Blogborygmes

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jeudi 29 septembre 2005

Saoul-FifreMûrir pour décider

Tiens, Matthieu s'est attaqué à J.J. Goldman. C'est une bonne idée à laquelle je souscris, mais les commentaires sont un peu tristounets. Ce qu'il faudrait, c'est aller sur un site de ses fans, par exemple celui-ci et y poster un lien. Ça mettrait un peu de vie, ça ferait monter les stats... J'ai un souvenir ému de fans qui se jettent virtuellement sur le blog de matthieu pour lui arracher les yeux, toutes griffes dehors. C'était pour Elsa (qui ressemblait à une bouteille d'orangina), ou pour une autre ? Ça me manque.

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mercredi 28 septembre 2005

Tant-BourrinLes chanteurs masqués

Et si on se refaisait un petit jeu ?

(chœur des lecteurs et lectrices : oh oui, oh oui !!!)

Merci de votre enthousiasme qui me fait chaud au cœur.

Eh bien, puisque vous en redemandez, puisque l’humeur reste décidément aussi ludique en ce début d’automne que durant la période estivale écoulée, je vous propose donc un nouveau petit amusement.

En voici le principe : une bande de chanteurs s’est camouflée dans un petit texte agreste que j’ai écrit spécialement pour vous. Pour les démasquer, il vous faudra détecter leur présence phonétique dans le texte (une lecture à voix haute pourra donc vous être particulièrement utile). Sachez en outre que les artistes en question, pour mieux passer inaperçus, ont laissé leur prénom au vestiaire (« Alphonse Machin » devient « Machin » tout court) et que les groupes se sont départis de leur article éventuel (« Les Bidules » deviennent « Bidules »). Notez encore qu'un artiste, même si son nom revient plusieurs fois, ne compte que pour 1. Notez enfin que seuls les artistes francophones participent à notre jeu, mais qu’en revanche la palette temporelle est très étendue : certains artistes ont fait le bonheur de vos grands-parents, d’autres font celui de vos enfants…

Un bon exemple valant mieux qu’un long discours, oyez donc la phrase suivante :

« Le forestier bat l’avoine dans la ferme que régit Annie (et Nanard aussi). »

Lisez-là à haute voix… Vous avez repéré les quatre chanteurs ou groupes masqués ? Si oui, bravo ! Si non, matez plutôt :

« Le forestier bat l’avoine dans la ferme que régit Annie (et Nanard aussi). »… Le Forestier, Balavoine, Reggiani, Rossi… Capito ?

Retenez donc que les noms doivent être perçus de façon phonétique (j’insiste lourdement) : peu importe l’orthographe. Ils peuvent être éclatés sur deux ou trois mots consécutifs, voire être à cheval sur deux phrases. Ils peuvent être très courts et se tapir dans une seule syllabe nichée au sein d’un mot. Bref, les chanteurs, chanteuses et groupes peuvent se camoufler partout dans le texte qui suit…

Petite indication : il y en a 85 à trouver (si je ne me suis pas moi-même trompé dans mon décompte)… Quel sera votre score ? Qui en trouvera le plus ?

Voilà le texte !


Voilà, lisez bien… Il était une fois, en amont du fleuve, près de la forêt, dans un vaste champ fort pentu, un gentil bouseux très attachant répondant au doux nom de Saoul-Fifre et deux amis à lui. Le trio, debout près de la barrière qui permet de franchir la haie, profite de l’air doux, en restant au frais, à l’ombre du tronc d’un grand chêne (à moins que ce ne soit du frêne), près du clapotis d’une fontaine.

Les deux amis, Charles et Gain, sont de ceux devant qui il ne faut pas laisser traîner une bouteille : Charles boit et Gain se bourre la gueule souvent. Oui, il se la bourre vilement, jusqu’à rester là, béat, rougeoyant, dans une extase vibrante. Mais jamais Gain, même en extase, n’avouera qu’il boit. Hélas, le Gain d’aujourd’hui, regard fadasse, insipide, une brelle vêtue de haillons aux coutures usées, n’a plus rien à voir avec ce que fut Gain hier, brillant officier en Indochine, bien coiffé, ravissant jeune et galant homme, montant au front sans peur de la mort. Anne, sa compagne, le tire désormais comme un boulet. En voilà une qui aura bien mérité son coin de paradis, l’Anne !… Garnement, le Charles était aussi frais et innocent, piaffant d’être un grand pour devenir berger. Charles est-il berger aujourd’hui ? Non, hélas, des vœux, il ne reste rien, la vie casse les plus beaux rêves : il n’a pas suivi la voie qu’il voulait suivre, la maladie d’alcool l’a rattrapé. Pas si facile d’être un héros. Si le corps dit son envie, la tête ne suit pas. Et le voilà aujourd’hui, malade, amorphe, véritable baudruche ambulante, honni par tout le monde. Nos compères échangent des propos à la mord-moi-l’nœud, se remémorant des épisodes de leur chasse aux vagins, quand ils étaient jeunes :

