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lundi 6 mars 2017

AndiamoLe pantalon de Paul.

Un petit texte que j'avais écrit pour les impromptus littéraires. Je recycle ? Ouaip et alors ?

PAUAUAUL ! Où te caches tu encore ? Allons viens, je n'ai pas terminé ta culotte, il me faut encore un essayage.

- NAN ! J'en veux pas de ta culotte courte ! Je veux un futal, un rider, un bémol, un falzar, un pantalon ! Je serai le seul à faire sa communion en culotte courte, j'vais avoir l'air tartignole avec mes cannes de passereau ! Tiens deux stylos à bille dans une lessiveuse, voilà de quoi j'aurai l'air ...

- Paul on ne discute pas, ce sera culotte courte c'est tout, il me reste deux jours, alors tu te ramènes fissa, sinon tu vas te prendre une poignée de phalanges sur le groin !

Le 7 Juin 1950, Paul aura onze ans, l'âge de la communion solennelle, en ces années là, c'était l'occasion de réunir la famille, le ban et l'arrière ban. Paul recevra sa première montre, ainsi que quelques billets "pour faire le jeune homme", comme on lui dira en lui remettant le bifton d'un sacotin (mille francs anciens,, cherchez pas, vous n'avez pas connu).

Tout ça c'est chouette dans la tête frisée de Paul, la montre, les biftons, le stylo avec plume en or, mais cette saloperie de culotte courte à son âge, ça non !

Dimanche, LE jour de la communion, l'église de Drancy pleine à craquer, on chante "veni creator", les hommes le chapeau à la main, les femmes petit bibi sur le sommet du crâne, on a fait des efforts de toilette.

Enfin le cortège des communiantes et communiants sort de la sacristie, en rang deux par deux, les garçons et les filles tiennent un cierge dans la main droite.

Les filles ne portent pas encore l'aube, c'est à celle qui arborera la robe la plus jolie, de véritables petites mariées diront certains. Les garçons eux portent leur premier costume, veste bleu marine, pantalon gris, et le brassard noué en croix sur le bras droit.

Paul est le plus petit, pas bien grand ni gros, pour ses onze ans, aussi marche t-il en tête, les regards se fixent sur lui, les mâchoires s'affaissent, certains pouffent, des bouches s'arrondissent en cul de poule...

Paul en tête, sourire narquois sur ses lèvres, avance droit comme un "I", le cierge brandi comme un étandard, en slip, veste bleue, socquettes et souliers vernis !

mercredi 1 mars 2017

BlutchDieu et Nolutch

Tout le monde sait maintenant que je parle à Dieu, que même, c’est un pote terrible.

Pour les ceusses qui en doutent encore...

http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2015/01/19/1739-a-la-bande-a-blognot

C’est probablement pour ça qu’un jour….

- Nolutch !

- ….

- Nolutch, j’te cause !

- Oh putain voilà que j’entends des voix et en plus y doit être bourré le type pour estropier pareillement mon nom. Et puis il est où le zigoto, y a personne ici….

- D’abord, tu restes poli parce que :

1° Je ne suis pas bourré, comme tu dis.

2° Tu devrais t’appeler Noé comme ton lointain ancêtre.

3° Si tu ne me vois pas, c’est parce que je suis Dieu.

4° Si je t’appelle, c’est que j’ai besoin de toi.

- Bon, si j’ai bien compris, je finirai mon sudoku plus tard….

- Nolutch, j’ai un problème avec l’humanité et j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes. Je sais que j’avais promis à ton ancêtre de ne pas récidiver le coup du déluge, mais franchement ça va trop loin. Il y a trop de monde, les humains deviennent de plus en plus inhumains, les dirigeants sont de plus en plus tarés et ne pensent qu’à dépouiller les peuples.

ils sont revenus à l’ère du veau d’or. Même qu’il lui ont donné un nom : Dollar... alors j’ai décidé de faire table rase de cette humanité, avant que des fous de Moi s’occupent à faire ce travail à la bombe… Et bien oui, je n’aime pas que des abrutis prennent des décisions à ma place. Voilà!

Je te charge de construire une arche comme ton aïeul, mais un peu plus grande car il te faudra aller plus loin que le mont Ararat puisque le seigneur du lieu est complètement zinzin.

Tu as 6 mois pour la faire avant que j’envoie la pluie.

Les six mois écoulés, il se met déjà à pleuviner lorsque Dieu regarde du côté de chez moi, je balaie tranquillos ma cour en sifflotant.

