Blogborygmes

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jeudi 22 mars 2007

Saoul-FifreSonia

La journée de « travail » des cabres ne commence qu'à 11 H 30, à l'heure du « Grand Lâcher », mais démarre sur les chapeaux de roues, intensivement, à la saison des glands, qui sont un peu les calissons d’Aix ou les nougats noirs d'Allauch des chèvres.

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mercredi 21 mars 2007

ManouCeci n’est pas une montre




Cet objet m’a été transmis par le seul, l’unique, le merveilleux Michou. J’ai pour mission d’en faire un billet (On peut toujours compter sur Michou) puis de le confier à un autre bloggueur qui devra à son tour en faire un billet.

La chose de couleur rose parait avoir été maltraitée. Verre cassé, bracelet absent. Elle n’émet pas le tic-tac que l’on serait en droit d’attendre d’elle. Elle reste surtout insensible à mes recettes malgré plusieurs bains dans de l’engrais pour bonzai. Je la crois issue d’un croisement entre une lampe de bureau et un malabar à aiguilles. Nous ne réfléchissons pas suffisamment au mode de reproduction d’une lampe de bureau et d’un malabar à aiguilles, englués que nous sommes dans le rythme quotidien.

Je suis très attachée à ce que cette chose soit heureuse les quelques jours qu’elle passera avec moi. Demain je l’emmène sur le toit de la grande arche de la Défense visiter l’exposition « passé et futur dans le présent de l’architecture guatémaltèque ». Je compte ensuite l’utiliser comme projectile avec mon lance-pierre pour abattre les pigeons du parvis nécessaires à mon repas du soir.

Si vous êtes intéressé par cette chose, si vous désirez ardemment la tenir entre vos mains, si vous souhaitez écrire sur elle un billet comme jamais personne n’a su en écrire jusqu’à ce jour, racontez-moi un peu vos motivations profondes et je me charge du reste.

La chose qui tient la chose rose n'est pas à transmettre. Il s'agit aussi d'un cadeau de Michou dont je ne saurais me défaire sans raison profonde.

mardi 20 mars 2007

Tant-BourrinLa chanson emmêlée

Histoire de fêter dignement la victoire du XV de France dans le Tournoi des six nations, j'ai exhumé du fond de mon tiroir un texte de chanson que j'avais écrit il y a une petite dizaine d'années.

Un texte qui n'est, certes, pas d'une finesse démesurée, mais qui rendait hommage au rugby de papa, le bon vieux rugby amateur d'avant le professionnalisme, le rugby commenté par Roger Couderc. Un rugby qui n'était pas pratiqué par des terminators au look de play-boys, un rugby où les premières lignes bedonnaient et mettaient cinq minutes pour arriver en ahanant sur les regroupements, un rugby où les trois quarts étaient filiformes mais jouaient aux anguilles dans les lignes adverses. Un rugby peut-être moins spectaculaire et physique que celui d'aujourd'hui, mais un rugby qui était alors l'art de l'évitement et non un combat de percussions bovin.

Bref, un rugby tout en créativité et non pas, comme à l'heure actuelle, tout en créatinité.

Et la créativité n'était alors pas que dans les cadrages-débordements des ailiers : le pack débordait aussi d'inventivité, mais dans un tout autre registre, celui des mêlées. Notamment les mêlées ouvertes qui étaient bien plus confuses que celles d'aujourd'hui. Un arbitre actuel siffle rapidement dès qu'un empilement n'arrive pas à accoucher du ballon, bridant ainsi la créativité des avants. Mais il y a quelques années de cela, les mêlées ouvertes étaient une magnifique foire d'empoigne où les comptes se réglaient en douce. Enfin, quand je dis "en douce", ce n'est qu'une façon de parler : les soigneurs avaient fort à faire, et un match sans au moins une bagarre générale pouvait alors être considéré comme un mauvais match.

C'est ce rugby que Iturria avait su magnifiquement croquer dans sa bande dessinée "les Rubipèdes", publiée alors dans le journal Sud-Ouest puis en albums, qui me fait aujourd'hui encore pisser de rire.



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Mais revenons-en donc au texte de chanson promis. Le voici. Vous comprendrez en le lisant qu'il était surtout fait pour être entendu et non lu, l'avant-dernier vers de chaque refrain étant à double sens phonétique. Mais baste !




Chanson emmêlée
    (© Tant-Bourrin Inc. International Ltd)

C’est une question essentielle
Que vous n’avez pu démêler,
C’est une angoisse existentielle
Devant le poste de télé...

Ah oui, vraiment, ça vous agace
Quand les joueurs, tels des béliers,
Poussent ensemble, tous en masse :
Que se passe-t-il sous la mêlée ?

