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lundi 24 octobre 2005

Tant-BourrinLe livre des bides

Je vais vous parler aujourd'hui d'un livre vraisemblablement introuvable, puisqu'il est paru en 1982 et n'a, je crois, fait l'objet d'aucune réédition.

L'histoire est simple et belle : Marcel Gotlib, le dessinateur bien connu, alors aux commandes de Fluide Glacial, tomba, lors d'un voyage à Londres, sur un bouquin sobrement intitulé "The book of heroic failures", signé d'un certain Stephen Pile, et qui avait eu, trois ans plus tôt, un certain succès (pour ne pas dire un succès certain) Outre-Manche.

Marcel Gotlib, maniant parfaitement la langue de Shakespeare, se plongea dans le bouquin et explosa immédiatement de rire (faisant 23 mort et 106 blessés par la même occasion), jusqu'à en avoir mal aux côtes.

Sa décision fut un coup de coeur immédiat : il allait publier une version française du bouquin, qui allait devenir "Le livre des bides". Ce qui fut fait. L'adaptation du texte fut confiée à Michel Lebrun, par ailleurs traducteur officiel en français des écrits de Woody Allen, et le tout fut richement illustré avec humour par les plus grands dessinateurs de l'époque, dont Binet, Goossens, F'Murr, Pétillon, Got, Tardi, Morris, Fred, Edika, et tant d'autres.

A l'arrivée, un objet luxueux, magnifique et jubilatoire, dont voici la couverture.

Mais de quoi qu'il cause-t'y donc, le bouquin ? Eh bien, comme le nom l'indique, ce livre est la Bible des foirages lamentables, de la loose piteuse, des échecs minables. Une somptueuse compilation d'histoires parfaitement authentiques (sinon tout ceci n'aurait aucun intérêt !) racontant autant de bides pathétiques... mais complètement hilarogènes !

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous en retranscrire quelques-unes, prises au hasard, ici.


La grande grève des pompiers de 1978 rendit possible l'un des plus spectaculaires sauvetages d'animal de tous les temps. Vaillamment, l'Armée avait pris en charge les sinistres urgents, et le 14 janvier, les militaires furent appelés par une vieille dame de Londres pour rattraper son chat, coincé en haut d'un arbre. Ils arrivèrent donc avec une promptitude remarquable et remplirent leur mission à la satisfaction générale. La dame, ravie, les invita tous à prendre le thé. En repartant, accompagnés de remerciements et de bénédictions, ils écrasèrent le chat.


Après la naissance de leur deuxième enfant, M. et Mme Len Trott jugèrent leur famille suffisante. La jeune femme entra en clinique en mars 1978 pour une hystérectomie. Dix-huit mois plus tard, elle donnait naissance à un fils de neuf livres, qu'elle baptisa Désiré.


Toutes les tentatives pour capturer le monstre du Loch Ness sont restées vaines. Mais aucune ne constitua un plus magnifique échec que celle que quatre pompiers de Hemel Hempstead effectuèrent en 1975.

Convaincus que l'attraction sexuelle pourrait seule attirer le monstre hors de ses profondeurs propices, ils fabriquèrent un monstre femelle en papier mâché, long de dix-huit mètres, garni de cils, d'un moteur hors-bord et d'un magnétophone poussant des appels érotiques. "Le sexe résout tout", affirmèrent les pompiers.

Le monstre, peint en vert et bleu, se mit à flotter vers sa lune de miel, piloté par deux pompiers. Ils voguèrent en long, en large et en travers, se heurtant à une totale indifférence hormonale du monstre marin. Ceci pour deux raisons possibles.

Primo, les pompiers apprirent que leurs cris d'amour enregistrés étaient ceux d'un veau marin, et ne risquaient donc guère d'émoustiller la libido de la bête du Loch Ness.

Secundo, le moteur hors-bord tomba en panne au milieu du Loch. La monstresse dodelina, changea brutalement de cap et s'entortilla autour d'un ponton.

