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jeudi 31 juillet 2008

Mam'zelle KesskadieUn peu de quotidien

Faut que j'écrive sur le blog, c'est mon tour ! Arggggg !!! J'ai pas eu le temps !!!! Je vous raconte et je mets en parenthèse la traduction des expressions qui me sembleront trop exotiques.

Il me fait un grand thonneur de vous faire part mon périple dominical de nettoyage hebdomadaire ainsi que mes achats préparatoires. Vous, là, en avant, ne baillez pas, sinon je vous y colle à mon stie (putain) de ménage.

Tout d'abord, j'ai commencé par aller chez Sears (grande surface) pour acheter des sacs pour mon aspirateur. Et un filtre. Ils avaient des sacs, mais pas de filtre.

Eh ben, je passerai l'aspirateur une autre fois. (c'est un début de planification idéééééééal !)

Deuxième étape : magasiner chez Canadian Tire (quicaillerie) pour acheter des ampoules pour la salle de bain et des tites lumières pour le luminaire du sous-sol qui n'éclaire plus.

Simple ? Comment ça, simple ? Vous avez déjà essayé de magasiner pour des luminaires des tites ampoules ?

La première fois, ô malheureuse ignare que j'étais comme vous, je me suis fiée à la forme de l'ampoule et me suis rendue directement au magasin avec ma seule mémoire.

Simonac.

Si vous pensez que le jeu des sept erreurs est enfantin, essayez de repérer les sept différences entre les diamètres, ampérages et attachements, de mémoire !!!!

Alors, je ne prends pas de chances, j'apporte toujours le modèle avec moi, dans un sac à part, question de ne pas l'écraser dans ma sacoche.

On dira ce qu'on voudra, le jeu des sept erreurs est plus facile quand on a le modèle original devant les yeux.

Je reviens donc, toute heureuse de mes achats, ah oui, j'ai aussi acheter de l'Oxyclean pour nettoyer l'assise de mes chaises de cuisine en me fiant à l'annonce télévisée (j'ai réussi à faire avaler du sirop Berckley à mon fils de huit ans grâce à cette annonce ! bienheureuse télévision ! et on dira que la violence qu'ils y voient ne les influencent pas... m'enfin), du répulsant à fourmis (mes cris effarés n'étant que très peu efficace sur la colonie dans ma cour), un tapis pour l'entrée (les chiens ayant imbibé son prédécesseur) (je ne sais pas pourquoi, mais ils indiquent toujours la grandeur du tapis. Pour ma part, j'ai peu d'idée de ce que ça représente, je perds les papiers où sont incrites les grandeurs que j'ai, de toute façon, mal mesurées. Par contre, apporter le bout de plancher que je veux couvrir est un peu embarassant, je me fie à ma bonne étoile et à mon budget. Je prends le moins cher).

On ne rit plus. (expression québécoise qui signale l'insignifiance des propos précédents)

Bon, toujours est-il que, de retour, je me mets ten train de vaporiser mon arbre à fourmis. Je ne sais pas si les fourmis ont réussi à être atteintes du produit, mais je vous garantis que mes souliers et mon oeil gauche seront sans fourmis pour le reste de la semaine.

De bien bonne humeur, je me concentre à remplacer les ampoules de la salle de bain.

La première qui fait une farce (blague) platte (non-avenue) comme quoi les blondes ne sont pas capables de changer les ampoules parce que c'est facile, je lui en mets une pointue là où je pense !!!! Ça l'éclairera sur cette chiante question.

Bon, alors, première étape, enlever la vieille ampoule. Ce qui rentre doit sortir, dit un proverbe et une parapéticienne d'expérience.

Ouin, mais comment

Trois ans d'université plus trois ans de célibat sont venus à bout du problème des trois ampoules.

Voulez-vous me dire, me faisais-je la réflexion muette, pourquoi la plupart des luminaires sont en nombre impairs et qu'ils vendent les ampoules en nombre pairs ? Toujours est-il que je finis de remplacer les TROIS luminaires avec les deux paquets de deux ampoules et il me reste......

deux ampoules neuves.

