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vendredi 23 octobre 2009

Tant-BourrinDétritus (à la décharge)

Un petit mouchoir en papier
Avec des fleurs bleues imprimées
A côté d’un vieux pneu crevé
Tout crevé d’avoir trop roulé
Vieux nounours, oreille déchirée
Enfants grandis, plus de bébé
Canette de bière écrasée
Bouts de plastiqu’ cassés, craqués

Un bouquet de roses, tout fané
Amour fini, tout oublier
Un vieux paquet de clop’ vidé
Une boîte de conserve éventrée
Une carcass’ d’auto, toute rouillée
Fin du voyage, fini d’rouler
Des papiers gras éparpillés
Désolation et saleté

Moi aussi j’suis crevé
Déchiré, écrasé
Cassé, craqué, fané
Tout rouillé, oublié
Je n’me sens bien qu’ici
Quand j’serai mort, amis
Enterrez-moi à la décharge
A la décharge

Vieux habits troués, tout usés
Chiffons démodés, trop portés
Un poste d’radio détraqué
Plus d’antenn’, boutons arrachés
Un pauvr’ vélo rouillé, coincé
Mêm’ plus de chaîne au pédalier
Une télé démantibulée
Fin du programme, écran crevé

Moi aussi j’suis usé
Démodé, trop porté
Détraqué, arraché
Rouillé, coincé, crevé
Je n’me sens bien qu’ici
Quand j’serai mort, amis
Enterrez-moi à la décharge
A la décharge

Un petit mouchoir en papier
Avec des fleurs bleues imprimées
A côté d’un vieux pneu crevé
Tout crevé d’avoir trop roulé
Vieux nounours, oreille déchirée
Enfants grandis, plus de bébé
Canette de bière écrasée
Bouts de plastiqu’ cassés, craqués

Moi aussi j’suis crevé
Déchiré, écrasé
Cassé, craqué, fané
Tout rouillé, oublié
Je n’me sens bien qu’ici
Quand j’serai mort, amis
Enterrez-moi à la décharge
A la décharge




Les lecteurs les plus perspicaces l'auront déjà deviné : je suis encore allé gratté mes fonds de tiroir pour pallier un manque d'idée et de temps pour alimenter le blog. C'est donc une vieillerie que je vous ai servie, datant du temps où j'étais un adolescent plein d'allant et d'optimisme ! :~)

mardi 20 octobre 2009

AndiamoUne belle rencontre

Il y a parfois, au cours d’une vie, de jolies rencontres que vous faites. Rien ne vous destinait à rencontrer telle ou telle personne, et puis une passion ou un hobby commun ont fait que vous vous êtes trouvés.

C’est ainsi qu’à cinquante ans je me suis (re)pris de passion pour le modélisme aéronautique. Tout naturellement, je me suis inscrit dans un club afin de m’initier aux joies du pilotage….

C’est dans ce club que j’ai rencontré René Lombard. C’était il y a une vingtaine d’années, il était alors en retraite et construisait pour son fils Laurent de magnifiques MULTIS (avions réservés à la voltige aérienne, ainsi nommés car ils sont capables de "passer" toutes les figures de la voltige... Multis figures) et autres machines volantes. Laurent m’avouait dernièrement que son père avait sans doute construit cent cinquante avions au cours de sa vie !

Laurent a été durant de nombreuses années champion de France hélicos (F3C), il était autrefois en équipe de France voltige avions (F3 A) et il est passé avec maestria à l’hélico où il brille tout autant !

René un homme discret, ingénieur chez Citroën, capable de concevoir, dessiner puis exécuter des ensembles complexes. Un homme effacé, mais lorsque vous abordiez une discussion technique avec lui, vous vous rendiez compte immédiatement des compétences du Monsieur, et ceci sans fanfaronnade, naturellement. La précision, la technologie : sa tasse de thé !