Le sexe ne résout pas tout.


Dans le but d'attraper un voleur récidiviste, en 1978, la police de Doncaster installa une caméra invisible dans les vestiaires d'un club de tennis.

En se projetant le film, l'état-major découvrit que tout ce qu'on avait réussi à filmer, c'était un policeman déambulant, entièrement nu, à la recherche de ses vêtements volés.


En rédigeant le Traité de Versailles à la fin de la Première Guerre Mondiale, les grandes puissances oublièrent totalement d'y inclure la Principauté d'Andorre.

Comme l'armée régulière de ce minuscule état pyrénéen ne comprenait qu'un seul officier, six soldats et quatre hommes d'intendance, l'Andorre était probablement le pays le moins capable de continuer la Première Guerre Mondiale à son propre compte.

L'Andorre ne possédait ni artillerie ni mitrailleuses, mais tous les soldats arboraient sur leurs uniformes des boutons sur lesquels on pouvait lire la devise du pays : "Touche-moi si tu l'oses".

La position diplomatique de l'Andorre empira en 1939, quand la Principauté découvrit qu'elle avait une guerre de plus à disputer.

Pour en finir, le 25 septembre 1939, elle signa un traité de non-agression avec l'Allemagne, mettant ainsi officiellement fin à la guerre de 14-18. Cela apporta la paix à l'Andorre pour la première fois depuis 44 ans.

Le budget habituel de la défense se monte annuellement à environ deux livres, et est entièrement consacré à l'achat de cartouches à blanc pour les cérémonies officielles.


Voilà, j'espère que ça vous a plu. Or donc, si d'aventure vous tombez un jour par hasard sur ce bouquin dans un vide-grenier, n'hésitez pas : quel que soit le prix demandé, ACHETEZ-LE !!!

dimanche 23 octobre 2005

Saoul-FifreLes cinq Wriggles qui étaient quatre

Un peu comme les mousquetaires, mais l'inverse, avec un de plus, enfin, vous me comprenez ? Oui, on a été voir les Wriggles, mais Antoine était malade. Hé ben vous me croirez si vous voulez, mais ils nous ont pas remboursé 1/5 ième de la place ! La déontologie, dans les métiers du spectacle, ils s'assoient dessus. Bon, c'est vrai que c'était sûrement aussi bien sans lui. Non, j'ai pas dit qu'il était nul, mais comme ils remuaient beaucoup et qu'on a pas des yeux à facettes comme les mouches, on arrive pas à regarder 5 personnes à la fois, donc 1 de plus ou de moins, hein ?

Blague à part, ces mecs sont hallucinants. Ils font tout bien. Leurs textes sont à tomber sur le cul et ils trouvent toujours un biais neuf pour aborder des sujets actuels incontournables. Ils brocardent le politiquement correct sans verser dans le convenu politiquement incorrect. Je ne sais pas comment ils font, je crois que ça s'appelle la poésie. Ils suivent leur instinct et nous pondent des petits bijoux gentils comme tout et incroyablement méchants. Comme ils sont 5, ils montent de petites saynètes où ils se moquent d'eux-mêmes à tour de rôle. Ils aiment bien le 4 contre 1, qui leur permet de décortiquer les rapports de pouvoir, les mises en minorité. Ils ont très peu de chansons monolithiques qui défendraient une position ou qui raconteraient une histoire.

Ils sont plutôt de l'école du théâtre, du jeu de rôles. Leurs chansons sont dialogues, débats, luttes, ils optimisent au maximum le fait qu'ils sont plusieurs, c'est le contraire d'une chorale, l'individualité de chacun est mise en évidence, portée par leurs voix vraiment belles, justes et très personnelles.Leurs mélodies sont charmeuses, emmènent en ballade, remplies de ces petits décalages qui est leur marque de fabrique, mais toujours avec cette sensation d'harmonie qui est vraiment le maître-mot de ce groupe. Les regards de connivence s'échangent, les sourires du plaisir d'être ensemble, l'occupation de l'espace qui se fait sans heurts, comme par magie vue la rapidité des gestes. Il faut souligner que la plupart sont d'excellents danseurs, très expressifs. Malgré la véritable performance physique, la salle étant très chaude, nous avons eu droit à 5 rappels.