Simonac.

J'allume pour vérifier quelle vieille ampoule j'ai remis.

Les trois ampoules fonctionnent.

.......................

C'est la multiplication de la lumière, faisons acte de foi et prenons en note où seront entreposées les ampoules de trop.

Question de les chercher comme on cherche la lumière dans la nuit noire de l'âme, mais qu'on les trouve comme un ado trouve le dernier muffin, celui qui vous revenait de droit, avant de partir pour l'école.

Et pour terminer cet interminable message aussi palpitant qu'un après-midi de nettoyage, la question qui tue :

Est-ce que l'Oxyclean est efficace ?

Mes chaises de cuisine sont recouvertes d'un joli tissu coquille d'oeuf avec un léger carreauté café. Tsé. J'ai sept enfants.

Comme disait une amie juste un peu plus réaliste que moi, mais à quoi as-tu pensé quand tu les as achetées ?

Ben, il y avait une jolie fleur dessinée dans le dossier, pis un peu de fer forgé, c'était telllllllllement cute (joli)...

Voilà.

Donc, j'endure les tâches sur mes chaises et j'avais espoir, en écoutant la publicité d'Oxyclean, que je pourrais assoir mes enfants sur du propre.

Verdict :

ÇA MARCHE !!!!!!!!!!!!!!!! Mes chaises sont de nouveau présentables à tout postérieur, qu'il soit chic ou choc !

Que demander de plus ?? Heu, que je sache un jour comment compter les heures du décalage horaire pour faire mes billets à temps ?

mardi 29 juillet 2008

AndiamoTels des méduses au soleil

Lorsque l'on a rien à foutre, doit-on en profiter pour GLANDER ?

J'ai eu très peur que notre cher BLOGBO ne ressemble à ça !



dessin Andiamo (Gericault est d'accord, merci)


Que nenni, nous avons une nouvelle recrue : Maria Echarpe de Laine !

Elle nous vient de la "Belle Province" et nous fournit en billets de qualité. Il est vrai que nos chers "anciens" (anciens de chez BLOGBO, parce que pour l'âge je suis le doyen !) se reposent. Pas tous, j'ai dit : certains (non je ne donnerai pas les noms) quoique...

Les plus courageux, les ceusses qui ne se liquéfient pas sous le cagnard (ça dépend de l'endroit où ils se trouvent, à Paris par exemple... Ben EUH !) continuent d'alimenter régulièrement nos appétits de lecture.

DEBOUT, les damnés de la terre !

DEBOUT, les forçats de la faim !

DEBOUT, ceux qui peuvent encore se lever, saluons ces besogneux du clavier, gloire à eux au plus profond des cieux !

Qui a murmuré : AMEN ?

Dans le même temps, je ne me suis pas trop cassé le fion non plus, un p'tit crobard, cinq ou six lignes de texte (et quel texte), et voilà un billet à bon compte, mais nous sommes en JUILLAOUT (emprunté à Monsieur Boris Vian), alors il me sera beaucoup pardonné.

dimanche 27 juillet 2008

Tant-BourrinDans la tête de Tant-Bourrin

Eh oui, les amis, je suis toujours en vacances et, d'ailleurs, à l'heure où vous lisez ce billet, je suis reparti sur les routes pour une semaine de glande d'introspection régénératrice.

Mais rassurez-vous, je pense toujours à vous, chers lecteurs. La preuve : je vous ai concocté un petit film de vacances dans lequel je pense bien à vous !




vendredi 25 juillet 2008

Saoul-FifreMa poul' qui saut' du pigeonnier

Ma poul' qui saut' du pigeonnier...
(Sur l'air de Ma poule n'a plus qu' vingt-neuf poulets )
Allongeons les ai-ailes
Allongeons les ai-ailes
Allongeons les ailes, les ailes, car la marche est hau-aute !
Allongeons les ailes, les ailes, car la marche est hau-aute !

Deux poul's qui saut'nt du pigeonnier...
Deux poul's qui saut'nt du pigeonnier...
Allongeons les ai-ailes
Allongeons les ai-ailes
Allongeons les ailes, les ailes, car la marche est hau-aute !
Allongeons les ailes, les ailes, car la marche est hau-aute !

