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samedi 30 avril 2011

Tant-BourrinChat - rat - deux (8)

Allez, depuis près d'un an, j'ai quelque chose à me faire pardonner auprès du lectorat féminin de ce blog : c'est d'avoir consacré ma dernière salve de charades à des footeux en short qui puent la transpiration et l'EPO.

Alors, pour mettre un peu de baume sur la plaie purulente, j'ai concocté un nouveau bouquet de charades, toutes plus sophistiquées et raffinées les unes que les autres, consacrées à la chanson autour de la plus belle ville du monde (inutile de vous préciser laquelle !... Non, Souf', ce n'est pas Bouseux-sur-la-Plouque !). Nettement plus romantique, isn't it ?

Avant de donner le top départ du jeu, je rappellerai juste que le principe même des charades tant-bourrines est l'à-peu-près infâme et qu'il ne faut donc pas hésiter à se tordre un peu les méninges. Si vous n'en êtes pas convaincu(e), jetez plutôt un œil sur les éditions précédentes, , , , , , et itou. Inutile en revanche d'aller chercher sur Gogol, ces charades sont home-made et donc parfaitement inédites... Oui, Monsieur !

Dernier point : je suis un chouia ovaire-bouquet en ce moment et je ne vais pas guetter le moindre de vos messages dans ma boîte mail. Je vous propose donc de poster vos propositions de réponses directement dans les commentaires et de vous entraider. Si d'aventure une ou plusieurs charades vous échappaient, j'en donnerai la solution à une date non fixée, selon mon bon vouloir.

Voilà, maintenant, c'est à vous ! On va voir si vous connaissez la chanson ! :~)

A vos marques ! Prêts ? Partez !



Charade n°1

Mon premier est une mamelle peu appétissante
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°2

Mon premier est une gorgée d'alcool qui arrache méchamment
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°3

Mon premier est le constat dressé devant quelqu'un qui nie sa vraie nationalité française et se proclame slave
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°4

Mon premier est ce que l'on dit lorsque l'on vient à la rescousse d'un chroniqueur très controversé
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°5

Mon premier est ce que l'on dit pour exhorter quelqu'un à marier harmonieusement les choses
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°6

Mon premier est une troupe d'homosexuels qui se produisent sur les planches
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°7

Mon premier est ce que répond en mauvais français le touriste incrédule quand on lui annonce qu'il s'est trompé d'avion et qu'il n'est pas au Brésil
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°8

Mon premier est la réponse d'un pied-noir quand on lui demande : "pourquoi tu ne vas pas voir ailleurs si j'y suis ?"
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°9

Mon premier est ce que disait son producteur à Louis Jouvet pour l'inciter à utiliser les antisèches écrites sur le décolleté de sa partenaire sur scène
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde



Charade n°10

Mon premier est une invitation à poser les jalons d'un village ou d'une plus grande agglomération
Mon tout est le titre d'une chanson sur la plus belle ville du monde

mardi 26 avril 2011

Saoul-FifreLe roi des cons

Des jours et des jours que je suis dans la préparation de mes semis de printemps, particulièrement dévoreurs d'hectares cette année. Et que je te broie les mauvaises herbes, et que je te les détruis par des passages croisés de "disques", un deux trois passages, plus un dernier avec la herse, pour bien affiner le lit de semence, afin que la graine se trouve si bien à son aise dans son petit nid moelleux qu'elle va y germer à vitesse grand V, si bien sûr le Grand Aygadier est d'humeur à relever la martelière retenant les eaux du ciel. Ça en fait des va-et-vients, du gasoil brulé et ensuite il faut atteler le semoir, bien le régler pour que la graine soit déposée à la bonne profondeur, ni trop ni trop peu, puis le rouleau pour bien rappuyer...

Et si par malheur il pleut avant que tout le processus soit bien fini, et ben il faut recommencer.

Je suis donc là, sur mon char d'Avto, un peu angoissé par les incertitudes de mon activité, plus dictées par le hasard que par des lois physiques gravées dans le bronze de toute éternité et, tout en restant concentré sur la rectitude de mes passages, je me laisse aller à jeter régulièrement un coup d'œil autour de moi pour voir où en est la concurrence.

