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lundi 11 août 2008

Saoul-FifreBon ça c'est fait (2)

Ce qu'il faut retenir de ce bonhomme, c'est que malgré les obstacles, les trucs à escalader, les parois démoralisantes, Marcel aimait.

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samedi 9 août 2008

Mam'zelle KesskadieLe roi est mort, vive le roi

« C’est qu’il t’a bien eu, ce salaud »

Françoise se délectait d’entendre les qualificatifs nouveaux pour décrire son ancien mari. Les anglais le disent bien, aucune furie de l’enfer n’est comparable à une femme trompée. Quand elle est trompée et divorcée, les quatre chevaliers de l’apocalypse et leurs fléaux chevauchent pour le mécréant ex-époux.

Mais François est si bonne. Sa vengeance n’est que d’entendre ses amies, cousines, connaissances, collègues, parentes éloignées, boulangère, épicière, laitière, voisines, bref, la gente femme-qui-comprend-la-vie-et-les-maris-particulièrement-ceux-des-autres au complet lui redire comment elle est magnanime de ne pas médire sur son divorce.

Le silence appelant la revanche solidaire, Marcel est un filou, un con merdique, un putois crevé, un coureur de jupons cul-de jatte (personne n’a demandé de précisions sur l’exploit de courir dans cet état), un éjaculateur précoce (dixit la secrétaire de Dr Labranche, source on ne peut plus crédible), un demeuré patenté (voilà probablement ce qui lui a donné les sous pour payer sa Porshe, sa villa, sa maîtresse, le face-lift de Françoise, les études des enfants, longues et récalcitrantes et ses nombreux dons à un organisme pour la protection du chi-hua-hua et les soins particuliers à son chi-hua-hua préféré), un pécheur (ça, c’est monsieur le curé) et un pauvre homme (sa propre mère, pauvre dans le sens figuré, on aura compris), un emmerdeur téteux (sa sœur qui a un peu de culture québécoise), un suceur de bite (la petite amie de sa sœur, américaine, d’où la traduction cock sucker, NDLR), un enculé (Gérard, le coiffeur, on ne sait pas si c’est un compliment dans sa bouche, ou un pied au cul).

Françoise ne s’ennuie donc pas dans son petit appartement parisien, loin du magnifique loft de son ex. Oh, il a quand même été un peu magnanime, elle a gardé son matériel informatique, son mobilier personnel, et un modeste compte ouvert chez un antiquaire pour agrémenter son salon, salle à dîner, et tutti quanti.

N’empêche que c’est l’autre blonde qui va hériter. Ah, parce que Marcel a une pauvre santé. Il est sur ses derniers jours, d’après la secrétaire de Dr Labranche, et se paye le luxe d’une poupée infirmière masseuse et pas chiante.

Mais c’est que la masseuse va avoir aussi une petite surprise, lui annonça la secrétaire du notaire, en toute confidence, bien sûr, secret professionnel oblige, mais dans le cas de la pauvre Françoise, si bonne, si présente pour tous et toutes, les œuvres charitables, l’école, l’église, elle était de toutes les bontés, de tous les secours, jamais un mot contre son prochain, qui pourtant, en méritait bien, spécialement son mari.

La secrétaire du notaire, donc, lui avoua en toute confidence que sa fortune était divisée entre les enfants, dont elle sera la tutrice, évidement mais aussi à une fondation nommée « Chi-hua-hua, le roi ».

Françoise sourit. Elle ne savait si elle devait se réjouir de ce revers de fortune pour l’autre, mais elle était un peu désolée pour les enfants. Françoise était une bonne âme.

Au décès, hâté ou pas par les bons soins de l’infirmière, le notaire lu le testament et effectivement, la dernière flamme de Marcel brûla de dépit devant les cendres qui restaient de son investissement.

Elle manifesta son dépit bien haut et bien fort, menaça de faire réviser le testament, pointa du doigt Françoise, le notaire, mais ne fit rien.

On en conclut que la garce avait pris son parti et s’en était allé chercher la fortune d’un autre moribond.

Les enfants ne savaient pas s’ils devaient se réjouir pour leur mère, sachant que dans quelques années, à leur majorité, elle serait sans le sou.