Tiens, c'est bizarre, elles caquètent comme si elles avaient des poussins (bruit très caractéristique). Je regarde autour, rien. J'écoute, rien, sauf leur irritant caquet de mère possessive. L'une des deux remonte au pigeonnier. Comme ça vole bien, une poule ! Pour une poule, hein, bien sûr ? Comme je lève les yeux, je les aperçois, là-haut, la nichée, la smala, la brochette de pompons dans les tons jaunes. Et ça piaille qu'on les a abandonnés sans vergogne ! Hou ! Mais ils sont bien vifs ? Ils sont nés d'hier, au moins ! Bon ben, va falloir descendre, les pioupious, et je vous préviens : le bon dieu a oublié de vous doter de parachutes.

Quand une poule fait son nid en haut de ma fenière, sur un étroit méplat, juste au bord du vide, le problème ne se pose pas. Au fur et à mesure des naissances, le poussin juste né qui cherche à s'éloigner se ramasse la gueule 3 mètres plus bas. No souçaye, c'est en caoutchouc à cet âge ! Par contre la poule se retrouve devant un fameux dilemme : ou continuer à couver les œufs pas tout à fait prêts, ou bien les abandonner pour s'occuper des petits alpinistes qui viennent de dévisser. En principe elle quitte le nid assez rapidement car l'urgence insistante des cris de la chair de sa chair, une poule ne supporte pas longtemps.

Là le cas est différent, le 1er étage du pigeonnier est grand, plat, avec des tas de cachettes, et le poussin peut le considérer comme son monde définitif. Il ne voit pas pourquoi il irait jouer au plongeur d'Acapulco, avec de la terre bien ferme à l'arrivée, à la place de l'eau, pour corser la prestation. Enfin, tant qu'il n'a pas trop faim ni trop soif. Et pis tant qu'une de ses 2 mères remonte régulièrement l'encourager, le calmer, lui montrer par l'exemple la cascade à effectuer. Ha ça, il est admiratif ! "Bravo maman, super ton spectacle ! Mais pour moi, non merci sans façons, quand j's'rais grand, j's'rais politicien véreux, pas trapéziste".

Ya eu 4 petits courageux qui ont fait le saut de la mort ... indemnes. Mais l'enrôlement patine. La noble carrière de kamikase semble ne plus sourire à la jeune garde, rétive au dépassement de soi. Ils sont là 7, à prendre le soleil, à faire comme si de rien n'était. De temps en temps, l'un s'approche du bord du plongeoir, l'air décidé. Il jette un œil vers le bas, là où ses 2 mères s'égosillent : "Allez, saute, oui, c'est bien, presque ça, fléchis légèrement les pattes et pousse !". "Pas glop, le vide. Mes os sont souples, peut-être, mais ma mutuelle rembourse t-elle si je m'enfonce une épine dans l'œil ?" Et hop, il retourne au nid en attendant qu'un grand lui trouve une solution moins "sport extrême".

Et ses frères et sœurs de se faire des assauts d'amabilité hypocrites : "Mais après toi, je t'en prie, je n'en ferai rien, tu es l'aîné, mais point du tout, montre-moi comment on fait, ô toi qui es si brave...". J'en sens un bien motivé, néanmoins : il trottine sur la piste d'envol, mais arrivé à la toute dernière extrémité avant le grand saut, il panique, rétro-pédale aussi vite qu'il peut, s'agrippe, vacille tel un culbuto pour finalement se stabiliser au bi du bout du bord et décider que la météo n'est pas vraiment idéale pour un baptême de l'air. "Le jeu n'en vaut pas la chandelle vrillée" soupire t-il en s'essuyant la figure et en rejoignant les autres djeun's calés, tenant les murs du pigeonnier en attendant que le temps s'en aille avec le temps.

Et en bas, leurs 2 mères qui s'arrachent les plumes de désespoir.

