) désigne la goutte de morve qui pend parfois au nez en période hivernale.

mardi 23 octobre 2007

Boffou comment?

Et là, elle a dit: "Quelle est la fois ou vous vous êtes senti le plus fou?"

Je vous rassure de suite, même si la teneur des billets précédents ne plaide pas en ma faveur, je suis raisonnablement dans la norme. C'est en fait une question que l'on m'a posé un jour d'hiver. Froid l'hiver, très froid, -35c°, pour être précis.

Ce soir-là j'étais content, j'avais trouvé une place pour garer mon char, et j'avais même réussi à comprendre en étudiant le panneau de stationnement que c'était légal. Ami lecteur, si tu dois rouler dans Montréal, surtout le vieux Montréal, tu comprendras. Entre parenthèses et pour meubler le billet, le soir d’avant, j’avais fait confiance au métro pour regagner la base. Erreur, grave erreur: panne sur la ligne qu’on devait emprunter. Bien sur, confiant dans la brièveté envisagée de l’exposition au froid, et voulant perpétuer l’image du français inconséquent, j’étais parti sans la carapace habituelle. Ô fach de cong, depuis ce jour et le footing de trois km qui suivit à minuit, je peux t’expliquer ce qu’est le facteur éolien, et que quand tu commences à te geler les couilles, c’est que le reste est déjà surgelé. Veuillez excuser ce trivial langage qui ne vise pas à choquer, juste à expliciter. Olé.

J’en étais où ? A Montréal oui, et je viens de garer mon char. Bref, Poupouille, Ben, Anna et celui qui tape ce billet ont rendez-vous avec une équipe de pure laine. S’en suit petite bouffe et avant toute chose, il faut savoir que le Québécois, être socialisant s’il en est, a à disposition tout un tas de petits jeux entre amis, histoire de ne pas laisser tomber une ambiance. Fait qu’au moment du café, la question est tombée:

-« quelle est la fois ou vous vous êtes senti le plus fou »?

-« Fou? Comment ça? »

-« Ben oui quoi, tsé quand t’es tout pogné par la gêne, que tout le monde rigole autour de toi depuis le matin et que c’est seulement le soir que tu t’aperçois que t’as un trou à ton pantalon, et qu’on te voit les bobettes, roses en plus ce jour-là. »

-« ah ok, je vois. »

-« allez, fais pas ton niaiseux et raconte nous une histoire! »

Vous je sais pas, mais moi, des moments comme ça, j’en ai connu quelques-uns, des « disables » et des indicibles, du genre que 20 ans après t’as encore les orteils qui se crispent rien qu’à l’idée du truc.

Et 20 ans, c’est justement le temps écoulé depuis cet épisode, aussi un jour d’hiver.

J’étais jeune cuisinier, et j’avais signé pour une saison d’hiver dans les alpes vaudoises.


Le job était pas compliqué, fallait juste survivre aux deux heures de folie du service de midi. C’était une ligne de self, et on était deux pour nourrir jusqu’à 400 personnes. Quand ça roulait, c’était sympa, mais quand ça commençait à grincer, ça pouvait vite devenir l’hystérie généralisée, le cuisinier compris. Pour ça que ce jour-là, alors que mon indice de stress frôlait son zénith, j’ai pas vraiment été patient avec ce jeune client, aux gestes étranges:

- « epeuoir mouar, ecsshblig! »

- « hein? »

- « epeuoir mouar, ecsshblig! »

- « désolé mais je comprends pas, tu veux quoi? »

- « epeuoir mouard, ecsshblig! »

- « Purée mais articule, je comprends pas! »

- « epeuoir mouard, ecsshblig! »

- « PUTAIN MAIS ARRÊTE DE TE FOUTRE DE MOI, BORDEL, ARTICULE, AR TI CU LEUUUUU! »


C’est à ce moment que le chef m’a dit:

- « ah mais je le connais, il est sourd et muet, et je crois qu’il veut de la moutarde avec son shublig….. »

- « ………………………………………................. »



Depuis ce jour, moi, les sourds et muets, je leur colle de la moutarde d’office.

dimanche 21 octobre 2007

Saoul-FifreVisages

Sept heures du matin. Autoroute du rove, entre chiens et loups. J'entame la plongée vers Marseille, la baie est féerique à cette heure là, avec ses milliards de lucioles montant à l'assaut des collines de la ville.

Contraste entre cette garrigue désertique des hauteurs de l'Estaque tant de fois brûlée que les chèvres n'y trouvent plus de quoi nous redonner ce goût corsé qu'avaient leurs brousses, entre ce paysage magnifique et désolé de blocs éboulés, gardiens inutiles de barres rocheuses imprenables, et cette baie civilisée à outrance que je domine pour l'instant, ces grands ensembles, cette Joliette qui fourmille de cargos, de grues, de hangars, cette ville aquatique dans laquelle je descends en apnée.

Je fais durer le plaisir de l'immersion. Ha les radars ne me flasheront pas. En face de moi la Bonne Mère, érigée comme un téton au bout d'un des seins les plus fiers de sa ville. À ma droite le prisme salé des vagues me renvoie la lueur de l'aube en milliers de clins d'yeux salaces. De grandes falaises se trempent le bout des pieds, des îles nagent au large.