René nous a quitté un triste matin, discrètement, sans bruit, sur la pointe des pieds oserais-je écrire, il ne s’est pas réveillé. Je ne dirai pas qu’il a eu une belle mort, la mort n’est jamais belle, mais il a eu une mort douce.

Quand la camarde ne prévient pas, c’est dur, très dur. Son épouse Monique et son fils Laurent ont eu beaucoup de courage.

Le voici en compagnie de son fils Laurent, il était son coach comme on dit de nos jours, c'est-à-dire qu’il lui annonçait par avance les figures du programme à exécuter. Il était également son conseiller et son soutien, il n’y a pas de hasard, un champion c’est avant tout un noyau familial solide.


AVION : EXTRA 350 S, Envergure 3 mètres, Poids 17Kgs, Motorisation 150cc. Flat-Twin 2 temps. Carburant : essence.


Sur cette photo, Laurent répétait un programme de voltige grands modèles car il était invité au T.O.C (Trophy Of Champions) une compétition qui se déroulait aux Etats- Unis et à laquelle étaient conviés les meilleurs pilotes mondiaux. Sur cette photo il exécute un : TORQUE ROLL. Laurent avait réalisé cette fois-là le meilleur programme libre, accompagné par la musique "unchained melody", un programme magnifique ! La descente en vol "tranche", c'est-à-dire les ailes à la verticale, et ce en spirale descendante parfaite… Une figure qui n’est pas à la portée de n’importe qui, surtout avec un avion de trois mètres d’envergure pesant dix-sept kilos.




Concevoir et construire des avions n’étaient pas les seuls talents de René. Deux ans avant de nous quitter il s’était pris de passion pour le modélisme ferroviaire !

Voici quelques photos des motrices qui avaient été réalisées par ses soins, il en avait tracé les plans, puis exécuté toutes les pièces. Les métaux employés : cuivre, laiton et bronze, c’est ce que nous appelons des métaux nobles. Certaines pièces ne mesurent qu'un millimètre de diamètre. Il m’avouait avoir été contraint d’en refaire plusieurs, car celles-ci parfois se perdaient, s’échappant du mandrin du tour !






La plus grande des motrices mesure : 340 millimètres.


Quelle patience ! Et quelle compétence aussi ! Ayant tâté de la machine-outil pour les besoins de mon métier, je vous assure qu’à ce niveau c’est du grand art.

Et pour conclure je dirai que ce fut vraiment une belle rencontre.

samedi 17 octobre 2009

Saoul-FifreL'inédit retrouvé

D'après mes estimations, andiamo et moi avons pensé à ce cher Daudet au même moment et, comme je ne crois pas au hasard, j'y vois plutôt le signe d'une communauté d'esprit, d'une transmission de pensée entre frères de hauteurs de vue similaires, Blogbo fonctionnant comme une ruche ou une fourmilière, capteurs bloqués sur la même longueur d'ondes. Toujours est-il que je considère moi aussi que les Lettres de mon moulin sont un must parmi les bijoux de la littérature. Je les relis souvent, les vois comme un but inaccessible à atteindre et bien sûr je n'accorde aucun crédit à ces bruits de chiottes qui osent insinuer que les 3/4 de ces merveilles ont été écrites par ce @#%£?§X* de Paul Arène, vil imposteur, voleur, faquin, vampire parmi les pires...

Je me régale avec "Les vieux", ou "Les étoiles", je frissonne encore avec "L'homme à la cervelle d'or" ou "Les trois messes basses".

Et puis, c'est pas de blague, j'habite pas loin du tout de Pampérigouste. Alors je suis un peu au courant de ce qui se trame dans la provensphère et justement, dans un vieux mas pas loin, dans le grenier, un paysan a retrouvé une nouvelle que personne ne connaissait. Les spécialistes sont venus vérifier, l'écriture, le papier, l'encre, tout est d'origine et elle est bien de ce sacré Alphonse, estampillée et tout. Si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à venir en Arles, elle est exposée au Muséon Arlaten.

Alors voilà, puisque vous avez été sages et que vous aimez bien Daudet, je vous l'ai recopiée.

