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vendredi 18 janvier 2008

AndiamoTronics


Léo Ferré - Chanson mécanisée



Vivent les temps mécaniques
Prend tes claques et tes cliques
Les roses peuvent faner
Dans le coeur électronique
Ça bat pas comme la musique
Qui battait dans l'sablier

Mozart pour faire ses trilles
N'avait ni stylo à bille
Ni plume Sergent-Major
Quand il voulait une plume
Il plumait dans le costume
D'une oie qui passait dehors

Vivent les temps atomiques
Brûle tes vieilles reliques
Le soleil peut s'en aller
Tous les chagrins qu'on empile
Se mettront dans une pile
Pour chauffer ton beau quartier

L'écrivain nommé Voltaire
N'avait pas de frigidaire
Ni même d'électricité
Quand il voulait de la glace
Il attendait qu'hiver passe
Avec son cheval glacé

Vivent les temps fantastiques
Prend la route astronomique
Sans jamais te retourner
Si la faim gêne ta course
Arrête au restau Grande Ourse
Qu'est ouvert toute l'année

Fini le vagabondage
La mer s'est mise en chômage
Les bateaux peuvent flâner
Pour aller en Amérique
Prends l'oiseau mélancolique
Qui ne chantera jamais

Viennent les temps chimériques
Et l'automne mécanique
Avec ses cheveux défaits
Je ne connais qu'un royaume
C'est celui de mes fantômes
Qui ne parleront jamais

Si ma voix microsillonne
Cette chanson monotone
C'est qu'elle est emprisonnée
Ouvre-lui vite ta porte
Et que le diable remporte
Ma chanson mécanisée


J'ai modestement voulu illustrer
ce joli poème de Léo Ferré,
j'espère vous avoir apporté un sourire.
(j'ai dessiné ceci en 1980, bien avant TERMINATOR)











Dessins Andiamo 1980

mercredi 16 janvier 2008

Saoul-FifreLa Terre est poilue comme une boule de pétanque

... ou bien La terre est bleue comme une orange , l'un et l'autre se dit ou se disent. C'est d'Eluard. La seconde, hein ? La première, elle est de Marcel, Marcel c'est un vrai poète, tu verrais les conneries qu'il nous sort quand on joue aux boules, je sais pas où il va les chercher, mais quand il a un petit coup dans le nez, il nous fait pisser aux brayes, le salaud !

Bon alors, j'ai hésité à publier ce billet vu que Abs, que je voulais embaucher comme interprète a calé devant la hauteur de la tâche. J'ai pas tout compris, mais je crois qu'elle considère qu'un poème, ça se met pas en musique. Quand même, l'avis d'Abs, ça m'a fait réfléchir, mais je me suis fait donner l'autorisation tacite par tous les courageux prédécesseurs qui n'ont pas eu peur de déposer des notes sur les plus grands textes : Ferré, Ferrat, Brassens, Beaucarne, Kosma, Debussy... Ho et puis on s'amuse, merde ? Ils s'amusaient pas, les poètes ? Eluard qui prêtait Gala à Max Ernst, c'était sérieux, ça, peut-être ? Quand elle en a eu marre, elle est partie dépuceler Salvador Dali, qui était nettement plus rigolo

D'aucuns se demanderont pourquoi je parle de Gala, c'est parce que c'est elle qui a inspiré ce poème à Eluard :

L'amoureuse

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

lundi 14 janvier 2008

ManouUn homme bien







Quand j’ai commencé à travailler, j’avais du temps libre et aucune passion avérée mises à part les sorties entre copains. P, petit homme rond de 50 ans, célibataire endurci, syndicaliste repenti et collègue de bureau, m’a peu à peu impliquée dans les actions du Secours Populaire Français. J’y passais parfois des week-ends entiers.

Nos activités allaient de la tenue de stands pour vendre de petits objets à la distribution de paniers-repas à domicile. Je me souviens plus particulièrement d’une vieille dame habitant une chambre de bonne sous les toits d’un immeuble parisien. J’étais venue lui remettre un colis, elle m’a demandé d’entrer pour parler et prendre le café. Je suis restée avec elle 2 bonnes heures dans son 10 m2 et j’ai retenu son immense joie de vivre malgré un dénuement évident.

En semaine, quand j’arrivais au travail les yeux vitreux après une nuit un peu trop blanche, P me touchait le nez avec le dos de sa main pour conclure :"tu as le bout du nez froid, tu n’es donc pas malade ". Il riait de mes frasques et m’aidait à emménager puis à déménager dans mes logements successifs. Presque un second père.