- Nolutch ! Je t’ai demandé de me construire une arche pour la sauvegarde des espèces et tu n’as rien fait. Qu’est-ce à dire !

- Excuse moi Dieu, mais ce n’est pas aussi simple que pour la première fois. Tu penses bien que je n’ai pu aller dans une forêt privée pour y couper les arbres qu’il me fallait. Maintenant, il faut passer commande et verser des arrhes. J’ai eu beau expliquer que bientôt l’argent ne servira à plus rien, scieur ne voulait rien entendre.

J’ai tenté d’obtenir un prêt à la banque du lieu, mais je n’avais pas les garanties suffisantes pour un remboursement ; et je peux t’assurer que ça n’a pas rassuré le banquier que je lui dise que les banques disparaîtront bientôt.

Toutes ces démarches ont mis la puce à l’oreille du Maire qui a exigé un dépôt de plan pour faire une construction dans ma cour. Je lui ai dis que c’est juste le temps de construire le bateau et après il partira. Et bien ça n’a pas simplifié les choses. Il a transmis le dossier à la DDE qui a exigé un plan de transport pour l’arche, de ma cour à la mer. Ils m’ont pris pour un fou lorsque je leur ai dit que ce sera la mer qui viendra à l’arche et ils ont refermé le dossier rageusement. Encore heureux qu’ils ne m’aient pas enfermé comme dément.

Les voisins ont fait circuler des pétitions contre la construction de cette arche :

Une parce que ça ferait du bruit.

Une autre parce qu’il ne faut pas défigurer les forets.

Une autre encore à cause de la circulation des camions dans le village.

Mon voisin a fait opposition car l’arche lui ferait de l’ombre sur sa terrasse.

J’ai du prendre un architecte car la surface de planchers dépasse 175 m². Celui-ci exige des calculs de résistance faits par un ingénieur naval. J’ai eu beau lui expliquer que Dieu s’en charge, il n’avait pas confiance. Je viens de recevoir une lettre de la DDE disant qu’il manquait des pièces au dossier et qu’ils exigent une étude d’impact environnemental.

Pour ne pas perdre de temps, j’ai fait les démarches pour avoir un couple de chaque espèce animale, mais là encore c’est compliqué. Pour les puces, les cafards, les morpions, ça ne posent pas de problèmes, mais il y a des espèces protégées par la loi et ça n’a servi à rien que je leur dise que c’est pour leur survie que j’ai besoin d’un couple de chaque espèce. Quant aux espèces sauvages, je dois posséder un permis spécial qui exige des études vétérinaires. Je me suis inscrit à la faculté, mais il y a 5 ans d’attente à cause de Numérus Clausus. Ils n’ont pas su me dire pourquoi il fallait l’avis de ce Romain, mais qu’il n’y a pas à charrier, car c’est le règlement.

La SPA a voulu voir les plans de l’arche et elle a estimé qu’il n’y avait pas assez de place pour que les bêtes s’y sentent bien. Brigitte Bardot a lancé une pétition mondiale contre la détention des bébés phoques.

L’URSSAF m’a demandé comment je comptais payer les charges sociales. Les syndicats ont exigé le respect des 35 heures et 75 % du personnel en CDI. Comment tu fais pour leur expliquer qu’un CDI à 6 mois de la fin du Monde, c’est un peu illusoire… Et puis tiens, le rabbin est venu me dire qu’il est exclu de travailler le samedi à deux pas de la synagogue. L’Imam m’a menacé d’une Fatwa si je faisais du bruit à l’heure des prières, et pour le vendredi, pas question de travailler. Comme le curé était déjà venu me dire que dimanche est le jour du Seigneur…. Il n’a même pas voulu comprendre que c’est un travail pour Toi, SON Seigneur.

Voilà où j’en suis, j’attends les conclusions de l’étude d’impact de ces travaux sur l’équilibre des biotopes naturels et la protection des zones humides.

Je dois encore proposer un plan de reboisement pour être autorisé à faire les abattages nécessaires à la construction de l’arche.

Avec les élections qui se profilent et la nécessité pour les nouvelles équipes gouvernementales de revoir entièrement les dossiers je ne peux raisonnablement pas m’attendre à avoir toutes les autorisations nécessaires avant 12 à 15 ans.