- La Nicole est à Paris, maintenant. Quand je repense à tout ce jus versé pour elle…
- Je paierais cher pour la revoir, la Nicole…
- Tu paieras que dalle, elle est chère, trop chère pour toi !
- Je me souviens, elle t’a une de ces façons de te ferrer : elle te fait te défagoter nerveusement, elle te fait profiter de ses bras, seins, sexe, elle se cabre, elle renaude, mais sans te lâcher la viande, jusqu’à ce que mousse ta quiquette.
- Oui, elle était comme ça, la Nico : chiante, mais si t’avais frais, elle se chargeait de te réchauffer !
- Ah, si mon nougat rose n’était pas si mou !…
- Bon, c’est pas tout, ça, va falloir aller faucher l’avoine…
- Oui, mais tes meules de foin risquent de prendre la pluie. Bâche-les d’abord, car l’eau, c’est mauvais pour les récoltes…
- Boaf, je me sens cossard, doucement ! J’ai une envie de dormir abyssale !
- Va dormir, alors, au lieu d’aboyer !
- Eh, les gars, vous croyez que si je rasais ma barbe à ras, je lui plairais encore, à la Nicole ?

Ainsi parlaient les trois poivrots, pendant que près de là, l’âne de Saoul-Fifre broutait tranquillement dans la plaine voisine.


Les réponses sont à envoyer IMPÉRATIVEMENT PAR MAIL. Tout envoi de réponses dans les commentaires sera passible de représailles terribles dans un bain de sang.

Pour communiquer vos réponses, vous pouvez :

  • soit m’indiquer la liste des artistes que vous avez identifiés dans leur ordre d’apparition (histoire d’éviter les listes aléatoires à la Prévert) ;
  • soit (solution préférable et pour vous, et pour moi) charger le fichier Word suivant et mettre en rouge (ou surligner) les endroits où vous repérez un nom, comme dans l’exemple ci-dessous :

« Le forestier bat l’avoine dans la ferme que régit Annie (et Nanard aussi). »

...et me renvoyer le fichier modifié.

Vous avez jusqu’à vendredi (le 30 septembre 2005) midi pour envoyer vos réponses.

A vos marques ? Prêts ? Partez !

mardi 27 septembre 2005

Saoul-FifreMembres actifs

Une brebis écartée de son troupeau est terrifiée, déboussolée. Elle fera des pattes et des pattes pour rejoindre les copines, se jettera contre des barbelés, dans un roncier, mais se calmera illico dès qu'elle aura retrouvé son groupe, sa famille, son nid, sa ruche, son clan, sa harde, son poulailler, sa compagnie, sa horde, sa meute... Sur ce plan là, l'Humain n'a pas vraiment innové. On nous parle de station debout, symbole de son individualité, mais quand il est tout seul, le bonhomme a la frousse. Quand il a une opinion, une obsession, il n'a qu'un hâte, c'est de se trouver un secrétaire, un trésorier, dans le meilleur des cas, quelques membres, de monter une association loi 1901 et de courir la déclarer à la sous-préfecture la plus proche !

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lundi 26 septembre 2005

Tant-BourrinBig benne

Tous les malentendants
Chavirent de bonheur
A l'aube en regardant
Passer les éboueurs