"Sont-ils cons mais sont-ils cons ?! Tu penses pas qu'on devrait écrire au livre des records ? Juste pour consoler les autres et leur redonner confiance en eux ? Dans un but altruiste, tu vois ?"

Bon c'est pas tout mais le soir commence à tomber, lui, et une nuit là-haut, même avec une mère pour les protéger, les rats vont se régaler. Faut que je les récupère et que je les installe dans la cage à élevage, scellée, grillagée d'acier. J'installe une échelle, je monte avec une caisse et je commence à récupérer mes boules de duvet. Ils sont au moins vieux de 2 ou 3 jours pour courir comme ça et se cacher partout ! Bon je finis par les coincer, ces malins qui auront réussi à descendre gratos sans avoir à plonger en vol libre. Une fois par terre, je me sers des cris furax de mes petits otages, toujours dans la caisse, pour attirer les poules. Elles se répartissent le boulot : l'une reste avec les 4 qui ont sauté d'eux-mêmes, déjà accoutumés au bon vieux plancher des vaches, et l'autre me suit, pour récupérer le restant.

La technique est assez simple : dès que la mère poule est assez près de la casemate où je veux tous les faire rentrer, j'ouvre grande la porte, je pose, devant, un madrier trop haut pour que les poussins le sautent, mets ceux-ci dedans et quand la poule les a rejoint, je referme. Les 4 autres, je suis obligé de les kidnapper un par un, en prenant de sacrés risques car l'amour maternel rend méchante à tout ce qui n'est pas du nid. Hop hop, les 11 poulets sont tous sous leur première mère, mission accomplie. J'ai hésité 1/4 de seconde à mettre la deuxième mère avec eux, mais j'ai eu peur des embrouilles de jalousie, dans une toute petite cage juste prévue pour le premier âge, ça pouvait faire des dégâts.

Et je l'ai sous les yeux, la mère éplorée, cambriolée de ses petits. Cinq jours ont passé et elle a plus que jamais son caquetage inquiet de mère récente. Je lance le grain et elle écarte les ailes en ébouriffant les plumes pour être plus impressionnante, comme si elle avait des petits à protéger de ses congénères. Cooot coot, elle leur parle, elle leur dit de se méfier de tous les méchants qui veulent les mordre, s'en repaître, les enlever pour les revendre dans des pays lointains...

Cowot, cwot, cooot, elle les surveille, elle les compte, s'il y a un absent qui s'écarte, KotKottKkohohot, elle stresse, elle menace l'ennemi illusoire des pires foudres si jamais il osait s'attaquer à ses petits chéris à elle de poussins virtuels.

Et moi, ben j'ai un peu honte de la voir ainsi se rengorger dans sa folie douce.

mercredi 23 juillet 2008

Mam'zelle KesskadieAvoir du nez ou pas

C’est reparti comme en quarante.

Mais non, je n’ai pas encore trouvé d’hommes qui aime assez le risque pour être seul avec moi un soir. On ne sait jamais ce qui peut arriver avec une ogresse munie d’une fourchette.

Or l’ogresse que je suis est invitée à un mariage en fin de semaine. Manque de pot, j’ai pas encore trouvé de chums, depuis au moins sept jours que je cherche l’âme soeur.

Alors, pour compenser, j’ai fait de folles dépenses sur ma carte de crédit. Finalement, mon épitaphe sera : "A force de tout mettre sur la carte, elle s’est mise dans le trou".

Ce qui pourrait arriver plus vite que prévu, puisque je m’exerce à marcher avec des talons hauts.

C’est un sport qui peut toujours servir, non seulement pour le mariage des autres, mais qui sait, pour le mien aussi, vu que je me suis abonnée à un site de rencontres. Ah ! Mais c’est que je suis moins naïve qu’au départ. J’ai quelques mises en garde dont :

Premièrement, ne jamais répondre aux messages si on n'a pas vu la photo.

Je l’ai appris d’expériences. Voyez vous-même.

Le premier correspondant qui n'avait pas sa photo me dit, m'écrit plutôt : "je te montre ma photo, mais seulement sur MSN".
"Pas de problèmes", que je lui dis.