La vie m’a laissé moins de temps et j’ai perdu P de vue. Il avait de sérieux problèmes de santé. A la mort de sa mère, son moral en avait pris un coup.

Récemment je suis tombée sur cet article où j’ai découvert qu’un puit au Cameroun porte son nom.

samedi 12 janvier 2008

Tant-BourrinLe blogbodico (4)

Il y a bien peu de temps, j'avais conclu la livraison du troisième tome du blogbodico (dont les deux premiers tomes sont consultables ici et ) par la promesse de ne plus y revenir avant longtemps.

Eh bien, oui, vous l'avez deviné (ce n'est pas trop dur au vu du titre de ce billet, pas la peine de frimer) : 2008 à peine entammé, voilà déjà la première résolution qui vole en éclats !

J'ai trop de taf en ce moment pour me concentrer longuement sur mes billets, aussi la ponte de définitions à la chaîne pour le blogbodico m'est-elle apparue comme la solution de repli et de facilité !

Comme quoi, il ne faut jamais dire "Préfontaine, je ne boirai plus de tonneaux" ! :~)




Aréolienne : (n.f.) Dispositif qui fonctionne sous l'action électrisante des mamelons. Les aréoliennes produisent une grande part de l'énergie élec-trique française.


Bar-accoudoir : (n.m.) Bar pourvu d'appuis pour permettre aux personnes ayant un peu trop bu d'arriver à se maintenir debout au comptoir. - Alexandra, re... ressers-moi z'y donc un piteu... un petit blanc sec. Et fais téper... heu, péter les cahouètes, j'ai plus d'appétit que... heu... - Le bar-accoudoir, Claude ! Ne le lâche pas ou tu vas te casser la gueule ! J'en ai marre de te chanter toujours la même mélodie !


Chauffe-souris : (n.m.) Surnom donné aux accros d'internet qui passent toutes les nuits sur leur ordinateur. L'équivalent de "chauffe-souris" en anglais est "byteman".


Coïtérer : (v.t.) Se livrer à un acte sexuel à répétition. Pop : baiser comme un lapin. - Mon mari m'a coïtérée hier au soir, je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. - Tu as de la chance : avec le mien, c'est plutôt coïte missa est !


Courante viagère : (n.f.) Diarrhée interminable, qui n'en finit jamais. Il a une courante viagère depuis vingt ans : quelle vie de merde !


Croque-morve : (n.m.) Personne ayant l'habitude de manger ses crottes de nez. Hier au soir, alors que j'étais invité chez la Marquise Pétay de Tune, j'ai voulu jouer discrètement au croque-morve, mais tout le monde m'a vu faire. Autant dire que j'ai définitivement enterré ma vie mondaine.


Gangstérilisation : (n.f.) Action de débarrasser des microbes et des ferments les armes blanches des malfrats. Grâce à un programme ambitieux de ganstérilisation, aucune des victimes poignardées en 2007 n'est morte du tétanos.


Guano olympique : (n.m.) Expression désignant la perception des jeux olympiques par des personnes non férues de sport. Quel guano olympique ! Les medias ne parlent plus que des jeux de Pékin et pourtant je m'en torche !


Hélastrique : (n.f.) Erection maritale pour une femme peu encline à la bagatelle et qui a envie de dormir. L'épouse qui ne supporte plus les exigences sexuelles de son mari a tout intérêt à l'envoyer chez une copine nymphomane qui lui sautera à l'hélastrique.


Pédrophile : (adj.) Qui aime Pédro. La Trollette serait à la tête, dit-on, d'un réseau pédrophile.


Pus-lover : (n.m. angl.) Personne pervertie qui boit avec plaisir le liquide jaunâtre qui se forme aux points d'infection de l'organisme. Quelle chance il a, ce pus-lover : il a hérité d'un furoncle d'Amérique !


Râteaumique : (n.m.) Echec si cuisant dans une tentative de séduction amoureuse qu'il donne envie de s'enterrer dans un bunker. Cette meuf, c'était une vraie bombe, mais je me suis pris un râteaumique !


Siliconoclaste : (n.m.) Personne qui ne supporte pas les prothèses mammaires et cherche à les détruire par tous les moyens. A Pékin, les siliconoclastes utilisent des casse-tétés chinois.


Speed-detting : (n.m. angl.) Technique visant à contracter le maximum de crédits en un minimum de temps. J'ai participé à un speed-detting dans les grands magasins : j'ai dépensé sept ans de salaire en sept minutes !


