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lundi 16 janvier 2006

Saoul-FifreLe bonheur II

Le bonheur. Fait chier : ça me rappelle "La maison du bonheur" de cette enflure de Francis Lalanne !

Ce serait la maison du bonheur...
Même à fort loyer, j' suis preneur.
Il n'y aurait que toi contre moi
Et l'amour contre notre amour..

...chevrotait le chat botté au catogan. J'ai toujours eu un gros faible pour le lyrique, les grands sentiments, l'émotion. Tu me passes la cassette de "Regain" et un mouchoir, et tu le récupères trempé à la fin. C'est systématique. J'avais même acheté son premier disque, à Lalanne, dis donc ? C'est à noter, car mon budget "musique" n'a jamais été très élevé. Mon budget tout court non plus d'ailleurs. Et ce n'est que plus tard, que ce gars a commencé à me sortir par les yeux, que ses cuissardes n'arrivaient plus à cacher l'enflure de ses chevilles, que son nombril s'est mis à gonfler, et que son sens de l'humour s'est mis à maigrir au bénéfice de sa grosse tête.

Le bonheur. Pfuuu... Parle-moi pas de bonheur. Enfin, moi aussi, je me suis laissé aller à participer au concours proposé par Twig . Trois minutes après avoir reçu mon petit texte tapoté à la hâte sur mon clavier, en chantonnant "ce serait le concours du bonheu eu-eu eu-eu eu-eu-eu-eur...", sa réponse tombait dans ma boite mail :


"C'est toi le meilleur, sans le moindre doute, ton texte contient une énergie qui arrache tout sur son passage, mais tu comprends, si je dis ça, Tant-Bourrin va péter un plomb. Tu sais comme il est : jaloux, vindicatif, violent, toujours en compétition, toujours si certain d'être le plus fort... ? Tu vas pas me dire ? Son personnage du chevalier Hippobert est un exemple clinique de paranoïa purulente. En rabaissant toujours son écuyer, il se contente de reproduire les moqueries qu'il a dû subir étant jeune, et les railleries des jeunes filles repoussant ses avances... Comme il a dû souffrir pour éprouver ce besoin de toujours se mettre en avant, solliciter les bravos ! Ha s'il pouvait seulement n'avoir qu'une minime partie de ta modestie, Saoul-Fifre ?

Enfin, je te propose de faire gagner Samantha , je suis bien certaine que tu seras d'accord, et nous éviterons ainsi une des célèbres colères homériques de Tant-bourrin qui me font si peur. En tout cas, vraiment super ton poème, je te jure que tu devrais l'envoyer à un éditeur !"


Vous connaissez Twig, elle est un peu exaltée, elle est jeune, elle se laisse emporter par les exagérations de la passion... Jetez un œil sur le petit texte que j'avais osé lui envoyer : vous verrez de vous-même que ça ne mérite nullement cette débauche de qualificatifs dithyrambiques.

la vi étan skèlé
lé choz étan c'cal'çon
la plui ton banc kom vach kipiss
lé zinpo te fézan lé poch
lé zuissié toktokan a cou de marto
lé chiott étan bouché
lévié ranpli de véssèl sal
le papié afleur lacéré
é sofi amoureuz
mé dun otr

je kroi kilya
améliorassion du boneur possib !

samedi 14 janvier 2006

Tant-BourrinLe bonheur

Voici bientôt deux mois (le temps, à l'instar de bas de mauvaise qualité, file très vite), Twig avait lancé sur son blog un concours de poésie. Mais pas de n'importe quel genre de poésie : il s'agissait de donner dans le genre débilos, et sur le thème du bonheur.

Bon, vous commencez à me connaître : dès qu'un jeu pathétiquement navrant est organisé, même avec un enjeu inexistant, je suis le premier à me précipiter ! Je pris donc ma plus belle plume d'oie et la trempai dans l'encre de l'inspiration la plus débridée pour en tirer le plus beau, le plus émouvant, le plus éclatant des poèmes consacrés au bonheur.

Las, peu après, le verdict tombait : je n'avais pas gagné, mais je me consolais vite en me disant que l'important est de participer (j'ai l'esprit sportif et fair-play), et que l'encore plus important est que le Saoul-Fifre non plus n'avait pas gagné, car là, sinon, j'aurais été vraiment vert !

Et puis je n'ai pas tout perdu : j'ai gardé précieusement par-devers moi mon petit poème débilos sur le bonheur, car je sentais confusément qu'il pourrait me servir à quelque chose un de ces jours.

Et ce jour est arrivé : je n'ai aucune idée de billet digne de ce nom en tête, alors en avant pour...


   LE BONHEUR

   Connaissez-vous un truc meilleur que le bonheur ?
   Moi pas, parce qu'avec le bonheur, on est heureux !
   Je savoure la vie autant que les choux-fleurs
   Qui pourtant, je l'admets, me ballonnent un peu.