Ben oui quoi : la concurrence. Car la Nature elle aussi est en pleine action primesautière. Le Printemps est sa saison "sexe" et en ce moment, elle ne pense qu'à "ça", je vous le garantis. L'accouplement "charnel" entre fleurs mâles et femelles n'étant pas raisonnablement envisageable chez les végétaux, il est plus juste de parler de masturbation intensive du côté des garçons et d'attente active voire attractive du côté des filles, toutes corolles ouvertes et pistils tendus dans l'espoir d'une caresse du vent ou de la visite d'un insecte pollinisateur, l'un ou l'autre porteur du petit cadeau tant attendu.

La production de pollen est à son maximum et quand yen a plus yen a encore, ai-je envie de dire. Quand mon tuyau d'échappement accroche en bout de raie une branche de cyprès un peu trop longue, c'est un véritable essaim jaune vif qui me tombe dessus et m'enveloppe. Et tout en regrettant que mon tracteur n'ait pas de cabine, je remercie la providence de ne pas m'avoir voulu allergique.

Quand le vent s'en mêle, ce sont de vastes nuages épais que l'arbre libère et chaque grain de pollen s'envole gaiement vers son destin, sa fleur-sœur aléatoire, en chantant va où le vent te mène d'Angelo le speedé.

Mais par calme plat, c'est à de véritables éjaculations que l'on peut assister : l'arbre crache son sperme, il le pulse, le fait jaillir comme si un tuyau de compresseur pneumatique était caché dans la branche ! Comme chez le concombre d'âne, capable d'éjecter ses graines à plus d'un mètre, l'existence d'une "pression interne" chez des végétaux ne laisse pas que de m'épater.

En levant le nez, je peux assister à une autre armada conquérante, celle de mes adversaires, de mes concurrents directs. Sans aucune pudeur, sous mon propre nez, l'Empire des Mauvaises Herbes contre-attaque. Leurs graines ailées, vaisseaux aux formes bizarroïdes, sillonnent le ciel à différentes vitesses et directions selon les caprices du vent car les coucheries dont j'ai parlé tout à l'heure, c'est bien joli, mais il convient maintenant que la graine, fruit de ces torrides fécondations, trouve le logement adéquat où élire domicile. Prises en stop par le vent, l'eau, les vêtements (ces petits cônes-velcro si irritants sur vos lainages) ou carrément après un passage par l'intestin d'un oiseau ou autre animal sauvage, ces graines feront tout pour s'éloigner de leur géniteur et coloniser le plus vaste territoire.

Technique remplie d'aléas divers certes, mais la quantité de pollen initiale est tellement gigantesque et le nombre de semence en résultant si élevé qu'un peu de gaspillage, de destruction, de ratages ne nuit en rien à l'efficacité du système naturel.

Et c'est comme ça qu'en s'en remettant au hasard, aux éléments naturels, sans gasoil, sans travail, sans inquiétude, sans argent, à la je-m'en-foutiste, quoi, la Nature arrive à semer de rouges champs de coquelicots, bien réguliers, du travail de pro, vraiment, si beaux qu'un jour un peintre du dimanche se prenant pour Van Gogh a posé son chevalet devant, pour l'immortaliser.

La honte.

Je suis vraiment le roi des cons de me compliquer la vie comme ça !

Alors que ce serait si simple et rémunérateur de me lancer dans la récolte du pavot ?

lundi 18 avril 2011

Mam'zelle KesskadieFaut c'qui faut

Faut c'qui faut, écrivais-je donc.

Ma silhouette s'est encore arrondie avec les bancs de neige (congères), le printemps fait tout fondre, hélas, tout fondre la neige et force est de croire que je ne suis pas faite de glace.

Signal d'alarme : initiative requise, qui flashe rouge non pas sur le pèse-personne, je n'en ai plus. En effet, dans un suprême effort pour tenter de contrôler ma sempiternelle dépression, j'ai renoncé aux négatifs inputs de ma vie : une ou deux copines, le téléjournal, toute autre page du journal que les sports et les arts et spectacles et la balance (dite pèse-personne). Donc, le flash rouge se dévoile quand j'enlève le seul pantalon que je réussis encore à enfiler et que la trace laissée par mes crimes alimentaires est rouge et en plein dans la ceinture.

Merde, comme qui diraient mes copains français.

Alors, on remets ça comme en quarante, toujours comme disent les copains français et je songe à l'exercice physique. Oui, c'est une entorse à ma résolution de ne pas contempler du négatif, mais c'est une mesure d'urgence.

