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mercredi 5 avril 2006

Saoul-FifreAlec sans drap, Alec sans drain...

À un moment de notre correspondance, Tant-Bourrin s'est mis à délirer, il se prenait pour Victor Hugo, et il m'écrivait en alexandrins. Ha la la, cette époque est bien révolue, l'alexandrin n'a plus sa préférence, et les chansons qu'il pond sur mon personnage, , et n'ajoutent vraiment rien à ma gloire. Comme ça m'étonnerait beaucoup qu'il accepte volontairement d'exhumer cet épisode épistolaire, je me dévoue, et puis, dame, voilà un billet drôlissime à peu de frais :

___

Mais je trouve que tu manques de chaleur sur ce coup . Si quoi que ce soit te chiffonne dans ce projet de colis, dis le moi franchement et je remets mes CDs dans ma culotte, hein q:^) ?

Tu me crois réservé, mais rien ne me chiffonne.
Et pour te le prouver, vois donc : j'écris en vers !
Dussé-je le crier au creux d'un mégaphone,
Dussé-je le hurler en large et en travers,

Je désire ardemment recevoir ce CD,
Je n'en dors plus la nuit et le jour je sanglote.
J'étais insouciant, me voilà obsédé,
Avec deux grosses boules tout au fond de la glotte.

C'est vrai, sur l'enthousiasme, j'ai un peu lésiné,
J'ai usé de litote, hélas, je bats ma coulpe.
Et pour le coup, merdoum, je suis enquiquiné :
Pas de rime à ma "coulpe" si ce n'est le mot "poulpe".

En retour , je veux entendre de chez moi tes hurlements de détresse à l'idée de risquer de ne pas recevoir un exemplaire, gniark gniark

Je crie, je tonitrue, je larmoie, je mugis,
Je tempête et pleurniche, je regrette et fulmine,
Je brame, je beugle, je hurle, je rugis
Bien plus fort qu'un duo de Lara et Céline.

Cela suffira-t-il à calmer ta rancoeur ?
Je l'espère ardemment dans mon àme tremblante,
Ou je n'aurai plus qu'à me déchirer le coeur
Et subir des remords la douleur accablante.

Vous nous esquissez là les contours de l'âme auvergnate de Gaspard des montagnes avec un doigté d'une sensibilité rare , laissez-moi vous le dire , mon cher Tant-Bourrin...

Concernant le doigté, il est bien préférable
Qu'il soit autour de l'âme plutôt qu'au trou du cul
Sous peine de souffrir tout au bas de son rable.
Désolé, c'est grossier, j'en suis bien convaincu.

Ta Charade à tiroirs était de toute beauté ! Du bon boulot . Bien sûr, je ne risquais pas de trouver la solution tout seul :-D !

A deux pour réfléchir, toi-même et ton miroir,
Vous êtes restés secs, "mon tout" inaccessible.
C'est la définition de "charade à tiroirs" :
En trouver solution est mission impossible.

Tous mes vers mirlitonnent, et c'est la catastrophe.
J'en frissonne d'horreur jusqu'au bout du phallus.
Il faut cesser les frais : cette dernière strophe
Met fin à mon message, et je te dis "à plus !"

___

Un joli coup au coeur de deux cents kilowatts :
Revenant épuisé, après un dur labeur,
Je trouvai deux CD déposés dans ma boîte.
Sacrebleu : Font et Val ! Il m'en vient des vapeurs !

Je suis vraiment comblé, tu me gâtes-pourris :
Ta bonté est pour sûr ton plus bel étendard.
Que ton nom soit béni, et que mille houris
Soient là au paradis pour te pomper le dard !

J'ai écouté sitôt ces délicieux ouvrages,
Ces perles d'un passé qui revient en rafale,
Et sans subir des ans l'irréparable outrage
Ils ont su chatouiller mon petit encéphale.

La vie est ainsi faite de ces coïncidences :
J'avais le doux projet, profitant du week-end,
De graver pour tézigue une compil si dense
Qu'elle pèsera plus lourd qu'un gros bloc de pechblende.

mardi 4 avril 2006

Tant-BourrinC'est la vie

Le printemps est enfin là après un hiver qui a semblé ne jamais devoir finir.

Le printemps est là et voilà que fleurissent les emmerdes : je traverse une période tempétueuse du point de vue professionnel. Non, je vous rassure, la grosse société anonyme qui m'emploie n'envisage pas (enfin, je l'espère !) de me foutre à la porte sans ménagement, du moins tout de suite. Au contraire, elle compte sur moi en ce moment. Beaucoup. Trop.