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mercredi 14 octobre 2009

Tant-BourrinBrouillon de culture (4)

Je n'ai que trop tardé, depuis les numéros un, deux et trois, à venir vous dispenser de nouveau dans ces colonnes mes conseils culturels délicieusement avisés qui vous permettrons de briller dans les salons où l'on cause.

C'est aujourd'hui chose faite : j'ai été piocher dans ma bibliothèque quelques-uns des chefs-d'oeuvre de la littérature mondiale que tout honnête homme se doit d'avoir lus pour ne pas passer pour un plouc mal dégrossi.





Zizis dans le rétro - Raymond No-Queue

Zobie, une petite chipie délurée de douze ans, doit rester quelques jours à Paris chez son oncle Gabriel, pendant que sa mère se fait décalaminer le pot d'échappement avec son amant. En arrivant à Paris, Zobie n'a qu'une envie : voir un maximum de zizis, histoire de rattraper le retard pris sur sa mère. Mais malheureusement, le tonton Gabriel, qui travaille comme danseuse de charme, n'a pas envie de lui exhiber ses pendeloques.

Un matin, Zobie fait une fugue et décide d'aller visiter seule les quartiers chauds de la capitale. Hélas pour elle, son jeune âge lui barre l'accès de la plupart des établissements et sa quête de zizis reste vaine. A la tombée de la nuit, son oncle la retrouve et la ramène en taxi à la maison. Sur le trajet, pendant la traversée du bois de Boulogne, le taxi croise une floppée de jeunes hommes vendant leurs charmes qui ouvrent largement leurs manteaux dans la lumière des phares pour appâter le client. Hélas, Zobie s'est endormie et ne profite pas du spectacle. Les zizis de ses rêves disparaissent peu à peu dans le rétroviseur de la voiture sans qu'elle n'en ait eu conscience.





Selles du baigneur - Albert Couenne

Ariane Daube, jeune espoir du cent mètres papillon, a épousé Adrien Deumer, un expert-comptable qui travaille à la Société des Natations, sous les ordres de Socrawl, un séducteur-né. Ce dernier a comme une fusée dans le bas-ventre quand il voit la belle Ariane et il décide de la séduire. Comme il ne souhaite pas que celle-ci succombe à l'irrésistible attrait de son seul physique, il se déguise en vieux baigneur incontinent et va se promener sur la plage où elle parfait son bronzage. Ariane ne prête aucune attention à ce vieux laid qui passe et repasse plusieurs fois devant sa serviette. Socrawl se décide alors à mettre le paquet : il s'accroupit et défèque sur le sable devant les yeux horrifié de la belle qui s'enfuit aussitôt. Socrawl enlève son déguisement et lui déclare sa flamme malgré tout.

Commence alors une torride passion. Quelques mois plus tard, Socrawl enlève Ariane et l'emmène s'entraîner en Californie en vue des prochains Jeux olympiques. Mais, peu à peu, la passion s'étiole et l'ennui s'installe. Socrawl finit même pas devenir violent face aux mauvais chrono de sa protégée. Un jour, marchant par inadvertance sur une crotte qu'un chien avait laissée sur la plage, il y voit le symbole de l'impasse de leur passion. Ils décident alors tous deux de se rendre à l'agence France Telecom la plus proche et de s'y suicider.





Les nains sales - Jean-Paul Tartre

Hugo, un jeune intellectuel bourgeois, a intégré deux ans plus tôt le FLNJ (Front de Libération des Nains de Jardins). Chargé par l'organisation d'une opération délicate, à savoir aller dérober les nains de jardins dans l'enceinte même du Palais de l'Elysée, sa mission échoue lamentablement après qu'un des nains se soit débattu et ait donné l'alerte : il s'agissait - cruelle méprise - du Président de la République lui-même. Libéré après vingt-quatre mois de prison, une autre membre du FLNJ doit s'assurer qu'il n'a pas été endoctriné par les forces de l'ordre sarkoziennes et est récupérable pour de nouvelles missions.