Une copine vient me proposer la piscine. Au moins, on est au frais. Ouais.

Première étape: le maillot de bain. Or, si l'achat d'un maillot est une torture mentale pour l'homo sapiens de taille moyenne, imaginez la taille plus que supérieure.

N'écoutant que mon courage, et regrettant la burka que je n'ai pas, je vais au magasin spécialisé dans les tailles fortes.

Ciel, le premier modèle essayé me va. Je peux coincer tous les amas de chair, supérieurs, médians et inférieurs. Même pas un poil qui dépasse, au propre comme au figuré. Le hic, il est en trois ou quatre épaisseurs, possède une gaine incorporée, des élastiques à l'épreuve d'une pression des hauts fonds pour retenir tous bas fonds, bref, il rajoute un ou deux kilos au poids total que j'apporte à la couche terrestre. Vous connaissez le principe d'Archimède ? Achille Talon ? Et bien, haute probabilité que je fasse le même effet à la piscine, avec la même verve.

Il est hors de prix ? Qui a dit que c'était un argument valable ?

Donc, premier matin. Je veux dire, première aurore.

Je veux bien croire que des milliers de gens se lèvent avant moi, cependant, concernant le 5h30 AM, si j'ai 51 ans et que je n'ai jamais fait partie de cette populace, c'est qu'il y a anguille sous l'oreiller, n'est=il pas ?

Sonnez les matines, Frère Toque, s'il a réussi à se lever, je peux, moi aussi. Sœur Kesskadie, roulez en bas de votre lit et enrobez-vous dans ce très b.. dans votre maillot et continuez la roulade jusqu'à votre auto.

Même le chien est resté couché. C'est vrai que lui, il est poilu, et personne ne lui dit rien sur sa pilosité, on n'a pas la même description de tâche dans la vie.

Je passe prendre la copine qui entre sans dire un mot dans l'auto. Une fonction cérébrale qui se réveille à la fois, l'aire de Broca était pas encore à "on", pas un mot, mais l'hypothalamus et la rate fonctionnant, nous sommes parties en rire comme des folles. Ce qu'il faut être, n'est-il pas, pour ...

La piscine est de longueur olympique. Savez-vous c'est long combien long une longueur olympique? Long comme un jour sans pain pour une grosse madame. Long, longtemps, m'a vous dire. J'ai eu le temps d'épuiser toutes les nages de repos que je connaissais entrecoupées de trois ou quatre brasses de crawl et le temps également de revoir ma vie au complet avant de terminer la première longueur. Il fallait revenir. Heureusement que la graisse aide à flotter et qu'il n'y a pas de temps limite pour la traversée de l'océan du retour.

L'image se coupe.

On voit la même scène de réveil, mais c'est le lendemain matin. Le maillot n'a pas eu le temps de sécher les nombreuses épaisseurs de tissus en 22 heures. Avril canadien, on ne sort pas mouillé dehors. Il faudra enfiler la choses trempée dans le vestiaire à la piscine. Le froid raffermit les chairs, réveille l'esprit rapidement, c'est pourquoi l'hypothalamus et l'aire de Broca ensemble ont fait que le cortex auditif s'est mis à vibrer aux sons gutturaux de Tabarnak d'estie d'câlisse que c'est frette.

Et on remets ça comme en quarante, comme disent les copains français.

Quatre matins sur cinq.

La prochaine fois : l'entrevue pour une job. (en québécois, job est féminin, et repos masculin. On est réalistes par icitte).

mardi 12 avril 2011

AndiamoVenezia




Ça n’est pas tous les jours que l’on fête un anniversaire de mariage, alors ne mégotons pas ! Choisissons la ville la plus romantique qui soit… Mais non pas Hénin-Liétard !


Venezia la bellissima !

Tout d’abord : le voyage ! J’ai beau avoir pris maint fois l’avion, je suis toujours émerveillé !

J’ai horreur des gens blasés, c’est toujours un moment magique, lorsque un appareil de plusieurs tonnes prend son envol !

De même pour mes modèles réduits, je suis toujours étonné de les voir voler, j’en parlais récemment avec le vice-champion du monde de voltige (F3A) Benoit Paysant-Leroux : eh bien, pour lui, c’est la même chose, il a su garder ses yeux d’enfant !