La 4 voies aérienne glisse au niveau des fenêtres des bureaux dans les grands hangars rénovés de leur Euroméditerranée, paradoxe politique de béton. Wooff, une brève coulée sous un tunnel et la route émerge dans la lumière le long de la forêt de mâts du Vieux Port. Le collectionneur d'absinthes cuve encore sa nuit sous les arcades. Les poissardes font des vocalises en attendant le retour de la pêche de leurs pescadous. Le cœur de la ville bat sans tension avant l'ouverture des commerces. La rue de la Grande Synagogue est bien pratique pour me mener à destination : la rue Paradis est en sens unique, mais dans les 2 sens, tout un symbole ! Il faut avec doigté l'appréhender par le milieu et là seulement, en l'enfilant à la descente ou à la montée, atteindre enfin son but.

Le mien était le consulat, petit morceau de terre officiellement algérien dans ce port tellement porte du Maghreb. Je serrais contre moi un peu plus qu'il n'est décent la chemise qui contenait les précieux originaux demandés pour l'obtention de nos visas.

Le visa... Je te veux si tu veux de moi..., chantonne-je nerveusement.

Je ne suis sorti que 2 fois d'Europe, et les 2 fois c'était en Algérie. Cette fois-ci est particulière : Al Qaïda a appelé récemment à l'épuration des espagnols et des français persistant à rester impudemment en terre maghrébine, et j'y emmène pour faire bonne mesure mes 3 enfants curieux de voir de visu de visa l'écrin où est né leur perle de père.

La salle d'attente du consulat est le dernier endroit où l'on cause.

Un vieux chibani de 66 ans défend les vertus du système de retraites français : ça fait 50 ans que je suis en France, j'ai travaillé plus de trimestres qu'il en fallait et je touche plus à la retraite que quand je travaillais. Ceux qui vous disent qu'il y a des abattages (abattements ?) pour les immigrés, il faut pas les écouter, ils ont que de la bouche. Ma femme est française, moi j'ai jamais fait la demande. D'accord je peux pas voter. Et après ?

Deux jeunes veulent se marier. Il manque au fiancé 2 témoins pour certifier qu'il est bien célibataire. Deux inconnus (dont un barbu à robe blanche) recrutés au rez-de-chaussée feront l'affaire.

Un couple mixte, d'un certain âge, part en vacances à Alger, ville du mari. Il la regarde d'un air concentré remplir les demandes. Je devine du respect dans son regard.

Une beurette l'air effronté rentre dans le bureau alors que c'était mon tour (avec ticket probatoire et tout) et me lance : C'est juste pour un renseignement !. Elle ressortira un 1/4 d'heure après.

L'employée est très consensulaire. Elle me tend une des fiches et me dit : Votre fils n'a pas signé. Je blêmis, je le sais foutre bien : il n'est pas encore de retour, son passeport non plus n'est pas signé. Je saisis la feuille, gribouille ses initiales au culot et elle la reprend, imperturbable, pour l'agrafer à sa liasse. La France elle est dehors, sur le trottoir. À ce comptoir, je suis déjà en Algérie. Il ne manque plus que quelques photocopies et la machine est en bas. 20 cts la feuille, c'est cool, non ? Mon dossier est complet, j'aurai nos visas demain. Rue Paradis, je vérifie mes papiers. Nom de dieu, j'ai laissé le Livret de Famille dans la photocopieuse ! Je cours, mais un barbu et sa femme en burkha (ce sera la seule que je verrai ainsi, avec la vraie burkha afghane) me barre l'accès au sas d'entrée. Je tente une manœuvre de contournement du fantôme marron en m'excusant et en rentrant le ventre pour ne surtout surtout pas l'effleurer. Le portier m'enfonce d'un Monsieur, ces personnes sont avant vous !. Je pleurniche : Mais j'ai oublié mon Livret de Famille dans la photocopieuse. Le fond est atteint. Un garde qui m'a à la bonne depuis mon entrée ici, qui m'a guidé plusieurs fois, me pousse : Vous pouvez y aller, Monsieur. L'autre s'écrase et j'accélère pour récupérer mon bien déjà dans les mains d'un candidat photocopieur.

Je crois bien que ceci est à moi. Tous les présents sourient gentiment.

Si je perds le Livret de Famille, ma femme m'arrache les yeux !. Les rires explosent.

vendredi 19 octobre 2007

ManouMioule : la traversée de Paris





Mioule connaît Paris comme sa poche. Elle sait que tout y est possible. Aujourd’hui son but consiste à se rendre de la porte d’Orléans à la porte de Clichy à pied, comme ça, afin d’utiliser le GPS restitué par Soufi pour cause d’insubordination.

GPS : Il n’auront pas l’Alsace et la Loraine !

Mioule : Au lieu de pester comme un soudard tu ferais mieux de m’indiquer la route.

Mioule (à elle-même) : Soufi a décidément une influence désastreuse sur le GPS.