Trop, parce qu'avec tout ce qui me tombe sur la tête, je passe des semaines de boeuf : je me lève et je te bouscule, je pars bosser, je reviens après un bon tour de cadran d'horloge, je bouffe, je vais au dodo... et je n'ai plus le temps de pondre des billets dignes de ce nom.

Sans compter que les week-ends ne sont pas mal non plus : après quelques travaux d'aménagement du salon, j'ai commencé la semaine complètement cassé...

Bref, le ressort est fatigué, j'ai besoin de trois petits tours de clé pour me remettre à chanter...

Trois petits tours de clé, comme dans "c'est la vie", la chanson des Enfants terribles, cette chanson que j'ai une folle envie d'écouter, de fredonner dès que les soucis me pèsent, cette chanson-ritournelle, cette chanson-bulle de savon qui m'enchante toujours autant, trente-cinq ans après sa création...

Vous ne connaissez pas les Enfants terribles ? Bah, c'est que vous êtes trop jeunes, alors (toujours chercher à flatter le lectorat, surtout féminin, dans le sens du poil, même si la vraie raison est peut-être en fait une maladie d'Alzheimer déjà avancée)...

Plutôt que de vous raconter les Enfant terribles, je vous propose plutôt à lire ceci sur l'excellent site de Ghislain Debailleuil, et je ne saurais que trop vous inviter à acheter, comme je l'ai fait moi-même, la réédition en CD de "c'est la vie", l'album phare des Enfant terribles de 1971. Un album tout en finesse, en élégance, en délicatesse. Un album que Sefronia a classé parmi les trésors cachés en lui attribuant un 10, la note maximale.

Et quand la vie me pèse un peu, je reprends ma petite dose de trésor caché : crrrrrr, crrrrrr, crrrrrr... Musique ! :~D


Morceau volontairement encodé en basse qualité
Juste histoire de vous donner envie d'acheter le CD !

lundi 3 avril 2006

Saoul-FifreUne éternité

Je ne sais pas depuis combien de temps je corresponds avec Tant-Bourrin. Je n'ai aucun point de repère : à chaque fois que j'ai nettoyé mon disque dur, j'ai oublié de sauvegarder mon courrier. Bonne pomme, il m'a renvoyé un dossier la première fois, et puis après, je n'ai plus osé redemander. C'est dur d'être une énorme tâche indélébile en informatique, vous ne pouvez pas vous imaginer. Ce dossier, je l'ai bien sûr perdu, et puis j'ai changé de bécane, et puis les versions des logiciels changent, et toutes les lettres accentuées disparaissent, et ça devient prise de tête, et même serre-tête, et puis ça s'dévisse, et puis les vidangeurs de cerveau débarquent, et c'est là qu'en principe je me mets à distribuer des migraines aux petits oiseaux...

Je ne sais plus. On s'écrivait tous les jours, au début. C'est moi qu'ai commencé, lui il est bien trop timide. Je l'ai félicité, bien poliment, pour des chansons à lui qui étaient sur son site. Et il avait entendu quelques uns de mes textes, fallait-il qu'il soit branché "chansons de paumés tout au fond de leur province" ! Il avait copié-collé 1000 fois le mot "Merci" (vous savez : en laissant les touches appuyées...) en terminant par "Merci 1000 fois". Moi, je savais même pas faire un copié-collé, ça m'avait impressionné, dis donc, j'avais trouvé ça gentil, qu'on me tape 1000 fois le mot "Merci" !

Pendant très longtemps, on s'est bien envoyé 3 mails chacun par semaine, et pas des "Bonjour, au revoir", hein ? Des tartines beurre-confiture bien épaisses ! On a abordé tous les sujets, on s'est engueulés ferme et je dois reconnaître qu'il sait rester plus zen que moi. On s'envoyait des jeux, des énigmes, des mots croisés. Ce salaud m'a mis minable aux tests concoctés par ces sadiques de Mensa, on s'envoyait nos textes, on les "essayait" sur l'autre. En fait, ça fait un bail qu'on se faisait notre blog à deux, en égoïstes. Et puis un jour on a décidé de partager tout ça, et depuis, on ne s'écrit presque plus. Snif, je crois que je vais faire une pause, je chiale toutes les larmes du monde en écrivant ça. Non, je déconne q:^). Bon, où je voulais en venir ? Ah oui : aux "objets" (ou "sujets" ?) de nos mails. On essayait de faire les malins. C'est là qu'est né le concept des "à-peu-près" blogborygmesques. C'était des fois des contrepèteries, des fois des mélanges complets de sonorités (on met une expression dans un sac et on secoue), ou bien une écriture différente du même son. Il y avait souvent un rapport avec le sujet abordé, ou avec l'actualité, et souvent l'un disait à l'autre : "heu, tu parlais de quoi, au fait :-( ?".