Faut dire qu'ils ont compris qu'on serait allé les chercher par la peau du cou dans les coulisses !

samedi 22 octobre 2005

Tant-BourrinAllumer le feu...

L'employé de la morgue a d'étranges instincts
Nécrophiles. Mais pour qu'il y déverse son sperme,
Il faut que la défunte soit verdâtre de teint
Ou alors qu'elle soit recouverte de germes.

Moralité : Il faut qu'une morte soit toute verte ou germée

vendredi 21 octobre 2005

Saoul-FifreTrois gros foies gras d'oies

Répétez en articulant bien, le plus longtemps possible sans se tromper, et de plus en plus vite... Toi aussi, Twig q:-)

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jeudi 20 octobre 2005

Tant-BourrinLe départ

Sarah est partie.

Abandon.
Solitude.
Lassitude extrême.
Silence.

De pièce en pièce, je me traîne inutile : Sarah est partie.

Où es-tu à cette heure ? Dans quel univers nouveau commences-tu une nouvelle vie ? Sarah, ô ma Sarah ! Ma seule lueur, ma petite âme, mon dernier espoir, tu es partie...

Le train roule sans fin dans le noir, et toi, tu es dedans, assise sagement, et le train roule et roule encore.

La pendule rythme lentement le temps. Le temps s'égrène, long chapelet de prières. Le temps dégouline. Le temps est un triste suaire. Le temps est si long...

L'horloge tictaque comme un pauvre coeur solitaire. Te souviens-tu comme les nôtres battaient si bien ensemble ? Comme ils étaient forts? Comme rien ne semblait pouvoir leur résister ? Le monde était à nous, Sarah, et ma vie ne se réduisait pas alors au battement d'une horloge dans une maison vide.

Douze étages plus bas, la vie des hommes continue. Grouillante, trépidante, définitivement absurde. Milliards d'insectes dérisoires rampant sans but sur une toupie folle. Chiures de mouche, epsilon dans l'univers, ils se traîneront dans la merde jusqu’au bout de la vanité de leur existence vide.

Je fus des leurs naguère et Sarah était ma force. Ma couleur dans la grisaille. Nous riions, nous chantions, nous faisions l'amour. Nous narguions la mort, nous clamions notre jeunesse. Avec elle à mes côtés, j'étais fier, j'étais debout, je crachais à la gueule de tous les dieux.

Mais Sarah est partie...

N'est-ce pas son soupir que j'entends ? Le souffle de sa vie ? N'est-ce pas son reflet que je crois voir encore dans le miroir ? Mais non, les miroirs réfléchissent, mais ils sont sans mémoire. Aucun bruit, aucune image, ne vient m'apaiser. Le silence est tombé sur la maison, et le dégoût sur ma vie.

Chaque objet me parle pourtant de toi, du temps si proche et si loin à la fois où nous étions l'un à l'autre. Un bâton de rouge à lèvres, une paire de ballerines, une vieille photo de toi, en noir et blanc... Sortir ! Sortir de cette pièce à défaut de pouvoir sortir de mes souvenirs !

Je reviens à la fenêtre, comme un poisson rouge à la paroi de son aquarium. La vie est dehors, la vie des autres, la vie grouillante. Mais je sens déjà que je n'en fais plus partie. Mon existence s'est achevée quand Sarah m'a quitté, et tout le reste n'est qu'illusion.

La nuit vient et je pense à ce train qui file dans le noir. Sarah, sur la banquette, est immobile. Son regard se perd au loin, bien au-delà des choses. Seule passagère de ce train qui s'enfonce toujours plus loin dans l'obscurité.