Donc ce joli voyage, temps splendide et survol des Alpes encore enneigées à cette époque de l’année.


Un bel hôtel avec vue sur le palais des doges et la place Saint Marc….


Allez je suis sympa, je vais vous épargner la place Saint Marc et ses pigeons à la con (tiens au fait il y en a beaucoup moins). Une petite partie du palais des doges, entièrement nettoyé, fera l’affaire !


Un petit contre-jour sur l’église de la Salute, un soir en rentrant à notre hôtel, après une journée bien fatigante, à Venise on marche BEAUCOUP, et de plus des centaines de ponts à gravir… Bien sûr ! Rien à dire, on admire…


Je vous le disais plus haut, on marche beaucoup dans Venise, des endroits plus calmes, des petits canaux, des ponts bien romantiques... Ben oui, je suis romantique... Parfois !


Allez un autre !


Au détour d’une ruelle, une boutique…


Ne pas oublier Murano et Burano.

Cette photo je l’ai prise à Burano justement, je n’étais pas “boraccio”, mais je pense sincèrement que les maçons Italiens devraient arrêter le lacrima christi quand ils construisent un campanile !


Les voici les jolies petites maisons multicolores de Burano.



Arrivederci Venezia….

Devant l’hôtel, nous attendons la vedette qui nous reconduira à l’aéroport, quatre jours c’est bien court !

A l’arrière-plan, San Georgio….

mardi 5 avril 2011

Tant-BourrinL'interrogatoire

- Vous ne pouvez pas faire ça, je connais mes droits ! J'exige la présence d'un avocat !

- T'entends ça, Riton ? Monsieur a des droits ! Mais s'il n'y a que ça pour te faire plaisir, je peux t'y faire goûter, à mon droit ! Et à mon gauche aussi en prime !

- C'est... c'est scandaleux ! Je... je... je vais porter plainte et vous entendrez parler de moi !

- Oh mon dieu ! (voix de fausset sur un ton affecté) Monsieur va porter plainte, hou la laaa ! J'ai peuuuur ! Je ne sais pas si je vais en dormir cette nuit ! (reprenant un ton normal) Bon, fini de déconner ! T'as peut-être oublié pourquoi t'es ici ? Tu crois que t'es en position d'exiger quoi que ce soit ?

- Mais... heu... je... je n'ai rien fait !

- Mais ouais, gars, t'as rien fait ! Et on est juste là entre amis pour s'offrir une petite sauterie ! Tu te fous de nous ?

- Non, non ! Et d'abord, arrêtez de me tutoyer, je vous prie, c'est très inconvenant !

- Du calme, Ton Altesse ! Garde tes grandes envolées pour le juge d'instruction ! Et maintenant, tu vas tout nous raconter, bien sagement, et après on pourra aller tranquillement faire dodo !

- Raconter ?... Mais quoi ? Je n'ai rien fait !

- Dis donc, tu manques sérieusement d'imagination dans tes réponses, j'ai déjà entendu ça ! Tu veux vraiment qu'on te rafraichisse la mémoire ?

- ...

- Tu sais combien ça peut te coûter de produire et d'écouler des faux billets ?... Vingt ans ferme ! Alors, si tu veux que le juge soit clément, t'as plutôt intérêt à la jouer conciliante !

- Des... des faux billets ?

- Oui, des faux billets ! Regarde ça ! Et ça ! Et ça ! Et encore ça ! Ça ne te dit rien, Monsieur Tant-Bourrin ?

- Mais... heu...

- Et le fait qu'on t'ait pris en flag', en train de fabriquer le présent billet pour ton blog subversif, ça ne te dit rien non plus, hein ?

- Mais... mais...

- Bon, puisque t'es pas du genre loquace, on va tout te rappeler, et puis après tu vas gentiment signer tes aveux complets ! Alors, depuis bientôt six ans, camouflé derrière une activité de blogueur, tu fabriques et écoules régulièrement de faux billets, prétextant un manque d'inspiration ou dieu sait quoi. Correct ?

- Bin... heu...

- OK ! Note, Riton : Monsieur est d'accord !... Bon, plus de cinq ans qu'on est sur ta trace, mais, à chaque fois, tu la jouais fine et on arrivait trop tard : le faux billet était déjà en circulation et toi, t'étais Sainte-Nitouche-j'y-suis-pour-rien ! Mais là, depuis quelques jours, on sentait que t'allais faire la connerie qu'on attendait : trois semaines sans rien produire sur ton blog, ça crevait les yeux que t'allais te sentir obligé de lâcher un faux billet dans la nature !