A l’instant où Mioule formule cette pensée peu chrétienne, elle pose le pied sur une énorme crotte jaune. Hi apparaît soudainement au milieu d'un nuage doré.

Hi : C’est ton jour de chance, petite Mioule. Fais 3 vœux et j’essaierai de les réaliser.

Mioule : 1 ) Débarrasse-moi d’abord de cette crotte, 2 ) Inculque au GPS des notions élémentaires de respect, 3 ) Fais en sorte que, dans ce monde, chacun mange à sa faim.

Hi : Je prends l’étron en main. Mais le GPS demande à être baptisé sur le champ avant de procéder à une quelconque marque de respect.

Mioule : Puisqu'il le faut je l'appelle Séraphin.

Séraphin : Louée sois-tu maîtresse des miennes deux !!

Mioule : Hi, pourrais-tu expliquer à Séraphin que le respect n’a rien à voir avec les formules tantbourinesques, aussi délicates puissent-elles lui paraître ?

Hi : Désolé Mioule, tu n’as plus de vœu à formuler. Quant à la faim dans le monde, je ne vois qu'un partenariat – productivité récemment conclu qui te permettra de disposer de 10 milliards de petites cuillères dans les 3 mois. Malheureusement je ne puis faire davantage, mon fournisseur habituel de céréales génétiquement modifiées vient de me lâcher pour vivre son histoire d’amour avec François Hollande. A la prochaine !

Hi disparaît, pas l’odeur.

Mioule : C’est bien ma veine. Me voilà avec un monstrueux stock de cuillères et un GPS graveleux …

Seraphin : Ô grande prêtresse de l’union de la pie, prends la prochaine à droite.

jeudi 18 octobre 2007

Tant-BourrinLa couleur de l'amour

Petit jeu : ami(e) lecteur(trice), toi qui es si perspicace, sauras-tu deviner lequel de ces Oui-Oui est le vrai, le seul, l'unique doudou adoré de Tant-Bourriquet ?

mercredi 17 octobre 2007

Tant-BourrinLes machines souffrent aussi

Nous avons tous lu un jour ou l'autre une de ces histoires de science-fiction dans lesquelles des robots extrêmement sophistiqués en viennent à acquérir une conscience et à éprouver des sentiments avant de conquérir le monde, de tomber amoureux, de se suicider ou de se précipiter dans les magasins pour s'acheter un ravissant petit tailleur rose fuschia.

Bien sûr, tout ceci n'est que fruit de l'imagination et, une fois les livres refermés, on oublie tout cela et l'on passe à autre chose.

Mais ne vous êtes-vous jamais demandé s'il n'y avait pas un fond de vérité derrière tout ça ? Pourquoi nos ordinateurs, nos lecteurs de DVD, nos fours à micro-ondes, nos réfrigérateurs, bourrés d'électronique et de savoir-faire humain, n'auraient-ils pas une âme ou quelque chose s'en approchant ? Qui sait si votre lecteur mp3 ne pleure pas à chaudes larmes en vous jouant "Qui saura" de Mike Brant dans les oreilles ? Ou si votre batteur à oeufs ne rêve pas secrètement de devenir batteur dans un groupe de rock ?

Eh oui, il faut vous faire à cette idée : les machines souffrent elles aussi !

Comment ? Je devine un léger scepticisme dans le lectorat ? Eh bien, grâce à des techniques révolutionnaires développées par Blogborygmes, nous avons pu réaliser quelques enregistrements de machines prouvant leur très grande sensibilité.


Voici tout d'abord une bien émouvante interprétation de "Ne me quitte pas" par un GPS. Poignant, non ?

Blogbomachines - Ne me quitte pas (J.Brel)


(Téléchargeable directement ici)


Et, pour vous prouver que les machines ont bien du talent, voici un extrait de "Horace" de Corneille, déclamé avec émotion par une cafetière programmable. A quand des machines à la Comédie française ?

Blogbomachines - Horace (Corneille)


(Téléchargeable directement ici)


Les machines sont aussi des êtres vivants comme vous et moi, qui savent partager de bons moments de convivialité en se racontant de bonnes blagues. Voici un petit échange entre deux distributeurs automatiques de boisson. N'aimeriez-vous pas les compter parmi vos amis ?

Blogbomachines - Bonne blague


(Téléchargeable directement ici)


Enfin, les machines sont capables d'éprouver de doux frissons amoureux. Ecoutez le petit dialogue qui suit entre un robot-mixeur et une plaque chauffante. Ne sont-ils pas mimis tout plein, ces deux tourtereaux ?

Blogbomachines - Dialogue d'amoureux


(Téléchargeable directement ici)

Voilà. Je pense que la démonstration est imparable. Vous ne regarderez désormais plus les machines qui vous entourent du même oeil.

Merci qui ?

Merci Blogborygmes !









... et merci aussi à Kali, le logiciel de synthèse vocale développé par l'Université de Caen et le CNRS (dans le but très louable d'aider les non-voyants), sans lequel ce billet n'aurait pas été possible ! :~)

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