La nuit. L'interminable nuit. Essayer de dormir, d'oublier la vie. Sommeil-amnésie, mort provisoire. Mais impossible. Ton visage est là, que je devine dans le noir. Derrière ton visage, le néant. S'enfoncer. Inexorablement. Lentement. Irrémédiablement. Et nager. Surnager. Faire durer l'agonie. Je cherche ma mort dans tes yeux. Tu es ma belle solitude, mon goût de cendres, mon amertume finale. Mais la nuit t'engloutit et déchire ma mémoire.

Matin blafard. Krach boursier chez les neurones. S'arracher du lit. Draps froissés suant l'envie de dégueuler. Sarah est partie.

Seul, perdu parmi les bruits du silence, je lance ton nom contre les murs. Mais les mots ne veulent plus rien dire, la lumière titube, le temps s'écoule en une flaque grise sur le sol, la vie s'écroule à mes pieds.

Je n'en peux plus de ton absence, Sarah. Je t'aime. Je t'aime à l'imparfait du souvenir. Je t'appelle encore, et ton nom résonne dans les pièces vides comme une prière sans espoir.

Envie de casser tous les miroirs, de murer toutes les fenêtres, de crever mes yeux, mes tympans, de lacérer mon corps, mon âme, ma mémoire. Renier le passé. Se convaincre que des temps nouveaux arrivent, qu'un homme neuf avance, que je suis cet homme, que la vie m'appartient, que le bonheur m'attend !... Non, inutile : décidément, quelque chose est mort en moi. Quelque chose qui me faisait vivre. Le futur est mort quand tu m'as quitté. Le futur est un désert stérile qui ne m'intéresse plus. Les souvenirs sont mes dernières balises, le néant, mon but ultime.

Le train glisse dans le noir. Pas de contrôleur, pas de conducteur, pas de passagers, sinon ma Sarah, frêle, pâle, livide, silencieuse.

Pourquoi ? Pourquoi est-elle parti ? POURQUOI ? Le désespoir se dilue dans la haine du monde entier. Je me précipite à la fenêtre, l'ouvre : les insectes fourmillent toujours, douze étages plus bas. Et mon cri jaillit, inextinguible, douloureux. Hurlement inintelligible. Douleur. Je crache ma peine, mes larmes, mon fiel, qui se perdent dans le bruit des voitures. Et les insectes restent insectes, et gesticulent sans fin dans leur course qui les amène lentement mais sûrement à la mort.

Je voudrais que tout cela cesse. Je voudrais la mort, ma mort. Je voudrais retourner dans le ventre de ma mère, et qu'elle-même retourne dans le ventre de sa mère. Je voudrais que toute l'humanité retourne dans son propre ventre, redevienne la cellule de vie originelle. Je voudrais que cette cellule redevienne minérale, que la terre redevienne boue, magma, fusion. Je voudrais que l'univers se replie sur lui-même, jusqu'à n'être plus qu'un point infime. J'aimerais tant que ce point dérisoire jamais ne fût...

Mais ce point fut, et Sarah est partie.

Le train roule sans jamais s'arrêter. Il roule dans le froid glacial, dans des ténèbres sans fond. Il roule et emporte ma Sarah loin de cette vie misérable. Pas de gare, pas de terminus pour le train fantôme : il roule simplement dans le noir.

Je reviens dans la petite pièce bleue : ton corps y est toujours, Sarah. Il gît comme je l'ai laissé hier. Pourquoi m'as-tu quitté, Sarah ? Etendu, calme, ton corps pourrait sembler vivant sans cette pâleur et ce froid qui en ont pris possession. Ton corps est là, devant moi, et j'ai mal : ce n'est plus toi, Sarah, non, ce n'est plus toi. Ce n'est plus qu'une enveloppe vide, vide de tout notre amour, vide de tous nos souvenirs. Toi, tu es loin, dans un train pour nulle part.