- ...

- Rien à objecter ? Et ce faux billet, nous y sommes en plein dedans, hein ? Mais on t'a enfin pris sur le fait, mon salaud ! Il nous reste plus qu'à choper le receleur... A qui tu les refiles, tes faux biftons, hein ?

- Bin... heu... à mes lecteurs, quoi !

- Tes lecteurs ? Ils sont plusieurs, en plus ? Et ils sont où, tes lecteurs ?

- Bin... là ! Regardez : vous voyez ce mur blanc translucide avec des grosses lettres écrites à l'envers ? C'est l'envers de l'écran : les lecteurs sont de l'autre côté.

- Ah ouais ? Tiens, c'est vrai, j'avais pas fait gaffe ! On devine même un peu la forme de leur tête par transparence !

- Heu... vous allez les arrêter eux aussi ?

- Un peu, mon neveu, que je vais les arrêter ! Recel de faux billets, ça va leur coûter cher à eux aussi ! (se tournant vers l'écran et pointant un doigt menaçant) Hep, vous, le lecteur qui êtes en train de lire ce faux billet ! Au nom de la loi, je vous arrête dans votre lecture !

mardi 29 mars 2011

AndiamoLe huitième nain

Blanche-Neige et les sept nains… Foutaise !

Après bien des recherches : j’ai enfin trouvé !

Blanche-Neige dans la forêt avait bien découvert la maisonnette abritant les nains sodomites…

Cela vous surprend ? Allons vous avez grandi ! Sept mecs qui vivent et dorment ensemble, ça ne vous semble pas suce-pets ?... Pardon, suspect ?

A moi, OUI ! Et le plus fort, c’est qu’après moult recherches, aussi opiniâtres que désintéressées, j’ai trouvé ce qu’on nous a toujours caché !

Le huitième nain ! Mais non, vous ne rêvez pas ! Ils étaient huit au départ, quand les Grimm's brothers ont écrit leurs contes à la con !

Seulement, les traducteurs se sont dégonflés !

Récapitulons, comptez avec moi :

1) Prof

2) Timide

3) Atchoum

4) Dormeur

5) Simplet

6) Joyeux

7) Grincheux

Et enfin : Péteux ! Le nain dont même Blanche-Neige avait honte….

Le huitième nain, c’était lui ! Magnanimes toujours, chez Blogbo ! C’est notre sacerdoce, notre Graal, mais aussi notre chemin de croix !

J’en ai compulsé des ouvrages, et enfin j’ai trouvé LE dessin représentant le pauvre paria, j’en ai fait une reproduction aussi fidèle que possible.

(ch'tiot crobard Andiamo 2011)

mercredi 23 mars 2011

AndiamoRoswell

4 Juillet 1947 : 2 heures du matin, un ranch paumé près de la ville de ROSWELL (Nouveau Mexique)

- Merde de merde de merde ! Vraiment, quels bons à rien ces cons de « gris », pas même foutus de piloter correctement un « strump » ! C’est ma faute, je n’aurais pas dû me shooter à la décoction de coquelicots, moi !

Mais c’est vrai que sur cette putain de planète, ils en sont gavés ! J’ai dû m’endormir, et ces nases de gris ont ENCORE fait joujou avec l’inverseur anti-gravitationnel à double pénétration axiale.

On ne peut rien leur confier de sérieux, ça va pour les corvées, vider les gogues, récurer la douche... Mais les trucs délicats : ZÉRO, triple ZÉRO même !

Putain, j’ai pris un sacré coup sur la tronche, moi ! Tous les « gris » sont morts : forcément, ils étaient à l’avant dans le poste de commande, moi bien peinard à cuver ma décoction de coquelicots dans la soute !

C’est quoi ce truc jaune qui nous tourne au-dessus ?

J’y suis : c’est un de leurs « Piper J 3 », une espèce de brouette volante, complètement archaïque, qui leur sert d’avion de reconnaissance, comme ils disent.

Vite, vite, programme de mimétisme ! Voilà, j’ai la couleur de la roche, impossible d’être aperçu.