Moi qui suis pilier, messieurs dames,
Et pas seulement de bistrot,
Je vais vous dire ce qui se trame
Sous ces agrégats magistraux

Quand je vois le pilier d’en face
Avant que l’arbitre ait sifflé,
On se jette un regard de glace,
Puis v’là c’qu’on fait sous la mêlée...

Je le cogne
Sans vergogne,
Il m’décoche
Une bonne gauche,
Me fout en l’air
Deux, trois molaires,
Et il se becte
Un direct,
Il m’écrase
Bien le nase,
M’dépareille
Les oreilles,
J’lui frictionne
Les neurones,
Puis je lui toque
Les breloques,

Car final’ment
On s’aime,
On s’aime...
Les coups à tous vents !

Vous d’vez commencer à comprendre
La philosophie de ce sport :
Quand on vous donne, faut savoir rendre ;
Si tu me frappes, moi j’te mords...

Sans parler des mêlées ouvertes,
Quand tout le monde est empilé,
J’en vois des pas mûres et des vertes...
S’en passe de drôles dans ces mêlées !

J’mange une beigne,
Une châtaigne,
Il s’renifle
Une mornifle,
Je le dessoude
A coups de coude
Et il m’aligne
Une belle pigne,
Je fourchette
Ses mirettes
Il m’arrache
La moustache,
Il me piétine
Les narines,
Et j’asticote
Bien ses côtes,

Car final’ment
On s’aime,
On s’aime...
Les coups à tous vents !

Mais après l’match, on fait la fête
On s’marre avec l’autre pilier
Des coups qu’on s’est mis sur la tête
Quand on était sous la mêlée

Quand enfin, débordant de bière,
Pinté, je regagne mon palais,
Ma femme m’attend, la mine guerrière,
V’là un aut’ genre de démêlés !

Elle m’tartine
Une praline
Et s’acharne
Sur ma carne,
Elle me décoche
Une taloche,
Puis elle m’éclate
La prostate,
Je m’avale
Une mandale,
Elle me gnaque
La barbaque,
Elle me pète
Les roupettes,
Et écrabouille
Mes petites couilles,

Car en effet
Elle m’aime,
Elle m’aime...
F’rait un bon pilier !

lundi 19 mars 2007

Saoul-FifreGazette de Bleauguebault-sous-Equesta

Kund-foudr / Ka-Raté

Notre charmante (de l'avis unanime de l'Amicale Locale des Aveugles d'un œil et Borgnes de l'Autre) administrée Manou a remporté le mois dernier sa "ceinture de peignoir Petit-Bateau" qu'elle a aussitôt défaite et brandie au dessus d'elle vers le public en signe de victoire. Le final fut éblouissant : elle saisit Maître Michuraghayardi-Meypaghéri par le petit doigt et l'envoya en vol plané, tête la première dans la machine à laver le linge des vestiaires. Puis alla le soigner et le consoler avec beaucoup de sportivité.

Félicitations à notre championne pour son coup de rein plein d'enthousiasme et pour sa rotation du buste joliment et rondement menée, comme on aimerait en voir plus souvent dans des rencontres tristounettes au niveau tirant de plus en plus vers le bas.

Les juges auront noté avec émotion la vigueur et le dynamisme de la montée de torse, l'ampleur de la forme, l'occupation de l'espace, les volumes en équilibre parfait, l'effet diabolique du jeu de jambes et l'imparable bluff de la tension du bassin vers l'avant.

Le clin de 3 ième œil déstabilisant pour l'adversaire fut apprécié et le chakra à 6 pas dans le plexus également. Un branle-bas rapide et précis, exécuté de main de maître au cours d'une mêlée tête-bêche sur le tatami, ne fut pas étranger dans sa saisie d'avantages qu'elle ne lâchera plus jusqu'à l'action finale, précédée par un implacable ciseau au cou entre ses cuisses en tenailles, qui fit rougir son adversaire jusqu'aux oreilles, lui coupa le souffle, le choqua profondément, et le vider, le décharger complètement de son énergie ne fut plus pour elle qu'un jeu d'enfant...

Nous aurons assisté avec délices à une partie jouée finement, Manou nous aura fait partager son style fécond, volcanique, pétri d'esprit et de chair dans d'agréables proportions et nous aura suscité le désir d'à nouveau nous laisser émoustiller par l'ardeur, la chaleur de ces joutes.