Comme Hugo ne sait que répondre "il faut travailler plus pour gagner plus" quelle que soit la question qu'on lui pose, il est exécuté par un tueur du FLNJ de deux chamallows dans la tempe.





Les aventures d'Obscène Lupin - Maurice Lepatrèblanc

Obscène Lupin, mythomane cambrioleur, fait montre de ses talents d'escroc notoire et sans scrupule dans de nombreuses aventures, dans le cadre des Années Folles de la finance. Son cynisme, sa morgue, son goût du tape-à-l'oeil et sa soif de pouvoir font merveille et l'aident à renverser tous les obstacles qui osent s'élever devant lui. C'est également un séducteur, très apprécié des femmes qui apprécient les grosses liasses de billets affichées avec ostentation. Un héros moderne et indémodable à la fois.

dimanche 11 octobre 2009

AndiamoLes moulins à vent





Ce sont les lapins qui ont été étonnés...

Depuis si longtemps qu'ils voyaient la porte du moulin fermée, les murs et la plate-forme envahis par les herbes, ils avaient fini par croire que la race des meuniers était éteinte, et, trouvant la place bonne, ils en avaient fait quelque chose comme un quartier général, un centre d'opérations stratégiques : le moulin de Jemmapes des lapins...

Alphonse Daudet (les lettres de mon moulin)

Combien de fois ai-je lu ce magnifique recueil de contes et nouvelles à mes enfants et petits enfants ?

Des trois messes basses, en passant par le curé de Cucugnan, sans oublier la cabro de Moussu Séguin : qué se battégue touto la neui... e piei lou matin lou loup la mangé !

Mais celle qu'ils préféraient, c’était incontestablement la mule du pape et son fabuleux coup de pied au cul donné (à juste titre) au Testin Vedet : "et l’on vit la fumée jusqu’à Pampérigouste !"

Et que dire de l’élixir du père Gaucher ! Brave père blanc qui se prenait chaque soir une murge afin de retrouver la recette d’une liqueur autrefois élaborée par sa grand-mère.

Les jolis moulins de Provence m’ont donné l’idée et l’envie d’en parler, de les sortir de leurs oubliettes, leur rendre leurs ailes afin qu’ils s’envolassent.

Le moulin de maître Cornille : je soupçonne Monsieur Daudet d’avoir connu et peut-être fréquenté un brave meunier, fier et meurtri, dont il s’était inspiré.

Ainsi je vous ai dessiné le joli moulin de Daudet à Fontvieille… Enfin ça n’est pas exactement le sien, puisqu’il est en ruines, mais son frère jumeau... Faisons comme si.

Savez vous qu’au début du XIXème siècle 3000 moulins à vent étaient en fonction dans le nord de la France ?

Aujourd’hui, beaucoup ont disparus ou sont en ruines, mais certains sont encore entretenus pour notre plus grand plaisir.



Quant aux moulins Hollandais, ils ont été construits en bois. Ils servaient surtout à rejeter l’eau en dehors des digues, grâce à des pompes actionnées par l’arbre rotatif des dits moulins, ceci afin d’obtenir plus de terres cultivables (les polders) et protéger les populations des inondations.

C’est ainsi qu’au XIIIème siècle naquit Amsterdam contraction de Amstelledamme (digue sur la rivière Amstel)



Les moulins de Grèce et du Portugal possèdent un système à "vergues enroulées".

Ce système possède au moins huit vergues. La forme triangulaire des voiles est caractéristique, on pouvait réduire ou augmenter la surface des toiles, c'est ce qu’on appelle dans la marine à voiles "les ris", selon la force plus ou moins grande du vent.

En Crète, ce système est toujours utilisé afin de pomper l’eau servant à irriguer les cultures.



Moulin Grec

Et voici son alter ego le moulin à vent Portugais. Comme quoi, mêmes problèmes, mêmes solutions !