Alors qu’il s'était mis à pleuvoir à gros bouillons. inondant déjà ma cour, le ciel s’est brusquement éclairci, laissant place à un Soleil si chaud que l’eau disparu bien vite de mes pavés. Je me suis alors écrié :

- Dieu, tu renonces donc à détruire l’humanité ?

- Non, mais plus besoin d’un déluge, l’administration y parviendra toute seule.

Pour rendre à Césaria ce qui n’est pas forcément à Evora, c’est la libre interprétation d’une petite histoire racontée par une petite sœur des pauvres dans une réunion de patronage.

samedi 25 février 2017

AndiamoPiaf... Encore et toujours.

Je me suis souvenu de cette goualante (non pas celle du pauvre Jean), elle date de 1954, y'en a des qu'étaient même pas né(e)s ! Moi non plus d'ailleurs, Tonton pourquoi tu tousses ?

Ils ont troué la nuit

D'un éclair de paillettes d'argent

Ils vont tuer l'ennui

Pour un soir dans la tête des gens

A danser sur un fil

A marcher sur les mains

Ils vont faire des tours

A se briser les reins

Les forains...

Quelques mots et le décor est planté, la voix superbe d'Edith Piaf, sur ces paroles de Jean DREJAC, qui avait écrit également :

- Ah le petit vin blanc, Sous le ciel de Paris, entre autres, et la musique est de Henri Sauguet.

Elle a l'air simple, facile, cette chanson... Fredonnez la, et bien elle n'est pas si simple qu'elle n'y paraît ! Comme les musiques de Charles Trenet !

Je vous ai refait un ch'tiot crobard, j'aime bien dessiner la môme, et puis nous sommes nés dans le même village !

. Dernière minute Tonton DAN nous a envoyé ce dessin à la manière de Gervais.

lundi 20 février 2017

AndiamoJe sais.

Je sais... J'ai entendu ce monologue de Monsieur Jean Gabin, à Toul, où j'étais en déplacement; j'avais une trentaine d'années, une rose entre les dents (magnifiques mes dents, t'aurais vu ça !) Dans ce monologue il dit : "soixante coups ont sonnés à l'horloge"...

Ca me semblait bien loin soixante balais à l'époque, bien loin ! Aujourd'hui aussi ça me paraît bien loin, mais dans l'autre sens !! Et tant que nous vieillissons, c'est que nous sommes toujours en vit... Pardon en VIE.

Jean Gabin "t'as d'beaux yeux tu sais", et Michèle Morgan répondait : "embrassez moi"...

Réplique culte bien sûr, puis la guerre est arrivée, et celui qui avait tourné, Pépé le Moko, La belle équipe, La grande illusion, Gueule d'amour, La bête humaine, etc... Et ce avec les plus grands metteurs en scène : Marcel Carné, Julien Duvivier, Jean Renoir, Jean Grémillon... ETC.

Et bien malgré ce passé glorieux, et sa distinction au sein de la deuxième D.B commandée par le Général Leclerc, et bien Jean Gabin a traversé le désert... Et ce sans trouver un taxi pour j'te broute !

(

Il aura fallu attendre 1950 pour le revoir dans "La Marie du port" de Marcel Carné, et surtout "Touchez pas au grisbi" (1954) de Jacques Becker, le papa de Jean (l'été meurtrier). Dans ce film (touchez pas au grisbi) un petit nouveau qui allait se faire connaître par la suite, trapu, une "gueule" comme on dit dans le milieu cinématographique, un rital : Lino Ventura. Ils se retrouveront dans "Le clan des Siciliens".

Un film à voir ou revoir "Le Président" d'Henri Verneuil sorti en 1961, 55 ans plus tard il est TOUJOURS d'actualité ! Il y dénonçait la politique pourrie, celle des pots de vin, rien de bien nouveau dans l'hémicycle !

(ch'tiots crobards Andiamo)

mardi 14 février 2017

FrançoiseFascination du chercheur...

Il y a 5 ans, je rédigeais pour un laboratoire une brochure sur "les essais thérapeutiques en cancérologie". Avec des interviews de malades fabuleux et de chercheurs hyper compétents, mais souvent un fossé entre les deux: les premiers regrettaient de n'être que des "cas" intéressants, sans possibilité d’exprimer leurs doutes, leurs craintes et leurs espoirs, les seconds exaltaient le courage des patients, façon polie d'esquiver le reste...