Moralité : A chaque sourd suffit sa benne

dimanche 25 septembre 2005

Saoul-FifreUn vrai boute-en-reins

Houla, ce quizz m'a laminé ! Je suis vidé... Toutes ces filles qui se crêpaient le chignon, qu'il fallait séparer, c'est excitant au début, mais à force...? Et puis l'autre bourrin, là, qui se croit malin en me traitant de bouseux. J'ai pas de vaches, je vois vraiment pas comment je pourrais être... "bouseux" ? M'enfin ? Crotté, d'accord... Et puis avec son Pablo version zéro point un point un, super génial, moi j'arrive après, qu'est ce que je peux faire, hein ? Je me brosse, voilà, je me sègue, j'arriverai jamais à faire mieux, comme ça, au débotté, tu parles, il a préparé son coup à l'avance, je suis piégé... Et j'aime-pas-ça-bordel-me-faire-cueillir-à-sec ?!?! "Devine qui vient piner ce soir", avec des p'tites fleurs, des papillons et des cœurs autour, je supporte pas ! Et son sourire d'hippo-christ ! Fait chier, en plus, j'ai mon premier rhume de l'année, c'est pas encore les premiers gels, comme dans le nord d'Anténord, mais ça s'est fraîchement refroidi quand même... Et pour corser le tout, on a une invasion de minis moustiques (authentique), yen a partout, des nuages en forme de moustiques, remplis de moustiques... Et qui piquent ! Ils ont été programmés génétiquement pour ça, ils te piquent, ils te sucent tout ton sang, toi, t'as plus de sang, t'es tout flagada, tu peux plus te défendre et ils saucent bien tout le fond pour pas gaspiller.

Enfin, c'est tout ce que j'ai trouvé pour expliquer mon peu d'inspiration. Là, je suis plutôt en train d'expirer, si vous voyez ce que je veux dire...

Bon, alors j'ai quand même un truc que j'ai griffonné hier sur mon sous-main. Je vous préviens, ça casse pas 7 pattes à un cafard. C'est un fabliau-expresso, mais "al'italiano", très très serré. Je le dédie à Epictete.

C'est sur une tombe, ya une plaque de marbre avec écrit dessus :

Pépé, je t'aime.
Et merci pour ta BM...

Moralité : Vieux motard que j'aimais...

C'est tout. Je suis au taquet, là...

samedi 24 septembre 2005

Tant-BourrinPABLO v0.1

Amie lectrice, ami lecteur, tu vas assister en direct à une expérimentation unique, une première mondiale qui va bouleverser la face de la blogosphère universelle. Cale-toi bien dans ton fauteuil, ouvre bien les yeux et profite du spectacle exceptionnel qui va suivre.

En effet, je vais tester pour la première fois devant toi un plugin (c'est-à-dire un petit bout de programme ajoutant de nouvelles fonctionnalités) particulièrement innovant pour Dotclear (l'outil de bloguage que nous utilisons et recommandons d'ailleurs chaudement à tout le monde), plugin que je viens de mettre moi-même au point.

Ce plugin est destiné à assurer le pilotage automatique d'un blog, aussi l'ai-je goupilement baptisé PABLO, pour Pilote Automatique de BLOg.

En effet, il existe déjà des plugins extraordinaires sous Dotclear pour faciliter la vie des blogueurs, tels la planification de billets qui permet de mettre en ligne un billet à l'heure et à la date voulues, ce qui est très pratique pour continuer à assurer la mise à jour du blog même pendant les vacances. Mais encore faut-il avoir préparé les billets en question à l'avance.

J'ai souhaité aller encore plus loin.

En effet, quel blogueur n'a pas un jour été victime d'une panne d'inspiration, l'amenant à se dire en son for intérieur : "ah, s'il y avait un pilote automatique sur mon blog pour prendre le relais quand la flemme d'écrire me prend !"

Eh bien, c'est chose faite : I did it ! J'ai conçu PABLO, le plugin qui, une fois activé, fait une analyse sémantique et stylistique de vos billets précédents, décortique les thèmes abordés, et produit sans aucune intervention humaine des billets puissants, indiscernables de ceux écrits de votre main. PABLO peut en outre assurer l'animation du blog en réagissant aux commentaires.

Bref, avec PABLO, il est possible de lâcher son blog plusieurs jours sans qu'aucun des visiteurs ne s'aperçoive de votre absence. Le rêve !

Bon, assez palabré, j'active le plugin, vous allez voir un billet se composer sous vos yeux...

*Clic*

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vendredi 23 septembre 2005

Saoul-FifreLis tes ratures

Que veut le peuple ? Du pain, du vin, du boursin et des jeux... Que veut Blogborygmes ? Le bonheur du peuple. Bon, le pain, ça fait des miettes, le vin, je me le garde, le boursin, Tant-Bourrin se l'est baffré, alors, je vais vous faire un jeu. Étant aussi nul en html que la dernière fois, j'ai choisi un quizz lire et taire, heu... litre et verre, non : hic ether... un truc sur les livres, quoi ?