Françoise ne perdait pas son sourire patient. Quelle sainte femme !

Dis donc, c’était pas trop dur de t’occuper de cette petit merde en phase de pourriture ? avait dit Françoise.

Pas du tout, répondit l’autre, tu sais comme moi qu’il fait ça vite. Pis avec la médoc, ça accélérait la descente à la tombe. Françoise, tu es trop bonne de lui avoir donné une fin si agréable et rapide. T’as eu le chèque de la fondation ?

Pas encore, ça ne devrait pas tarder, dit cette toujours si généreuse Françoise en donnant un os au chihuahua : tiens, tu l’as bien mérité.

jeudi 7 août 2008

AndiamoOn va pas s'prendre le chou

Le mardi 29 Juillet, c'était mon anniversaire. Merci à celles et à ceux qui me l'ont souhaité, y'en a des qui ont eu l'outrecuidance de me demander mon âge ! Un peu comme vous demandez à votre pote de règler l'addition du restau dans lequel vous l'avez invité !

Je vais vous le donner m'n'âge, j'vais pô faire ma chochote, mais il va falloir bosser un peu, creuser votre pauvre cervelle déliquescente, vous remémorer vos cours de trigo...

Ah ! Vous faites moins les fiers, au lieu de tripatouiller les genoux (ou autre chose) de votre voisine de classe, et vous Mesdames qui testiez le degré d'allongement de certains organes, au lieu d'écouter Monsieur racine de quatre, le prof de maths... (en vérité je vous le dit : je suis un gros jaloux, les classes n'étaient pas mixtes autrefois. BOUOUOUOUH)

Allez : une feuille de papier, mais non pas celle là ! J'en vois une qui court vers les gogues ! Format A4, un crayon, et je ramasse les copies dans ... un quart d'heure.

Problême : trouvez la valeur de X et vous obtiendrez l'âge de votre serviteur. Oui, ça tombe juste, ne pas dépasser trois chiffres après la virgule. AMEN.

Et en plus mon âge vous fait marrer.

Après cet ENORME effort, je suis confortablement installé, dans mon canapé favori, le climatiseur ronronne doucement (33 dehors), ici il fait bon.

Comment ça n'est pas écolo ? Et les gugusses qui vont se faire bronzer l'endive aux Seychelles ? 400 tonnes de kérosène aller-retour, eux, calés dans un fauteuil de BO-INGE, des centaines de tonnes d'oxygène avalées pour la combustion.

J'déconne, je m'en tape, et puis il faut bien aider les populations locales. Donc bien calé dans mon canapé favori, un verre de jaune à la main : un peu de pastis, beaucoup d'eau, des glaçons, qu'il est doux le bruit de la glace tintinabulant sur la paroi du tumbler qui se couvre de buée, de temps à autre, je passe le verre glacé sur mon front, AAAAH ça fait du bien !



Et puis je révise quelques classiques : et si Antoine de Saint gna,gna, gna, gna, avait dessiné un mouton comme celui-ci.

Le chiard, il ne l'aurait pas emmerdé dans son désert à la con, il aurait pu tranquillement resserrer sa vis cradingue.

Ou bien il n'avait qu'à lui dessiner une caisse, mais sans trous, comme ça le bestiau il aurait crevé, sans air, sans eau, sous le cagnard il n'aurait pas résisté, ainsi le bêlant ne lui aurait pas bouffé sa rose.

Et le goupil ? En v'là un malin, lui, il s'habille le coeur avant les rencards. Moi, lorsque j'avais une tite aubaine comme ça, je pensais plutôt à me déloquer oui !

Et le meilleur pour la fin : v'la t'y pas qu'il fait copain, copain, avec une vipère bien vicelarde, comme l'autre pouffe de Cléopâtre.

Résultat : elle lui flanque une intra-veineuse capable d'envoyer un pachyderme au cimetière des éléphants !



Une histoire qu'elle est belle aussi : Pinocchio, de Monsieur Collodi, un petit pantin qui voulait devenir un VRAI petit garçon, bien emmerdeur, boutonneux, un adoléchiant, au lieu de rester de bois.

Un p'tit coup de barbouille de temps en temps, on lui change les ficelles, et voilà c'est reparti pour trois p'tits tours... Ainsi font, font, font.