Ils ont tout ramassé, ces cons de « Terriens ». Quand je pense qu’ils croient dur comme fer que ce sont ces ignares de « gris » qui ont construit le « strump » ! Faut être con tout de même ! S’ils savaient que les gris ne trouveraient pas leur cul, même avec une lampe électrique !

J’ai pu prendre le contrôle de celui qu’ils nomment : Général. Me voilà bien inconfortablement installé à l’avant de leur « command car », direction une vaste zone militaire dénommée : ZONE 51.

Bon… Ne pas paniquer, personne sur Alfolab ne sait où je suis, je me suis éclipsé en douce, afin de me gaver de coquelicots, substance prohibée chez nous ! D’ici à ce qu’on me retrouve, il risque de s’écouler pas mal de décennies (en temps terrestre) !

La vache ! Ils ont fait déplacer LE PRÉSIDENT en personne : Harry Truman ! Quel honneur ! Il me vient une petite idée…

Ça y est, Harry Truman, c’est moi ! Facile, trop facile, ni vu ni connu j’t’embrouille, et ce con de Général qui se met à brailler que LE Président c’est lui !

Il a fallu 4 GI pour le maîtriser, allez HOP, direction l’hôpital psychiatrique… HI HI HI.

Me voilà investi de pleins de pouvoirs, moi, c’est marrant ça ! Je vais m’amuser comme un p’tit fou ! J'vais pouvoir jouer à la guèguerre ! Chez nous, il y a belle lurette qu’il n’y a plus de conflits… Qu’est-ce qu’on s’emmerde ! Tandis qu’ici, putain, ils sont nerveux les garennes ! Pour un oui ou pour un non, c’est bourre-pifs et coups d’satons !

Leur guerre du Pacifique est terminée, tiens au fait : guerre et pacifique sont deux mots qui vont pas bien ensemble… On pourrait en faire une chanson ! J’aurais aimé y participer, deux belles explosions atomiques… Putain, le pétard ! Ils ne mégotent pas ici, il faut tout de même le reconnaitre, tu parles d'un méga barbecue !

Bon voyons, étudions… La Corée, voilà un pays où ça bouillonne, entre les « rouges » d’un coté et les bons « libéraux » de l’autre... Bon, je m’en occupe !


Ça fait déjà 15 ans (terrestre) que je suis là ! Appelez-moi JFK ! La vache, qu’est-ce qu’elle est bonne la blonde rebondie, gaulée comme un paquet de pétards ! Des rotondités partout, fessue à souhait...Pou pou pi dou !

Jackie a bien fait la gueule au début, mais bon…

Ce qu’elle n’a pas su, en 1961, lors de ma visite en France : j’ai pu m’éclipser sous les traits d’ un playboy de l’époque, qui « flirtait » avec la magnifique B B, THE morceau ! Une nuit d’enfer, ah la vache ! Cette planète est formidable, je ne veux plus partir, d’autant que nous, nous pouvons vivre indéfiniment : il nous suffit de changer de corps !

Merdum ! J’ai échoué de peu, ces putains de Russkofs se sont déballonnés devant Cuba ! Dommage, je leur avais préparé un chouette feu d’artifice…

Je les ai un tout petit peu aidés dans la conquête de leur pauvre satellite, je me suis glissé dans la peau de Von Braun, histoire de leur filer un « coup d’pouce », sinon ils en seraient encore à fabriquer des pétards !


Et voilà, ça fait 63 de leurs années que je vis sur cette planète, et franchement il y a de quoi faire, je n’ai pas le temps de m’emmerder !

Et puis le meilleur pour la fin… Je suis venu en France en juin 2008, j’occupais le corps de l’autre instruit : Georges W. Bush, le fils de son Papa. J’ai voulu terminer ce que Papa avait commencé en Irak... Putain, la boulette ! Alors j’ai rencontré en France un petit agité, excité comme une puce, et quand j’ai vu sa moitié… Euh... Je devrais dire son double, vu qu’elle est plus grande que lui, beaucoup plus grande ! J’ai sauté à pieds joints dans la carcasse du nervous garenne, et depuis... Qu’est-ce que je me marre !

Pour les conneries, je vais être honnête : il n’ y avait pas besoin de le pousser beaucoup !




Je pars pour quelques jours à Venise... C'est BIEN la retraite ! Si vous laissez des commentaires, j'y répondrai dès mon retour... Merci !

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