On me demanda d'interviewer le directeur de recherche du laboratoire, également directeur d'un centre anti-cancer. J'avoue y être allée à reculons, craignant de rencontrer un de ces mandarins sûrs d'eux, qui proclament que « tous les voyants sont au vert » parce que les statistiques de survie ont notablement augmenté, sans souci de ce que vivent réellement les patients.

A ma première question, au lieu de répondre du tac au tac comme un qui sait tout, le professeur Erick Gamelin prit trente secondes de réflexion. Ces trente secondes là ont tout déclenché. Sous la tignasse « Einsteinienne » de ce médecin, je découvris un scientifique d'une compétence remarquable, mais surtout un homme pétri d’humanité, humble, touchant... Il montrait une telle passion à parler de ses recherches et des malades qu'il aimait visiblement que je lui posai la question qui me taraude depuis que mon père, un amour, ma meilleure amie et une dizaine de proches sont morts de cancers autour de moi :

– Comment supportez-vous de côtoyer cette maladie 24h sur 24 alors que pour ma part, si on pouvait éliminer le mot "cancer" de la planète, je le ferai tout de suite?

– Madame, j'ai deux passions dans la vie: ma femme et le cancer.

Scotchée par cette phrase, j'ai envoyé au Pr Erick Gamelin certains de mes textes, et comme il lui ont plu, je lui ai confié mon envie d'écrire une fiction à partir de sa vie et de mon expérience de journaliste scientifique. Il a accepté et nous avons eu des entretiens passionnants, prolongés par de longs courriels lorsqu'il est allé poursuivre ses recherches aux États-Unis, puis devenus une véritable amitié, dont je dis en riant que cet homme m'a séduite par son intelligence, ses doutes et une dimension romanesque dont il n'avait même pas conscience avant que je la lui fasse découvrir !

En même temps que nous échangions me revenaient des souvenirs de mes trente ans de journalisme, fascination devant les mystères de la biologie, indignations devant les impératifs économiques et la logique de profit de l'industrie pharmaceutique qui prévaut parfois sur l'intérêt des et pour les malades.

A partir de nos entretiens et de mes archives personnelles, j'ai donc écrit un roman avec un héros que j'ai appelé Vincent, synthèse de plusieurs cancérologues que j'ai côtoyés, et de multiples personnages qui sortent le cancer de l'hôpital pour le replacer dans la vie amoureuse, amicale, sociale et parfois même politique. Erick Gamelin a vérifié la rigueur scientifique de ce que j'y ai écrit pour que sur ce point là il n'y ait aucun biais romanesque, aucune piste douteuse.

Ce n'est pas un livre "plombant" sur une maladie qui fait peur, mais l'histoire d'un homme fasciné par l'intelligence de la cellule maligne, à qui des malades confient leur vie et leurs secrets pendant des mois ou des années. Aucune autre maladie ne crée une telle intimité entre médecin et malade, mais peu de médecins sont surdoués pour vivre ce lien à nul autre pareil.

Une éditrice connue, qui a défendu le livre jusqu'au dernier cercle de lecture de sa maison m'a expliqué le refus catégorique de son directeur : " Il a peur de cette maladie, et vous allez avoir du mal à publier à cause de ça, mais c'est un très beau texte qui doit être édité". Elle ne croyait pas si bien dire : alors que les cancers touchent plusieurs milliers de personnes, plus les médecins, le personnel soignant, les proches… j'ai mis deux ans avant de trouver un éditeur que le sujet ne rebute pas, qui ne me réponde pas « Quel public visez-vous ? »

C'est à présent chose faite grâce à Kawa Editions qui n'a pas craint de publier en un an trois livres qui parlent des cancers sous des angles totalement différents. Récit d'une malade (« les Tétons flingueurs »), information sur tout ce qui peut aider à vivre durant et après la maladie (« Cancer sans tabou ni trompette ») et enfin cette « Fascination du chercheur » où je m'aperçois qu'avec un sujet très différent de ceux que je traite d'ordinaire, je parle encore de ce qui me tient à cœur : être l'artisan de sa vie quelles qu'en soient les difficultés, relier entre eux des faits pour comprendre ce qui se joue et penser aux humains en priorité.

La majorité des livres sur le cancer parlent de médecine et de malades. Celui-ci parle de la vie et des rêves que la maladie rend soudain urgents à réaliser.