Si vous lui aviez vu le nez !!!!! Avec un de ses bouts roses, sûrement alcoolo le dit homme. On ne voyait que ça de son visage. Pour sûr, il avait des mouchoirs grands comme des draps.

Pour la moustache, là, c’était plutôt mal entretenu et pas très coupé égal. Mais le pire, c’est qu’on ne lui voyait que la lèvre inférieure, et ça, je vous avoue, que pour vouloir embrasser ça, faut être en manque. On aurait dit qu’il avait mangé une de ces paires de baffe tellement c’était enflé.

Mais, polie, je me limitais à un : "comme tu as un grand nez !"

Il me répond : "c’est pour mieux que tu le sentes, mon enfant".

Là, j’ai eu un doute. Le nez, c’est à lui. Pourquoi donc je lui sentirais le nez, à ce pervers ?

"J’adorerais embrasser ta chatte", qu’il continue.

Avec la babine qu’il avait, me surprendrait que ma pauvre Fantine le laisse approcher à vue de nez

Pour faire la conversation, je lui demande s’il a un chat à la maison.

Ben, pour toute réponse, le cuistre demande : "là, maintenant, tu es habillée comment ?"

Superficiel en plus. "Chandail de laine, jeans." Je soupçonne qu'il aime vraiment mettre son nez dans l'intimité des autres pour être curieux comme ça !

Il répond : "mmmmmmmmmmmmmm"

Un bègue. Décidément, son cas empirait, j’ai laissé tomber le Cyrano.

Un doute me poursuit pourtant sur cette conversation. Il y a quelque chose qui sentait mauvais.

Bon, alors, toujours est-il qu’il faut aller à ce mariage, que je n’ai pas encore d’accompagnateurs et qu’il fallait bien trouver une robe qui allait avec le seul chapeau qui m’allait. Allez hop, quand faut y aller, faut y aller, pour l’allée nuptiale de ma copine.

Stratégique, je visais les robes en solde. Évidement, il n’y a jamais mon point. Oui, d’accord, à la grandeur que je porte, on pourrait dire les points, mais ne soyons pas tatillons sur le bedon.

La vendeuse apporte un quelque chose qui semble faire vieille fille qui s’en va à un mariage mais qui n’en pas encore désespérée ni retraitée, mais hélas, il manque un point à mes points requis. Elle me dit : "la jupe est un point trop petit, mais faite" (elle voulait dire faite grande), mais moi, j’ai complété : "faites un effort".

L’effort fut vain. Ce n’était pas ça.

Et pas ça. Ni ça. Rien ne (me) va plus.

Vous croyez aux miracles ? Parce que je vous aurais engagé dans une chaîne de courriels de prière à Ste-Couture. Ou vous transférez, ou votre pantalon se découdra, votre bouton cédera et votre jupon dépassera. (Comme Brigitte Bardot, dans le film où elle était montée sur une chaise pour faire la démonstration du fil qui peut céder, qui peut retracer la scène ? C’est du grand art. Non, ce n’est pas le truc avec Jeanne Moreau où elles se décousaient sur scène. Autre chose.)

Rassurez-vous, j’ai trouvé, acheté et je porterai.. au crédit comme au mariage.

Donc, ne vous reste à prier que pour mon prince charmant et demandez qu’il n’ait pas trop un grand nez, ça ne fait décidément pas de belles photos.

mardi 22 juillet 2008

AndiamoQue la montagne est belle

Jean Ferrat l'a chanté, j'ai osé faire quelques photos, un p'tit billet de vacances, un peu de farniente, vacances obligent, mais y'en a des qui se reposent VRAIMENT...

Alors pourquoi pas ?


Le matin quand je me réveille j'ai ÇA devant les yeux... J'ai connu pire ! (pour indication, de gauche à droite : le rocher Badon, 2912 mètres, le rocher blanc, 2928 mètres, massif de Belledonne, Le Pleynet, ISERE)


Parterre de lupins, ils fleurissent, de mi-juin environ, à début juillet.