   Je me joue des ennuis, des troubles digestifs
   Comme un chaton qui fait mumuse avec sa balle
   (C'est mignon, les petits chatons, moi je les kiffe)
   Et je dis : le bonheur, ouais, c'est trop de la balle !

   D’ailleurs longtemps je me suis levé de bonheur
   Pour tremper goulûment deux ou trois croissants beurre
   Dans mon café au lait : putain, que c'est chouette !

   Bref, vous l'aurez compris : le bonheur, ça me plait,
   Alors que le malheur, ah mon dieu, quelle plaie !
   Conclusion : les tristus, moi je vous dis "pouet, pouet" !

vendredi 13 janvier 2006

Saoul-FifreLes charades belges

Ça devrait vous plaire, vous qui avez le neurone un peu fainéant dans les côtes q;^) ! La charade belge, c'est pas compliqué, on vous donne la réponse dès le début. Pour que vous compreniez bien, et éviter les réclamations bruyantes et les injures injustes, je vais vous donner un exemple de charade belge, choisie parmi les plus célèbres :

Mon premier va çà et là,

Mon second est employé des Postes,

Mon troisième ne rit pas jaune,

Mon quatrième n'est pas pressé,

Mon tout est le plus célèbre auteur de charades belges, VICTOR HUGO.

Vous voyez, ya pas plus simple. Il vous suffit JUSTE de trouver POURQUOI q:^)... Bon, pour la première, je vous aide, mais après, vous vous démerdez. Mon premier est Vic car Vic erre (Vicaire), mon second est Tor car Tor est facteur (Torréfacteur), mon troisième est Hu car Hu rit noir (Urinoir), mon quatrième est Go car Go est lent (Goéland), et mon tout est Victor Hugo (Vic-Tor-Hu-Go). Allez, à vous ! Ce n'est qu'une première salve, il y en aura d'autres, ne soyez pas jaloux, les autres ! C'est pas bien d'envier les gens.

Mon premier draguait à donf.
Mon second prenait son pied.
Mon troisième les tronche tous.
Et mon tout, charade belge oblige, à toute seigneuse, tout honneur, c'est Aglaë !!

Mon premier est fidèle.
Mon second n'avouera jamais les quantités qu'il est capable d'ingurgiter.
Mon troisième est complètement bourré dès potron-minet.
Mon tout est Byalpel.

Mon premier est un sale obsédé.
Mon second se fait virer d'un concours de hip-hop.
Mon tout est Epictete.

Mon premier arrête des traficants.
Mon second ne plane pas très haut.
Mon tout est Manou.

Réponses par mail

jeudi 12 janvier 2006

Tant-BourrinLa très aventureuse vie du Chevalier de Tant-Bourrin et de son écuyer Saoul-Fifre (Chapitre VI)

(lecture préalable des chapitres I, II, III, IV et V conseillée)

Où le Chevalier de Tant-Bourrin accède enfin à la gloire

XIIIème siècle après Jésus-Christ - Quelque part dans le Royaume de France

L'étrange cortège poudroyait sur la route qui cheminait.

En tête avançait le Chevalier Hippobert Canasson de Tant-Bourrin, dont l'armure déstructurée et désarticulée tournoyait en anneaux bringuebalants autour de sa taille et de ses membres. Derrière suivait son écuyer Saoul-Fifre, dont la kyrielle de mouches qui l'accompagnait jour et nuit vrombissait en anneaux grouillants autour de sa tête.

Le port du Chevalier était fier et altier, son regard d'airain scrutait l'horizon en de rapaces volutes, guettant les vils et les faquins que son bras justicier pourrait mettre à mal.

Et d'ailleurs, une occasion de démontrer sa dextre habileté à redresser les torts n'allait pas tarder à se manifester : au loin, là-bas, un malandrin semblait vouloir nuire à la bonne réputation d'une pauvre gueuse, qui poussait de grands cris désespérés.

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mercredi 11 janvier 2006

Saoul-FifreLes étrennes des éboueurs

La France va vraiment mal. L'argent ne rentre pas, donc il ne circule plus. Une économie souterraine, à base de marché noir et d'échanges, s'installe. On revient à une économie de troc.

Cette année voici ce que mon voisin et moi avons choisi pour le Noël de nos fidèles et dévoués ramasseurs de poubelles :

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mardi 10 janvier 2006

Tant-BourrinConstipation blues

Hum... Je me dis qu'il serait peut-être temps de songer à faire soigner ma constipation chronique.

lundi 9 janvier 2006

Saoul-FifreOn dit la province, la province...

... mais la province n'est pas à la traîne ! Elle se tient au courant, la province ! À l'ère des communications interplanétaires, ce serait malheureux ? Elle est même à la pointe de la mode et fait la nique à ces calendriers qui ont tellement de succès, avec des rugbymen, des pneus Pirelli gonflés comme le préconise la notice, et autres basketeuses...

La preuve ? Voici le calendrier que vient de m'amener mon plombier. Sur les photos, il est entre ses deux ouvriers.

Hein ? Hein ? Bon, alors vous baissez un peu le son sur la province, d'accord ?

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