Et enfin les moulins à vent du troisième millénaire, ceux qui ne brasseront pas de l'air pour rien, à l'inverse de nombre de nos politiciens.

Ces élégantes éoliennes géantes qui sans relâche nous fourniront (peut-être) l'énergie dont nous sommes tous si friands !

Fasse qu'Eole dans sa grande miséricorde nous accorde BON VENT.

Ch'tiots crobards : Andiamo 2009 pour blogbo.

jeudi 8 octobre 2009

Saoul-FifreRahantanplan

Ha les héros ! Le mal qu'ils peuvent faire ! C'est un peu comme la pub, comme les images d'humains parfaits, hommes et femmes, dont nous inondent les magazines consuméristes et menteurs sans vergogne. Ben oui, de gros menteurs, même, car ça se saurait, si en achetant la montre on avait en prime la nana de la photo ?

Et si en s'abonnant à Rahan-gadget on devenait beaux, musclés, inventifs, adroits, respectueux des droits de l'homme et de la femme, courageux ? C'est l'arnaque absolue, moi je vous le dis. L'emballage ne correspond pas au produit à l'intérieur. Yen a qui voient dans Rahan le militant communiste parfait dans une société idéale. Comme Rahan "ne tue jamais ceux-qui-marchent-debout", j'émets déjà un gros doute à la base. À l'époque de Pif et de la russie soviétique, c'étaient plutôt les soumis, ceux qui "marchaient-à-quatre-pattes", que l'on laissait tranquilles. Et même à l'heure d'aujourd'hui, ce sont les grandes gueules au verbe libre, genre Anna Politkovskaïa, que l'on assassine.

Tel que vous ne me voyez pas, j'ai acheté les premiers numéros et j'ai eu le "coutelas" de Rahan et son collier de griffes. Du beau plastoc respectant comme il faut les normes de protection de l'enfance. Au bout d'une demie-heure d'efforts infructueux à essayer de couper les pattes d'une mouche capturée pour l'occasion, j'abandonnai.

Mon copain Rahan m'a beaucoup déçu ce jour là. Si il voulait me faire croire que c'était avec ce couteau de pic-nique qu'il éventrait les longues-crinières, c'était raté. Non, j'ai cassé ma tirelire et j'ai acheté un vrai couteau de lancer, inox et polymère, comme celui de Rahan ; mais ma sœur n'a jamais voulu se coucher le long d'un tronc d'arbre, qu'on fasse comme si je la sauvais du peau-de-bois, d'un coup précis dans son œil féroce. Dans l'œil du peau-de-bois, hein ? oui ma sœur aussi avait l'œil féroce, mais c'était pas écrit dans le jeu, enfin je me comprends. Elle avait pas l'esprit Rahan, ma sœur, c'est pas elle qui aurait sauvé les belles Tanaou ou Inoo par altruisme pur, et pas du tout pour les sauter dès que le chef aurait le dos tourné, comme j'en connais qui croient.

On met pas tout en commun, dans le communisme ! Seulement les nouvelles connaissances.

Ah il m'en aura fait faire des conneries, le Rahan, mais ça marchait jamais comme dans le livre, la liane cassait, le radeau coulait, le veau ne se laissait pas dresser et je me laissais enrôler par le sorcier/curé pour tenir un stand à la kermesse.

Mais par delà ces quelques imprécisions dans le suivi de la doctrine rahanesque, je suis fier de pouvoir affirmer haut et fort qu'en temps que digne fils de Crado je suis toujours resté fidèle aux valeurs représentées par chacune des griffes de son collier :

le bavardage, la débauche, la gourmandise, l'ivrognerie et la paresse !

lundi 5 octobre 2009

Tant-BourrinLa rectification

12 février 2062

Mû par je ne sais quelle force, je me décide finalement à m'installer devant le clavier et à écrire. Pour rien, pour personne, juste pour garder le propre fil de ma mémoire. Même si je sais qu'ils n'attendent que cela.

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