Ou bien il n'avait qu'à modifier un tout p'tit peu l'histoire....

Voilà, là, on se serait marrés, je le vois l'autre petit salopiaud, flamberge au vent, coursant la fée "BOSSALUSINE", détalant, jambes à son cou, comme dans les dessins de Wolinski !



Le meilleur, je vous l'ai gardé pour la fin : TARZAN !

En voilà un qui énerve, grand, musclé, pas un poil de bide, tous ses cheveux, l'oeil féroce, les abdominaux : un rêve !

Et nos bergères : "tu vois Emile, LUI il a des abdominaux, toi il ne te reste qu'un abominable" ! Il a du courage c't'homme là (et toi 40 ans avec la même rombière, ça n'est pas du courage) ? Si au moins ce cher Hogarth l'avait dessiné comme ceci, il aurait été à notre pogne, les jeunes filles ne se seraient plus pâmées devant le regard carnassier.

Tarsinge l'homme Zan, c'eût été infiniment plus rigolo, et moins frustant pour nous !

Eh bien voilà quatre petits crobards, quelques lignes, (et quelles lignes) ! Je vous l'ai écrit en titre : ON VA PAS S'PRENDRE LE CHOU ! Pendant que certains se vautrent sur des hamacs (squattés les hamacs), d'autres les doigts de pied en éventail, même pas une tite photo (pourtant elle est douée), quant au dernier, il bosse, quand les autres se pavanent, ouais bon il a des excuses.

Je me ressers un p'tit verre, je vais terminer l'excellent ouvrage de Enid Blyton, illustré par Harmsen van Beek : "OUI-OUI et le nouveau taxi". Puis un bisou à nounours et dodo.

mardi 5 août 2008

Tant-BourrinÇa mérite bien la Mayenne

Et voilà, c'est la reprise en ce qui me concerne, après une dernière semaine de vacances passée à découvrir les environs de Laval. C'est marrant, mais la Mayenne, je n'imaginais pas que c'était aussi... primitif !

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dimanche 3 août 2008

Saoul-FifreBon, ça c'est fait

Une chose de certaine, c'est que Zoé ne m'aurait plus adressé la parole pendant ... au moins 2 heures, si je ne lui avais pas ramené de Paris une photo de la Tour Eiffel !

Pas fou, je me suis exécuté.

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samedi 2 août 2008

Mam'zelle KesskadieEntre billet

Je ne ferai pas de remarque désobligeante sur le temps qui passe et sur le fait qu'il y a deux jours j'ai écrit mon billet...

Mais je vous refile ce lien, c'est un italien qui a fait un détour en France, Lorent l'adore et moi aussi (L'italien) Pierre Foglia, vous en avez sûrement entendu parler.

Pour vous distraire en attendant.

jeudi 31 juillet 2008

Mam'zelle KesskadieUn peu de quotidien

Faut que j'écrive sur le blog, c'est mon tour ! Arggggg !!! J'ai pas eu le temps !!!! Je vous raconte et je mets en parenthèse la traduction des expressions qui me sembleront trop exotiques.

Il me fait un grand thonneur de vous faire part mon périple dominical de nettoyage hebdomadaire ainsi que mes achats préparatoires. Vous, là, en avant, ne baillez pas, sinon je vous y colle à mon stie (putain) de ménage.

Tout d'abord, j'ai commencé par aller chez Sears (grande surface) pour acheter des sacs pour mon aspirateur. Et un filtre. Ils avaient des sacs, mais pas de filtre.

Eh ben, je passerai l'aspirateur une autre fois. (c'est un début de planification idéééééééal !)

Deuxième étape : magasiner chez Canadian Tire (quicaillerie) pour acheter des ampoules pour la salle de bain et des tites lumières pour le luminaire du sous-sol qui n'éclaire plus.

Simple ? Comment ça, simple ? Vous avez déjà essayé de magasiner pour des luminaires des tites ampoules ?

La première fois, ô malheureuse ignare que j'étais comme vous, je me suis fiée à la forme de l'ampoule et me suis rendue directement au magasin avec ma seule mémoire.

Simonac.