Voilà un lac qu'il est bien ! Le lac d'Aiguebelette, embarcations à moteur... INTERDITES ! Seules autorisées, les embarcations à moteur électrique... Quel calme ! En plus, le lac n'est pas alimenté par des glaciers, ni par des névés, ce qui fait que son eau (bleue ou turquoise selon les endroits) est à bonne température, un régal !


Le bonheur de patauger... Ma p'tite fillotte apprécie beaucoup !


Le temps change très vite, après une nuit d'orage... Il a neigé à 2000 mètres, gare au randonneur parti en TONGS ! Mais bon je vous l'ai déjà dit : la nature a horreur des cons !


Toujours au Pleynet, de gauche à droite : le pic des Cabottes 2732 m. Le pic de l'Apparence 2714 m. Le pic de la Belle Etoile 2718 m. Splendide, n'est-il-pas ?


Une tite dernière, en montant au Pleynet, une route en lacets, comportant sept virages en épingle à cheveux, on aperçoit les aiguilles d'Argentières, elles frisent les 4000 mètres tout de même !

Pourtant que la montagne est belle...

dimanche 20 juillet 2008

Tant-BourrinPetit devoir de vacances

A la lecture de vos commentaires, je sens poindre, en cette période estivale, un certain ramollissement de vos pourtant faibles capacités intellectuelles. Votre cerveau semble fondre lentement comme une glace fraise-pistache abandonnée en plein cagnard.

J'ai donc pensé qu'un petit exercice intellectuel ne pourrait que vous être bénéfique en sollicitant quelque peu vos synapses assoupies et ai donc concocté un petit problème - de saison - niveau CM1, voire CE2.

Allez, c'est parti pour l'énoncé, je relève les copies dans un quart d'heure !


Un vacancier s'apprête à prendre la route et à parcourir 580 km au volant de sa voiture pour rejoindre son lieu de villégiature. Son véhicule est doté d'un moteur thermique à explosion dont le rendement moyen est de 20% et émet 148 gCO2 par km en moyenne pour une masse totale en charge de 0,82 t.

Au moment de partir, il sent poindre en lui une envie d'aller aux toilettes pour déféquer.

La masse de la matière fécale dans ses intestins est de 320 g.

1°) En supposant que le vacancier renonce à déféquer avant son départ, calculer l'énergie, puis les émissions de CO2 nécessaires au transport de la matière fécale dans ses intestins jusqu'au lieu de villégiature.

2°) On considère maintenant dans le calcul les éléments suivants :

- d'une part, l'envie persistante de déféquer provoque une certaine tension nerveuse et donc une conduite moins souple du vacancier avec, à la clé, une surconsommation de carburant de 6,5% en moyenne sur l'ensemble du trajet ;

- d'autre part, en raison d'une journée rouge dans le sens des départs, le quart d'heure de retard passé à déféquer aux toilettes augmenterait de 11% la probabilité d'être pris dans des embouteillages sur le premier tiers du parcours avec, à la clé, une surconsommation de carburant de 12,5% sur ce tronçon, puis, la route se libérant au-delà et l'énervement du conducteur (et donc une conduite moins souple) se résorbant progressivement, une surconsommation de carburant variant linéairement de 7,5% à 0 sur les deux tiers restants du parcours.

Dans ces conditions, d'un point de vue environnemental, le vacancier a-t-il intérêt à déféquer avant de prendre la route ou à se retenir jusqu'à son lieu de villégiature afin de minimiser les émissions de CO2 ? On négligera dans le calcul l'effet de serre du méthane émis dans les flatulences du vacancier.

3°) On envisage maintenant la possibilité pour le vacancier de s'arrêter en cours de route sur une aire de repos pour déféquer dans les toilettes. Calculer le kilométrage optimal auquel le vacancier devrait déféquer pour minimiser les émissions globales de CO2.

4°) Que devient cet optimum si on considère maintenant une probabilité de 35% pour que le vacancier fasse tomber les clés de sa voiture dans le trou des toilettes à la turque et mette une demi-heure à les récupérer et à se laver ?

5°) Calculer la probabilité pour que le vacancier conclue que l'on est dans la merde vis-à-vis de la problématique de l'effet de serre.

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