Plus c'était tiré par les poils de cul, plus c'était rigolo. Ou poétique. Un de nos premiers "objets" résuma un peu tous les autres, je trouve :

- Tout n'est que vanille-thé

Il y eut les bons vœux :
- Joyeuse Annie sert verres (anniversaire)
- Si Berre veut (cyber-vœux, j'habite à côté de l'étang de Berre)
- à pine nouille heurts (happy new year)
- Bonne à nez, bonne sentait
- Bonne athée, bonne sans nez

Il y en eut sur le Bibou :
- Un futur ténor du bas rôt
- Le Bibou squatte au logis (scatologie)
- Tu seras mineur de fond, mon fils, puisque tu es toujours premier en phtysique-chtimi (physique-chimie)
- Il est vraiment peu pro-l'X (l'X : polytechnique. Prolixe)

Bien sûr, des trucs de cul, vous seriez déçus, sinon ?
- Choses de la promise, choses dodues (choses promises, choses dues)
- Un fou de tracteur (un trou de facteur)
- Elle espérait que Pierre paierait la Suze (que Pierre Perret la suce)
- Quand on les lui coince, il danse (coïncidence)
- Les chèvres qui lèchent ont les lèvres qui cherchent
- La chambre aux mystères (le chibre au munster)
- La course des beaux culs (la bourse des cocus)
- Quand on dépouille aux élections, pend-on des couilles aux érections ?
- Cul trash rit (charcuterie)
- Quand la miss me broute au jonc, le bistre me monte aux joues
- Les vénitiennes qui jouèrent, et les vénériennes qui jouissent
- Les jolis cons longs, nids de vacances (les jolies colonies de vacances)
- Déficient en nichons, et, en définitions, chiant (après un mot croisés difficile)
- L'exsangue lolo, de l'eau donne (les sanglots longs de l'automne)
- Je tâte André... à la porte du garage (je t'attendrai... Il paraîtrait que la blague a été voulue par Trénet !)
- Le jeune Mozart "bi" (le jeu de mot zarbi)

Des divers et variés...
- Chape de plomb (plat de punch)
- Le malade à l'ail (le Dalaï Lama)
- Du Pastis dans les tuyaux, et voilà des orgues anisées (désorganisés)
- Neige... donc tant vécu que pour ces intempéries ?
- Je danse, donc je swingue (je pense donc je suis)
- Le bus, c'est trop laid (trolley)
- Larmes is tears (l'armistice)
- Caca d'ivresse (cadavre exquis)
- Ne t'en cuise, il niait (cuisinier)
- Quand c'est qu' t'as l' baume ? (concept-album)

Et pis des trucs un peu intemporels, politiques, et même actuels :
- Ils sont mous, ces fusains (ils sont fous, ces humains)
- Avant : il est fort, ce Messier ! Aujourd'hui : il est mort, son fessier !
- Une paire de Cac dans la gueule, ça fait courber le Dow
- 1 gode, 8 trusts, 9 raisons d'attaquer l'Irak (in God, we trust)
- Moderato Cantat bilieux (moderato cantabile. Après la mort de Marie Trintignant)
- La manif hèle, mais ça n'empêche pas le monde libéral de tourner (la manivelle)

Et puis cette devise d'un paquet de gens à l'heure actuelle :

- La communication... comme unique action !

dimanche 2 avril 2006

Tant-BourrinDeux doigts d'ingéniosité

Je repassais en revue, il y a quelques jours, les quelques 30000 photos que nous avons prises de Tant-Bourriquet au cours de ses 29 mois d'existence extra-utérine (je vous fais donc grâce, dans le décompte, des 1200 clichés d'échographie).

Et je me disais, les regardant, à quel point ça progresse vite, ces petites choses-là.

Oui, parce que je ne vous ai pas dit, mais Tant-Bourriquet, actuellement, est capable d'extraire de tête des racines carrées d'un nombre à douze chiffres et de déclamer par coeur la "légende des siècles" de Victor Hugo.

Enfin, presque...

Disons que, pour être plus précis, il sait dire "papa", "maman", "gatô", "encore", "au revoir" et "tisuisse" et que, évidemment, ça limite les possibilités en matière de rimes. Mais sans cela, nul doute qu'il versifierait à tire-larigot si son vocabulaire le lui permettait dès à présent.