Qu'elle jouisse de son triomphe dans ce qui fut vraiment pour les spectateurs une partie de plaisir !

dimanche 18 mars 2007

ManouInspiration pour un billet




recette dédiée à Dan

Ingrédients: (en choisir un ou plus dans la liste qui suit) :

- 1 souvenir
- 1 photo
- 1 chaîne refilée par un blogueur coopératif
- 1 livre
- 1 geste de la vie quotidienne
- 1 article

Préparation:

Quand l’ingrédient est choisi, secouez-le mentalement une paire d’heures. Tapez sur votre micro les phrases qu’il vous inspire. Ebaudi(e), contemplez votre création.

Allez vous laver les mains. Indépendamment du fait que cette action vous permettra de vous sucer le pouce sans risque de choper n’importe quelle gastro, elle vous offrira aussi le recul nécessaire avant les opérations suivantes.

Examinez à nouveau votre embryon de billet, cette fois de façon hystérique : c’est à dire en hurlant « Je n’écrirai plus aucun billet, jamais, jamais, jamais ! ». A cet instant précis, vos proches réclament le droit au sommeil et surtout celui de ne plus vous entendre.

Couchez-vous. Le sommeil porte conseil. Il représente également la meilleure alternative à la malveillance manifeste de votre entourage. Dormez, réveillez-vous, cherchez vainement les conseils, allez bosser et à un moment opportun, revenez devant votre texte. Coupez les imprécisions, coupez les redites, coupez les références politico-érotico-religieuses. Remarquez bien que je ne suis pas contre un peu d’érotisme, mais ne venez pas vous plaindre ensuite d’avoir du mal à vous endormir.

Quand il ne reste qu’une phrase dans votre billet, demandez-vous si elle ne représente pas un ingrédient parfait. Reprenez la préparation au début.

Suggestions:

- Si vous avez l’impression que cette recette « boucle », stoppez le processus avant la coupe des références politico-érotico-religieuses et publiez.
- Si vous n’avez pas l’impression que cette recette boucle, consultez.
- Si vous êtes indifférent au fait que cette recette boucle ou ne boucle pas, vous êtes ma lampe de bureau.

samedi 17 mars 2007

Tant-BourrinThe dream is over

Chères amies blogueuses, chers amis blogueurs,

vous vous souvenez certainement de l'engagement, engageant mais pas engagé, que j'avais pris il y a quelques jours : celui d'entrer, de façon ô combien fracassante, en campagne, avec toute la dynamique des forces progressistes du Parti Blogborygmique à mes côtés.

Mais, comme vous le savez, l'oligarchie politicienne en place tient fermement à deux mains les rênes du pouvoir tout en faisant un bras d'honneur aux hommes nouveaux, pourtant prêts à insuffler une bourrasque salutaire dans les voiles amollies de la société française. Il est donc exigé, pour pouvoir se présenter devant les électeurs, de recueillir cinq cents parrainages auprès d'une caste d'élus dont la morgue hautaine n'a d'égale que la médiocre vacuité.

Mais je ne suis pas homme à reculer devant les obstacles dressés devant moi : je me suis donc lancé à corps perdu dans la bataille, j'ai envoyé des milliers de courriers et suis parti sillonner, quinze jours durant, la France dans toute sa dimension rurale. Dimension rurale qui me tient d'ailleurs particulièrement à coeur et dont j'entendais faire un axe fort de mon action gouvernementale. J'ai envoyé des milliers de courrier et ai sillonné la France, disais-je, pour en récolter la substantifique moelle nourricière d'une candidature gagnante, à savoir des signatures au bas de dossiers de parrainage à l'élection présidentielle, avec l'urgente nécessité d'en glaner le nombre adéquat avant le vendredi 16 mars, hier donc, à 18 heures, date butoir fixée arbitrairement par la clique inique qui tient le pays au creux de sa main.

Cette date étant passée, il est l'heure de dresser le bilan de cette chasse au parrainages. Le voici.

Le mailing auprès de 30000 maires de France a eu un taux de retour de 0,013%. En clair, nous avons reçu quatre réponses.

Dans deux cas, il s'agissait de notre courrier assorti de la mention "n'habite plus à l'adresse indiquée".

Une des deux autres réponses émanait de M. Lataupe, Maire de Miraud-sur-Binocle, mais au lieu de nous retourner le formulaire de parrainage signé, il nous a fait parvenir, visiblement par erreur, une commande de trombones, d'agrafes et de stylos-billes bleus pour les services de sa mairie.

Enfin, M. Bilieux, Maire de Coudsan-sur-la-Trabilère, que j'avais auparavant démarché plusieurs fois téléphoniquement, a fort gentiment pris la peine de joindre à son envoi une lettre dans laquelle il me dit, en substance, que je "les lui broute sévère" avec mes histoires de parrainage, que je peux aller "me faire foutre" et que "voilà ce qu'il en fait, de mes formulaires". Malheureusement, le formulaire de parrainage joint en retour à son envoi est tout froissé et porte de larges souillures marron. Et malgré ma demande d'une analyse ADN pour confirmer que ces souillures pouvaient être assimilées à une signature de M. Bilieux, le Conseil constitutionnel n'a pas accepté de valider ce parrainage, à mon grand dam.

