Blogborygmes

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samedi 12 mai 2007

Tant-BourrinMon prochain album (3)

Vos réactions sur l'extrait de mon prochain album que je vous ai livré récemment m'ont donné à réfléchir, tout autant que celles sur la première mouture.

Voilà. Je me suis dit que si je n'arrivais pas à convaincre des boeufs auditeurs moyens tels que vous, jamais je n'arriverais à refourguer des quintillions d'albums à la masse bovine innombrable de mes fans à travers le monde et la galaxie.

Bref, j'ai passé le projet de pochette à la broyeuse et j'ai benné toutes les bandes, histoire de repartir complètement sur de nouvelles bases, plus en harmonie avec mon moi profond et surtout plus proche des goûts de chiotte du public.

Bon, évidemment, dans l'histoire, mon producteur est devenu hystérique et est parti en claquant la porte, non sans avoir ravagé au préalable la moitié du studio d'enregistrement. Bah, ce ne sont pas les producteurs qui manquent : j'en ai aussitôt repéré un qui passait par là en blouse bleue et tenant - on se demande pourquoi - un balai en main. Nonobstant le fait qu'il ne parlait apparemment qu'espagnol et n'avait pas l'air de comprendre ce que je lui voulais, je l'ai installé derrière la console et nous avons entamé de nouvelles sessions d'enregistrement.

Et aujourd'hui, je suis assez fier de moi : le résultat est top-moumoute de la mort qui déchire sa race. Et le nouveau projet de pochette est à l'avenant. Je sens que je vais pulvériser le Billboard avec ça !

Tenez : regardez et écoutez-moi ça... Ça pulse grave, hein ?




Cliquez sur l'image pour voir la pochette en grand


Tant-Bourrin - J'ai une fièvre de cheval (extrait)


J’suis un cheval à vapeurs
J’ai l’haridelle en chou-fleur
Des selles d’une drôl’ de couleur
Ho, ça fait peur !

Des douleurs dans l’étalon
Ça m’hippique, équestre donc ?
Je m’en ronge les hongres
Ça tourne éperon

Je n’suis pourtant plus
Un jeune poulain
J’suis palefrenier venu
Mais j’me sens pas bien
Alors je hennis

J’ai une fièvre, j’ai une fièvre de ch’val
Ça coule par mes naseaux
J’ai une fièvre, j’ai une fièvre de ch’val
J’ai besoin d’un véto

(Téléchargeable directement ici)


Hem...

De méchantes langues (toujours les mêmes) viennent à nouveau ternir mon enthousiasme : il paraîtrait (l'emploi du conditionnel est particulièrement adapté) que ce projet ressemblerait un peu trop à ceci...

Pffff, franchement, vous trouvez, vous ?

vendredi 11 mai 2007

Saoul-FifreHumeurs

J'étais raviravi que Manou propose une journée de congé blogborygmeux vu que j'étais sec de chez poussière du désert, à pas pouvoir aligner 2 mots. J'ai commencé à écrire "Il..." mais sans pouvoir aller plus loin.

Ça m'arrangeait, donc.

Mais ça ne changeait rien à mon gros problème : le foin ne s'est pas vendu cette année. Mon hangar est encore à moitié plein et le foin nouveau débarque. Je dois pouvoir faire de la place pour la première coupe, mais ensuite la situation est bloquée.

Oui mais mon amie la plus ancienne, ou l'une des, on se connaît depuis la 4 ième, s'est annoncée avec son copain pour le week-end de l'Ascension ! Et ça, c'est une bonne nouvelle, et rare, car elle mène une vie speedée d'hyperactive et travaille même pendant ses vacances, alors je prends ça comme un honneur.

Par contre, c'est dingue Calune a essayé de m'affubler d'un surnom ridicule en insistant lourdement pendant 2 ou 3 mails, et de la voir s'offusquer de "la Calune", comme l'appelle Bof, ça me fait tout drôle. 2 poids, 2 mesures q:^) ? Bon, c'est vrai que "la Marrrie", en roulant les R et en les mouillant, ce n'est pas trop valorisant, mais faut voir le contexte : "la Jeanne" de Brassens, ne rabaisse pas du tout son héroïne, "la Marie-Jeanne s'est jetée du haut du pont de la Garonne", c'est émouvant, prenant ? "L'Aziza", c'est mignon, aussi ?