Mais reprenons le fil... Ça progresse vite, disais-je donc, et deux photos, prises à moins de trois mois d'écart, en témoignent...

Voici la première. Tant-Bourriquet avait deux mois et demi. Et que faisait-il pour appeler ses parents quand il avait faim, hein ? Et bien, comme un bébé ordinaire, il pleurait à s'en faire péter les poumons !

Jusque-là, rien de bien extraordinaire, me direz-vous.

Eh bien, regardez donc la photo suivante. Tant-Bourriquet y a cinq mois. Et grâce à sa courbe d'apprentissage aux allures d'exponentielle, il a entre temps trouvé un moyen simple et élégant pour signaler à ses parents qu'il a faim : IL LES SIFFLE !!!

C'est pas pour me vanter de m'enorgueillir que c'est mon bibou à moi, mais punaise, qu'est-ce que j'en suis fier !

samedi 1 avril 2006

Saoul-FifreDebouts les morts !

Je sais pas si vous avez remarqué, mais Tant-Bourrin ronfle ferme, en ce moment. En tout cas sur le blog. Depuis Incommunicabilté , où là, j'avoue, le jus de cervelle était brillant, mordoré, pétillant, enthousiasmant, fruité, de la plus belle eau qui soit, il faut bien reconnaître que ses interventions sentent de plus en plus le sapin. Les jeux de mots laids, les fakes à 3 shekels la demi-douzaine, les photos prises couché, à la romaine, si c'est pas du laisser-aller décadent, ça ? Il surfe sur sa réputation, bon, vous continuez de venir par habitude et par politesse, mais les stats, elles sont pas joyeuses, les stats. Le nombre de visites fond comme neige au soleil et comme banquise sous effet de serre !

Vous zappez. J'ai la tristesse de le constater et le regret de vous le dire, mais vous zappez comme des malades. À ce niveau de zap, çà s'appelle de la maladie de Parkinson. C'est du sucrage de fraise ! Bon, il faut qu'il se ressaisisse, mais il faut qu'on l'aide et qu'on le travaille au corps. Il va sûrement nous sortir un tas de fausses raisons, toutes plus tirées par les poils les unes que les autres, mais les faits sont là, enrobés dans leur implacable réalité : il baisse.

Et il baisse trop ! Il baisse le matin, il baisse le soir, il baisse au bureau, il faut qu'il arrête de baisser tout le temps comme ça ! Ça rejaillit sur ses performances, ça induit une baisse de souffle épique, une faiblesse dans l'inspiration, et ça retombe sur qui vous savez. Il va nous falloir le reprendre en main, le secouer, le presser gentiment. Il faut qu'il cesse de se contenter de la position du missionné qui campe dans sa posture statique en attendant que ça sorte, que ça lui vienne, que le jet créateur se propulse miraculeusement comme au sortir de la grotte de la vierge. Il faut qu'il se remue, qu'il s'active, qu'il donne de sa personne, qu'il aspire à nouveau au flux créatif, qu'il revienne boire à la source de toute conception. Nous voulons nous délecter encore de sa langue langoureuse, si précise, si précieuse, si insinuante, si hardie, si vigoureuse, nous régaler toujours de son phrasé fluide dès le premier jet. Qu'il revienne tailler avec soin sa plume pour nous, qu'il la trempe dans des fleurs de rhétorique dont il connaît seul la fragrance, dans des encriers aux formes redondantes, mouillés de chaleur humaine.

Et tant pis pour les longueurs, nous les avalerons avec le reste, même si nous préférons ses grâces laconiques. Surtout : qu'il garde l'axe, et la claire obsession du but, embroussaillaminé tout là-haut, sous les volutes de vapeur...

vendredi 31 mars 2006

Tant-BourrinHistoire d'os

Grand émoi au FN : certains ont pu épier
La Le Pen fricotant avec un escogriffe,
Tout maigre et décharné. On soupçonne Olivier
Mais il dément en bloc : "c'est pas moi, négatif !"



Moralité :
Oui, Olive, il nie êtr' l'osseux d'Marine
Etr' l'osseux d'Marine
Etr' l'osseux d'Marine

jeudi 30 mars 2006

Saoul-FifreRoots

Allez, bande de baveuses et de baveurs qu'en mettent partout, je vous le mets en ligne tout de suite, votre billet (mais, malin, avec la date de demain q:^) ! Et toutes nos ficelles de caleçons à Tant-Bourrin !!

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