Ton sang a déjà noirci, ton sang est partout, sur les draps, sur le sol, sur les murs, sur ton coeur, sur mes souvenirs. Ton sang noircit aussi sur cette valise que tu avais commencé à remplir. Et les mots d'hier me reviennent, cruels, cinglants. Ils me lacèrent le coeur comme ils l'ont fait hier. Pourquoi voulais-tu me quitter, ma Sarah ? Pourquoi ? Tu n'aurais pas dû, non, tu n'aurais pas dû.

J'étouffe. Un goût de charogne envahit ma bouche. L'air me manque. Je vais dégueuler dans la cuisine. J'y retrouve le couteau, maculé du sang de ma Sarah. Le lécher, faire entrer en moi un peu de ton sang, faire miennes tes dernières cellules. Ton sang a séché, ton corps s'est raidi, tu es partie.

Je ne peux plus lever mes yeux de ce couteau, ton billet de train. J'ai mal. L'espoir agonise. Oublier à tout prix. Boire. Se saouler la gueule. Perdre conscience.

Partir aussi.

Oui, maintenant, je le sais. Je dois partir aussi, prendre un autre train fantôme. Plus rien ne me retient sur cette terre que je hais, dans cette vie qui n'a plus aucun sens.

Et je reste là, à compter mes dernières secondes, en cherchant dans une bouteille d'alcool le courage de labourer mes propres tripes.

mercredi 19 octobre 2005

Saoul-FifreLa mort alitée de l'affable

Tant-Bourrin et moi, quand on fait nos fables-express, on pense à Gotlib, à Mandryka, à Goscinny... Mais ce ne sont pas ces grands piliers de la BD moderne qui en ont inventé le principe : ils ont eux-mêmes été influencés par de grands anciens qui avaient besoin de se décontracter les zygomatiques.

Maurice Donnay (de l'Académie Française, s'il vous plait) nous a laissé celle-ci:

Un jour un grand serpent, trouvant un cor de chasse,
Pénétra dans le pavillon,
Et comme il n'avait pas beaucoup de place,
Dans l'instrument, le reptile se tasse.
Mais, terrible punition :
Quand il voulut revoir le grand air et l'espace,
Et la vierge forêt au magique décor,
Il eut beau tenter maint effort,
Il ne pouvait sortir du cor,
le pauvre boa constrictor,
Et, pâle, il attendit la mort.

Moralité :
Dieu, comme le boa est triste au fond du cor !

Tristan Bernard, qui ne respectait rien, s'est permis de raccourcir une fable de La Fontaine :

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre.

Moralité : L'un d'eux s'ennuyait au logis.

Celle-ci est de Boris Vian :

Un cheval, mal ferré d'un fer plein de défauts,
Fit des trous dans la route en allant au galop.

Moralité : Tel fer, tel piste.

Et celle-ci, de Willy, le mari de Colette :

Une caissière aimable, et souriante, et gaie,
D'un monsieur, certain jour, reçut un coup de poing,
Ayant pris son argent et gardé la monnaie.

Moralité :
Rien ne sert de sourire, il faut sortir l'appoint.

Le roi étant, encore dans ce domaine, Alphonse Allais, on ne le dira jamais assez :

Losque tu vois un chat, de sa patte légère,
Laver son nez rosé, lisser son poil si fin,
bien fraternellement, embrasse ce félin.

Moralité : S'il se nettoie, c'est donc ton frère.

Lorsque tu verras une bonne
d'enfants, et non autre personne,
Assise au milieu d'un tender
(ou wagon de chemin de fer)
Découvre-toi sur son passage,
Salut à son noble visage !

Moralité : À bonne en tender, Salut !

Et puis une bien courte, d'un anonyme, comme on les aime :

Un bébé, sur son pot, s'efforçait.

Moralité : Le petit poussait !

mardi 18 octobre 2005

Tant-BourrinShake, baby, Shakespeare !

Shakespeare écrivit l'indicible
Et reste un auteur d'exception :
L'interpréter est impossible
Sans marquer quelque hésitation

Moralité : On ne fait pas d'Hamlet sans caser des "heu"...

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