Bon, d'accord, notre chèvre Aziza, on se permettrait pas de l'appeler "L'Aziza", nos animaux, on les respecte q:^) !

Mais ensuite on a eu la visite d'un voisin chargé de cartons bourrés de vieux Inrockuptibles et de vieux Raggas ! Sympa le cadeau. Et puis aussi un livre de De Caunes et Algoud, ça ne se refuse pas, c'est cool.

Ce qui fout les boules, en revanche, c'est que j'ai pas retrouvé mon mâle canard en revenant de congé. J'en avais plein, tant, que j'en ai donné, qu'on s'est goinfré avec, et puis l'erreur : t'en gardes qu'un et un chien te le bouffe.

À l'inverse, j'ai désormais le sourire car j'ai modifié le branchement électrique du forage. Désormais, pour ne pas qu'il prenne la foudre, je le débranche de l'intérieur de la maison, alors qu'avant, il fallait que je sorte de nuit, sous la pluie torrentielle, les éclairs et les coups de tonnerre. Ya du mieux.

Mais les glandes, les vraies, les grosses glandes, probable que l'aut' Zébulon à ressort , l'aut' nain de cour monté sur trampoline (Merci Loïc) ou celui qui est prèze à la place du prèze , ne soit pas innocent de leur ampleur...

En Mai, chante ce qui te plaît, ben là, c'est du blues.

mercredi 9 mai 2007

ManouPetit cours de couture





Vous vous sentez très bien. La transe, l’euphorie primale, le nirvana. Vous n’êtes pas le Messie mais n’en êtes pas loin. Moment idéal pour quelques instants de couture. Je partage donc avec vous cette tradition familiale héritée de ma grand-mère maternelle et myope.

Ingrédients :

- 1 aiguille à tricoter
- 1 perceuse à percussion
- 2 litres d’huile d’olive vierge extra
- 3 nains de jardin et Blanche-neige

Préparation :

En évitant soigneusement l’appel de la cuisine ou de tout autre devoir familial, attrapez la vielle boîte à couture héritée de votre aïeule. Sortez en une aiguille à tricoter et dirigez-vous vers le jardin ou vous attendent Blanche-neige et les sept nains en plâtre peint. Attachez Atchoum, Grincheux et Dormeur à votre ceinture et entamez une danse effrénée autour de Blanche-Neige.

Si Blanche-Neige reste de marbre, arrosez la d’huile d’olive vierge extra. Si elle ne fait toujours aucun geste, tapez lui sur l’épaule avec la perceuse à percussion en marche. A ce moment, en général, Blanche-Neige éclate.

Creusez-lui une tombe avec l’aiguille à tricoter. En 4 heures tout devrait être plié. Votre voisin vous regarde d’un œil mauvais. Offrez-lui Timide en visant les yeux. Jetez ensuite Atchoum au ventre de votre voisin avant de lui introduire Dormeur dans l’oreille gauche.

Oui, maintenant tout devient possible.

Suggestion :

- Au cas ou Blanche-Neige manifesterait des signes d’inquiétude lors de votre danse, assurez-vous qu’il ne s’agit pas du chat du voisin. Plus particulièrement avant d’utiliser la perceuse.

mardi 8 mai 2007

Tant-BourrinCigares et cigarillos

Je suis un cigare havane
Originair’ de Cuba
Où entre deux champs de cannes
J’suis né d’un plan de tabac

Dans mon coffret luxueux
A la douc’ senteur boisée
J’étais peinard et heureux
Jusqu’au jour où j’l’ai croisée

Ell' venait d’sortir de boîte
Et arpentait le frottoir
Je m'suis senti dev’nir moite
Malgré la fraîcheur du soir

C’n’était pas un’ cigarette
Mais elle était bien roulée
Non, c’était une allumette
Mais ell’ m’a tourneboulé

Cigares et cigarillos
On n'se méfie jamais assez des allumettes
Cigares et cigarillos
Elles ont vit' fait de vous mettr' le feu à la tête

Pourquoi me suis-je attardé
En cet instant éphémère ?
Elle m’a juste regardé
Et il y a eu un éclair