Wonderbraguette : (n.f.) Fente de devant d'un pantalon munie de coussinets destinés à faire pigeonner les organes masculins. - Ouaaaah, impressionnant ! Tu as mis une wonderbraguette ? - Non, je souffre juste d'éléphantiasis.

jeudi 10 janvier 2008

BofHelvétie

Les dents du midi, depuis Val d'illiez, en Valais.


C'était il n'y a pas si longtemps, sitôt franchie la frontière, la confédération t'accueillait par un passage radio. Non pas pour te permettre de dire dans un micro tout le bien que t'inspirais ce si joli pays. Non, juste vérifier que tes poumons n'abritaient pas quelque bacille indésirable au pays de l'ordre, de la propreté et des grands labos pharmaceutiques.

Cela fait, il te restait à présenter ton permis de séjour dans le village où, désormais, tu résiderais. Contrôle des habitants, bureau des étrangers, c'était marqué sur la porte.

Tu allais apprendre à survivre dans cette jungle enneigée, où ton grand crème du matin s'appellerait désormais « renversé », où dans chaque bar un automate te distribuerait tes Camel, comme ici les barres chocolatées. Encore mieux tu pourras désormais acheter la cartouche complète, rabais compris, au même endroit que les yaourts et les plaques de Suchard.

Tu allais aussi apprendre plein de mots rigolos qui t'échappent encore parfois aujourd'hui : septante, panosse, benzine, cheni, suisse toto... des expressions indigènes, mais aussi des trucs pas homologués, en albanais, portugais, galicien. Rien en Swahili, ni en Berbère : pour la confédération, blanc sur blanc, c'est le mélange idéal. Avec une exception pour les Saoudiens, bien sûr.

Soucieux d'intégration dans un pays si traditionaliste, tu boiras du vin blanc dans des verres minuscules, deux décis s'il vous plaît, rebibes et viande séchée, santé Manu, santé Josiane, santé Fortune.

Tu apprendras la diététique locale : croûte au fromage, fondue bacchus, saucisse aux choux, papet vaudois et une henniez pour faire passer.

Beaucoup d'helvètes n'aimant pas les français, et quelques uns le disant, alors parfois on t'appellera frouzien, ce qui n'est pas très gentil. Soucieux de bons rapports entre deux peuples si proches, tu affirmeras alors que de toutes façons, tu n'es ici que pour leur piquer leur pognon, ça donnera un helvète très rouge et très blanc, la couleur de son drapeau, tu seras fier de toi.

Tu verras aussi qu'un pays riche, c'est pas le paradis. Derrière des visages souriants, l'alcool souvent comme paravent, faire bonne figure jusqu'au dernier moment, jusqu'à la trop forte bourrasque. Tes amis s'appeleront José, Seladim, Patrick, Vesna, Claire, Andres ou Slavika.

Tu y traceras ta route pour plus d'une décennie, entre plaine et montagne, mariage et enfants, ton premier cheveu blanc.

Puis un jour tu comprends que les montagnes finissent toujours par t'écraser, et qu'il est temps de partir.

mardi 8 janvier 2008

AndiamoChampionne du monde (et des environs)

La France est championne du monde par équipe ! Où c'est-y que ça s'est passé ? Dans quelle discipline ? Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, je vais vous affranchir, j'en vois qui roulent des gobilles comacks, qu'est-ce qui débigoise l'Andiam' ? Il a fumé quoi l'ancien ?

Je ne fume plus depuis bien longtemps, voilà : la France est championne du monde par équipe, en voltige F 3A.

C'est quoi le F 3A ? En modélisme, c'est la voltige aérienne, le 100 mètres hommes de l'athlétisme, la discipline reine.

A partir d'avions que l'on nomme "multis" car capables de réaliser toutes les figures de la voltige (multi-figures), ces appareils aux dimensions règlementées, chaque machine devant s'inscrire dans un carré de deux mètres de côté, depuis peu la motorisation est libre, toutefois ils sont généralement équipés de moteur 4 temps d'une cylindrée de 28 cc, fonctionnant au méthanol, nytrométhane et huile de synthèse.

Le poids de tels engins avoisine les 4kgs800, ce qui pour de tels modèles et compte tenu du poids du moteur, est très faible, le tissu de carbone, le tissu de verre, et autres matériaux de pointe, entrent dans la fabrication de tels engins. Depuis peu on voit apparaître la motorisation électrique, en progrès constant, grâce aux accus lithium polymère "lipos" et des moteurs "brushless" à cages tournantes.