Un peu de PUB pour le bouquin de notre amie Françoise...

jeudi 9 février 2017

Saoul-FifreVisa pour la Papoésie

Très jeune, la poésie m'a kidnappé. J'apprenais avec beaucoup de plaisir et de facilité les poèmes que l'on devait savoir "par cœur", très belle expression dont on a oublié le sens premier, "par amour", pour la galvauder dans le sens "ânonner par cœur", sans essayer de comprendre, comme un âne...

Le vrai poète s'exprime effectivement "par cœur", ou bien "de toute son âme", comme chantait Charles Trénet. Les mots ne sont pas filtrés par le cerveau avant de gagner la bouche ou la main. La poésie est de l'écriture automatique non édulcorée par des contingences sociales, politiques, commerciales, raisonnables, elle est l'expression de la liberté de l'individu, mais aussi de sa soumission à une inspiration, un génie qui le dépasse. Qui transgresse ces deux conditions est un parolier, un pondeur de textes, un pisseur de copie.

La 1ère fois que mes parents m'ont demandé quel métier je voulais faire quand je serai grand, j'ai répondu : "poète". Ils ont tiré une drôle de tronche. La seconde fois, j'ai répondu "cantonnier". Ils ont pas eu l'air plus jouasse. C'était sous l'influence du sketch génial de Fernand Raynaud, "Heureux !". La troisième fois, j'ai répondu "designer". Un grand silence a envahi la pièce. Autant vous avouer tout de suite que je n'ai jamais réussi à faire grimper mes capacités sur la côte pentue de mes ambitions. Le poème que je vais vous recopier n'a aucune légitimité à sa sélection. Il est un peu nullos, c'est vrai, mais allez, faites péter les vôtres, ça sert à ça, les commentaires ?

Jeannot, le fin fond des promoteurs, à 120 mètres de hauteur, visitait le caca qu'il avait fait construire pour ceux qui savent LÀ où il faut investir...

Jobard, le pauvre garçon d'ascenseur, à 120 mètres de hauteur, faisait le métier le plus con. Et c'est dur, de savoir qu'on est perçu comme l'un des plus cons...

Jonas ! Ha, Jonas, le martin-pêcheur, à 120 mètres de hauteur, filait gaiement dans l'air d'azur, à la recherche d'une truite aux mœurs pures...

JBX23(*), le martien venu d'ailleurs, à 120 mètres de hauteur, décidait de s'amuser à atterrir pour foutre la trouille, les glandes et la quinte aux brav's gars d'Paris...

Une particule composée de cellules, d'atomes et d'électrons vengeurs, à 120 mètres de hauteur, comme elle était en chaleur, fit se liquéfier un peu d'vapeur...

Wouah, l'été pourri d'sa mère !?!?

samedi 4 février 2017

AndiamoNotreEdam est parti (rebelote)

Personne ne s'y colle ? C'est le Doyen qui doit tout faire ? Ca fait bientôt 20 balais que je suis à la retraite, et je dois ENCORE bosser !

Alors voilà : j'ai exhumé un vieux billet ( Janvier 2010) je chante mais oui ! Alors écoutez religieusement, j'ai dit religieusement.

Notre Edam est parti...

Je me Saoulfifrelise, sans toutefois égaler le maître, mais que voulez-vous ? C’est contagieux, bien plus que la grippe H-hein ?-n’a rien.

Je suis allé voir l’exxxxcellente comédie musicale de Luc Plamendon et Richard Cocciante : Notre Dame de Paris.

A cette époque, les comédiens la jouaient depuis un mois seulement, le spectacle était suffisamment rôdé et les comédiens avaient leur fraîcheur intacte.

Je… Nous nous sommes régalés ! Plus de deux heures assis sans sentir mon cul ! C’est un signe qui ne trompe pas : quand tu ne sens pas tes fesses au cours d’un spectacle, c’est qu’il est bon ! (le spectacle, pas ton cul !)… Quoique.


P.S. : par avance je décline toutes les offres qui me seront faites, tant les "music Awards" que les éventuelles propositions de Patricia Coquatrix en vue d’un passage à l’Olympia.

Idem en ce qui concerne la "Starac" : j’ai passé l’âge de prendre des douches en public !

Croyez bien, cher Monsieur Manouchian, que j'en suis profondément désolé.


Après Sarkmania, voici : Notre Edam est parti.



Le temps des p’tits casse-dalles



Pelle



Ouais, bien sûr, c’est une vieille voix, mais je serais curieux de vous entendre chanter, juste un peu, histoire de me rendre compte…

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