Bien qu’ayant la bague au doigt
Mon cœur s’est fait brasero
Prêt à rejouer, ma foi
Le mariag’ de Cigaro

Cigares et cigarillos
On n'se méfie jamais assez des allumettes
Cigares et cigarillos
Elles ont vit' fait de vous mettr' le feu à la tête

Et j’ai plongé dans le gouffre
Je m’suis laissé allumer
Cet amour sentait le soufre
Il est parti en fumée

Car ell’ s’est vite assombrie
A fermé ses yeux de braise
Puis m’a quitté sans un bruit
En dansant la Havanaise

Cigares et cigarillos
On n'se méfie jamais assez des allumettes
Cigares et cigarillos
Elles ont vit' fait de vous mettr' le feu à la tête

Le vent salé de septembre
A balayé mon parfum
Il a emporté mes cendres
De moi il ne reste rien

Gare au feu, gare aux émois
Il ne faut pas mégoter
Etre fumé, croyez-moi
Nuit grav’ment à la santé

Cigares et cigarillos
On n'se méfie jamais assez des allumettes
Cigares et cigarillos
Elles ont vit' fait de vous mettr' le feu à la tête

Cigares et cigarillos
On n'se méfie jamais assez des allumettes
Cigares et cigarillos
Elles ont vit' fait de vous mettr' le feu à la tête



Comme je n'avais aucune envie d'écrire en ces heures sombres, j'ai ressorti une énième vieillerie du fond du tiroir, un texte de chanson hélas jamais mis en musique. S'il y a des amateurs... (je prends 50% des royalties)

lundi 7 mai 2007

Saoul-FifreVue de mes chiottes

Vous savez comme c'est dur de trouver régulièrement un sujet de billet, ou si vous ne le savez pas, vous vous en doutez. À part Bof, qui trouve des idées comme d'autres trouvent des billets par terre, heu non, c'est l'inverse, le tout-un-chacun de base sue sang et eau devant la page glabre de son mot initial. Aujourd'hui, je ne me suis pas cassé la gargoulette, je me suis juste contenté de rebondir sur le billet de Manou, et je parle d'ailleurs sous son contrôle, puisqu'elle les a utilisés, nos chiottes.

Et après s'être dégagé les intestins, je suis sûr que, comme nous, elle a jeté un coup d'œil par le fenestron, et que cette vue dégagée a renforcé chez elle un sentiment de paix intérieure, de contingence accomplie et d'harmonie, d'appartenance au grand Cycle de la Vie.

Au centre de la photo, qui n'est pas très claire car le mistral fait trembler l'air, aujourd'hui, on aperçoit un château. Il se trouve que Margotte et moi avons mangé 2 fois "au château". Nous étions sur la grande terrasse, encombrée de bronzes monumentaux exprimant avec évidence une mégalomanie assumée, accoudés à la balustrade, et je dis au maître de maison :

- "Tu as une chouette vue, mais tu vois, on habite juste en face et la notre est plus belle car nous, nous voyons ton château..."

Il haussa les sourcils et me regarda d'un air mi-chou mi-raisin.

Il se demande sans doute encore si je me foutais de sa gueule.

dimanche 6 mai 2007

ManouBateaux sur l'eau





Voilà ce que je ne vois pas lorsque j'ouvre ma fenêtre.

samedi 5 mai 2007

Tant-BourrinCold-dog

Les maîtres de Pitouk, après l'avoir perdu,
Mirent le cap à l'est pour faire un beau voyage
Et apaiser leur peine et leur coeur tout fendu.
Mais, passant en Ukraine, aux milieu des herbages,
Ils virent un spectacle assez inattendu :
Un cadavre de chien gisait dont le pelage,
Verdi de moisissure, las, sans malentendu,
Leur évoquait celui de leur toutou volage.
Le mari ne sut plus alors, tout éperdu,
Que ressasser sans fin cette terrible image
A sa femme Zoa, dans des pleurs répandus
Sur le corps de Pitouk, comme un ultime hommage.

Moralité :
Zoa, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Ha, vise-le, ouais, vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Oui, ah, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Ah, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !



Bon, je reconnais
que ça ne s'arrange pas !

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