Le bon vieux balsa n'y a plus sa place ! Quelques irréductibles, comme votre serviteur, l'utilisent encore abondamment pour construire leurs modèles, il est vrai que je ne fais pas de compétitions non plus !

Revenons à notre championnat, il s'est déroulé en Argentine, au mois de novembre dernier. Etaient présentes les "pointures" internationales, notamment les Japonais et les Américains.

Les équipes sont composées chacune de 3 concurrents, on retrouve les 3 Français aux 10 premières places, joli tir groupé, ce qui leur a permis d'accéder à la première place par équipe. Le "leader" de l'équipe, champion de France depuis de très nombreuses années, Christophe Paysant-Leroux, champion du monde voici 2 ans, son frère Benoît, et enfin le benjamin, mais très talentueux Stéphane Carlier.

Dans le club auquel j'appartiens, nous comptons parmi nos membres, Benoît Paysant-Leroux, le frère du vice-champion du monde. Benoît a terminé dans les 10 premiers, ce qui, compte tenu du niveau très relevé, est plus qu'honorable.

Il faut savoir que le programme de voltige est imposé, comme pour le patinage, puis en "fly off", réservé aux meilleurs, pour un ultime partage, le programme n'est connu qu'au tout dernier moment, rater une figure, et c'est tout l'enchaînement qui est compromis ! Sachez enfin que toutes les figures sont d'une difficulté maximum, et pas du tout à la portée des amateurs comme ma pomme !

Dans ce club du Val d'Oise, nous comptons également le champion de France "hélico", Laurent Lombard, un virtuose, autrefois vice-champion de France en F 3A. Il est passé à l'hélico, discipline totalement différente, avec une maestria déconcertante, et aussi beaucoup de travail !

Puis d'autres copains, constructeurs fabuleux, mécanos hors-pairs, fabriquant eux-mêmes des machines remarquables, des bi ou quadri moteurs (pouvant dépasser 100 kgs munies de freins à disques), faisant tout eux-mêmes, depuis la conception, en passant par les plans, l'usinage des différentes pièces, la construction, et enfin le pilotage !

Et tout ça dans la plus grande modestie, tous ces champions, je les côtoie, ils sont restés très simples, gentils, serviables, prêts et prompts à donner un coup de main, je crois que c'est d'abord cela être un champion : rester proche des autres.

Mesdames et Messieurs, responsables des émissions sportives, ne pourriez-vous pas prendre, ne serait-ce que dix secondes pour annoncer de si beaux résultats, je sais que ça n'intéresse qu'une minorité, mais dix secondes pour annoncer que notre pays est champion du monde, ça n'est pas tous les jours qu'il nous est offert pareil résultat !

Avec tout de même 25000 licenciés, près de 700 clubs, 10 secondes ça n'est pas cher payé. Le bonheur, quand après avoir travaillé des mois sur un modèle, vous le voyez décoller, le stress, la pétoche, un peu aussi, et puis le fagot (c'est ainsi que nous les nommons tant qu'ils n'ont pas volé) devient un avion.

C'est chouette un avion, c'est bath un avion, ça n'est pas n'importe quoi, pour qu'il vole,et vole bien, il faut appliquer des règles précises, le pilotage n'est pas inné, cela s'apprend, les clubs sont là pour ça, bienvenue aux jeunes et aux moins jeunes, la passion réunie des gens de tous âges et d'horizons différents.

Ce billet est bien différent de ceux que je vous inflige habituellement, j'avais envie de vous faire partager ma passion, pour les beaux avions, et puis, aussi et surtout, pour l'ambiance d'un club formidable, les parties de rigolade avec de très bons copains, car c'est surtout cela un club : les copains...

Pour ceux que ça intéresse, allez voir le site : F F A M

Pour aller sur celui de mon club : hobby-club Bellefontaine

Voici un "multi", le catalogue des 2 redoutables Belges donne l'échelle, le moteur un 15cc 2 temps, lui permet de voler à 100 km/h environ.

Je l'ai baptisé "YAKA"

dimanche 6 janvier 2008

Saoul-FifreExcès

Les Fêtes tirent à leur fin, et entre les excès de beauté des paysages, se sont glissés quelques excès tout courts. Je suis vaseux comme c'est pas possible, ne comptez pas sur moi pour un billet digne de ce nom, je vous propose une soirée diapos, je sais : c'est chiant, mais en plus, je vous la fais courte, comme ça tout le monde est content !

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