Si vous pensez que le jeu des sept erreurs est enfantin, essayez de repérer les sept différences entre les diamètres, ampérages et attachements, de mémoire !!!!

Alors, je ne prends pas de chances, j'apporte toujours le modèle avec moi, dans un sac à part, question de ne pas l'écraser dans ma sacoche.

On dira ce qu'on voudra, le jeu des sept erreurs est plus facile quand on a le modèle original devant les yeux.

Je reviens donc, toute heureuse de mes achats, ah oui, j'ai aussi acheter de l'Oxyclean pour nettoyer l'assise de mes chaises de cuisine en me fiant à l'annonce télévisée (j'ai réussi à faire avaler du sirop Berckley à mon fils de huit ans grâce à cette annonce ! bienheureuse télévision ! et on dira que la violence qu'ils y voient ne les influencent pas... m'enfin), du répulsant à fourmis (mes cris effarés n'étant que très peu efficace sur la colonie dans ma cour), un tapis pour l'entrée (les chiens ayant imbibé son prédécesseur) (je ne sais pas pourquoi, mais ils indiquent toujours la grandeur du tapis. Pour ma part, j'ai peu d'idée de ce que ça représente, je perds les papiers où sont incrites les grandeurs que j'ai, de toute façon, mal mesurées. Par contre, apporter le bout de plancher que je veux couvrir est un peu embarassant, je me fie à ma bonne étoile et à mon budget. Je prends le moins cher).

On ne rit plus. (expression québécoise qui signale l'insignifiance des propos précédents)

Bon, toujours est-il que, de retour, je me mets ten train de vaporiser mon arbre à fourmis. Je ne sais pas si les fourmis ont réussi à être atteintes du produit, mais je vous garantis que mes souliers et mon oeil gauche seront sans fourmis pour le reste de la semaine.

De bien bonne humeur, je me concentre à remplacer les ampoules de la salle de bain.

La première qui fait une farce (blague) platte (non-avenue) comme quoi les blondes ne sont pas capables de changer les ampoules parce que c'est facile, je lui en mets une pointue là où je pense !!!! Ça l'éclairera sur cette chiante question.

Bon, alors, première étape, enlever la vieille ampoule. Ce qui rentre doit sortir, dit un proverbe et une parapéticienne d'expérience.

Ouin, mais comment

Trois ans d'université plus trois ans de célibat sont venus à bout du problème des trois ampoules.

Voulez-vous me dire, me faisais-je la réflexion muette, pourquoi la plupart des luminaires sont en nombre impairs et qu'ils vendent les ampoules en nombre pairs ? Toujours est-il que je finis de remplacer les TROIS luminaires avec les deux paquets de deux ampoules et il me reste......

deux ampoules neuves.

Simonac.

J'allume pour vérifier quelle vieille ampoule j'ai remis.

Les trois ampoules fonctionnent.

.......................

C'est la multiplication de la lumière, faisons acte de foi et prenons en note où seront entreposées les ampoules de trop.

Question de les chercher comme on cherche la lumière dans la nuit noire de l'âme, mais qu'on les trouve comme un ado trouve le dernier muffin, celui qui vous revenait de droit, avant de partir pour l'école.

Et pour terminer cet interminable message aussi palpitant qu'un après-midi de nettoyage, la question qui tue :

Est-ce que l'Oxyclean est efficace ?

Mes chaises de cuisine sont recouvertes d'un joli tissu coquille d'oeuf avec un léger carreauté café. Tsé. J'ai sept enfants.

Comme disait une amie juste un peu plus réaliste que moi, mais à quoi as-tu pensé quand tu les as achetées ?

Ben, il y avait une jolie fleur dessinée dans le dossier, pis un peu de fer forgé, c'était telllllllllement cute (joli)...

Voilà.

Donc, j'endure les tâches sur mes chaises et j'avais espoir, en écoutant la publicité d'Oxyclean, que je pourrais assoir mes enfants sur du propre.

Verdict :

ÇA MARCHE !!!!!!!!!!!!!!!! Mes chaises sont de nouveau présentables à tout postérieur, qu'il soit chic ou choc !

Que demander de plus ?? Heu, que je sache un jour comment compter les heures du décalage horaire pour faire mes billets à temps ?

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