Mes déplacements en personne auprès des Maires n'ont hélas pas connu un succès plus éclatant : mes pneus de voiture ont été crevés à trois reprises à coups de chevrotines, j'ai à deux occasions été évacué par un service d'ordre musclé et, le reste du temps, je n'ai reçu qu'un accueil particulièrement glacial. Il va de soi que tout ceci est le fait d'élus à la solde du pouvoir en place qui use de tous les expédients pour faire barrage à la sève bouillonnante de ma candidature qui monte irrésistiblement dans les branchages de l'opinion publique.

Je tiens tout de même à saluer ici bien bas M. Lecroûton, Maire de Fossile-le-vieux depuis 73 ans et qui m'a très chaleureusement accueilli dans ses locaux. Il n'a pas hésité une seconde a signer mon formulaire de parrainage après que je lui aie hurlé qu'il s'agissait de soutenir la candidature de Tant-Bourrin. Oui, "hurlé", car M. Lecroûton garde bon pied bon oeil malgré ses 104 ans, mais son ouie, elle, n'est plus tout à fait à niveau. Je ne me suis hélas pas suffisamment méfié quand, en me serrant la main avec effusion avant de nous quitter, il m'a dit d'une voix chevrotante d'émotion : "merci jeune homme, c'est un honneur pour moi que de soutenir la candidature du Maréchal Pétain". Ce n'est qu'une fois revenu à Bourrinville que je me suis aperçu qu'il n'avait pas mis mon nom sur le formulaire mais celui de Philippe Pétain, et que sa signature était précédée d'un "vive le Maréchal !" griffonné par sa main arthritique. Hélas, là encore, le Conseil constitutionnel a retoqué ce parrainage en alléguant que l'usage du Typex était formellement interdit sur les formulaires. Cela prouve encore une fois, si besoin était, l'absence totale de neutralité de ce ramassis de vieux barbons à la solde des partis dominants.

Je vous épargnerai les résultats de mon démarchage téléphonique massif qui ne m'a rapporté que trois assignations à comparaître devant le juge d’instance pour harcèlement, ce qui prouve que l'on cherche décidément à déverser l'eau collusoire du déni de démocratie sur la flamme éclatante de la volonté populaire et blogborygmique.

En conséquence de tout cela, hélas, mille fois hélas, vous l'avez déjà deviné, je dois donc vous annoncer une bien terrible nouvelle : je me vois contraint de retirer ma candidature à l'Elysée, cinq cents signatures environ me faisant défaut. Je le sais, c'est un véritable déchirement pour vous tous, qui vous étiez tellement investis dans ce formidable espoir d'une cure de jouvence pour la société française. Le conservatisme au pouvoir aura donc piétiné sans scrupule aucun les valeurs démocratiques pour briser notre marche en avant.

Mais nous avons perdu une bataille de Waterloo mais pas la guerre de cent ans. Le combat va continuer en nous, autour de nous, avec nous. Nous allons hisser haut le pavois vert et orange et creuser et recreuser profondément le sillon du champ politique local jusqu'à atteindre la nappe phréatique de l'adhésion massive d'où jaillira le geyser immense de notre victoire inéluctable.

D'ores et déjà, pour préparer la prochaine échéance, j'ai mis le soutien du Parti Blogborygmique en vente aux enchères sur e-Bay : j'appellerai à voter, pour cette élection, pour le mieux-disant, et la somme récoltée, forcément très élevée compte tenu de notre potentiel de voix, servira au financement de la campagne 2012 (même s'il est vrai que, pour l'heure, les enchères n'ont pas beaucoup monté).



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J'en appelle donc solennellement à chacun d'entre vous : ne désespérez pas, restez fidèles en nos valeurs, gardez la foi en l'émergence prochaine d'une société plus humaine, plus juste, plus démocratique, en un mot plus blogborygmique. Ensemble, nous convaincrons. Ensemble, nous vaincrons. Rien ne pourra jamais endiguer le fleuve grondant de nos légitimes aspirations.

jeudi 15 mars 2007

Saoul-FifreMarc Bellanger

C'est une honte !

Il n'y a pas une photo des œuvres de Marc Bellanger sur Internet ! À part celle que j'ai publiée sur Blogborygmes, et qui n'est pas sa meilleure. Et à ce sujet, précisons que "la main verte" n'est pas de lui mais de votre serviteur.

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