J'ai copié le début des livres, ya de tout, des classiques, des récits, des contemporains, comme la dernière fois, j'ai essayé de prendre des tubes, des bouquins qu'ont cartonné en ventes, tout de suite, et sur la durée... Allez, c'est parti ! Je serais pas chien : que vous trouviez l'auteur ou le titre, ça vous fait un point. Si vous trouvez les 2, vous avez droit à cette petite flamme brillante dans les yeux du jury, comme d'hab... Et bien entendu, ON NE TRICHE PAS !!! PAS DE GOOGLE !!!

ET ON NE RÉPOND PAS DANS LES COMMENTAIRES POUR LAISSER JOUER TOUT LE MONDE ! ON ME MAILE

1) En août, dans nos pays, un peu avant le soir, une puissante chaleur embrase les champs. Il n'y a rien de mieux à faire que de rester chez soi, au fond de la pénombre, en attendant l'heure du dîner. Ces métairies que tourmentent les vents d'hiver et que l'été accable, ont été bâties en refuge et, sous leurs murailles massives, on s'abrite tant bien que mal de la fureur des saisons.

2) L'été craonnais, doux mais ferme, réchauffait ce bronze impeccablement lové sur lui-même : trois spires de vipères à tenter l'orfèvre, moins les saphirs classiques des yeux, car, heureusement pour moi, cette vipère, elle dormait.

3) Ceylan, décembre 1936. - Le voici celui qui vient de débarquer : tout seul, tout blanc, tout honteux, tout désemparé, harcelé par ceux qui vendent, par ceux qui promettent, par ceux qui implorent, par ceux qui le veulent mener au temple de Bouddha ou à la maison des femmes.

4) Il y a aujourd'hui trois cent quarante-huit ans six mois et dix neuf jours que les parisiens s'éveillèrent au bruit de toutes les cloches sonnant à grande volée dans la triple enceinte de la Cité, de l'Université et de la Ville. Ce n'est cependant pas un jour dont l'histoire ait gardé souvenir que le 6 janvier 1482. Rien de notable dans l'événement qui mettait ainsi en branle, dès le matin, les cloches et les bourgeois de Paris.

5) Colin terminait sa toilette. Il s'était enveloppé, au sortir du bain, d'une ample serviette de tissu bouclé dont seuls ses jambes et son torse dépassaient. Il prit à l'étagère de verre, le vaporisateur et pulvérisa l'huile fluide et odorante sur ses cheveux clairs. Son peigne d'ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l'aide d'une fourchette dans de la confiture d'abricots.

6) Le 25 septembre 1937, un courant de perturbations circulant de Terre-Neuve à la Baltique dirigeait dans le couloir de la Manche des masses d'air océanique doux et humide. À 17h 19 un souffle d'ouest-sud-ouest découvrit le jupon de la vieille Henriette Puysoux qui ramassait des pommes de terre dans son champ, fit claquer le store du Café des Amis de Plancoët, rabattit brutalement l'un des volets de la maison du docteur Bottereau en bordure du bois de la Hunaudaie, tourna huit pages des "Météores" d'Aristote que lisait...

7) L'adjudant retraité Chalumot approcha le briquet de sa cigarette, tordit le cou pour préserver de la flamme ses longues moustaches, puis, clignant l'œil à cause de la fumée, épousseta le revers de son veston. Au contact des rubans multicolores rayonnant autour de la boutonnière, sa main se fit plus caressante; et ravi, le menton au creux de l'épaule, il contempla ces derniers attributs d'une gloire ancienne. Le petit arc-en-ciel des décorations était à jour : médaille militaire, croix de guerre, croix du combattant, médailles du Maroc, de la victoire, des blessés, Dragon d'Annam...

8) C'était une journée d'avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s'efforçait d'éviter le vent mauvais. Il passa rapidement la porte vitrée du bloc des "Maisons de la Victoire", pas assez rapidement cependant pour empêcher que s'engouffre en même temps que lui un tourbillon de poussière et de sable.

9) La gifle a été si forte que je ne m'en suis relevé qu'au bout de treize ans. En effet, ce n'était pas une baffe ordinaire, et pour me la balancer, ils s'étaient mis à beaucoup. Nous sommes le 26 octobre 1931. Depuis huit heures du matin, on m'a sorti de la cellule que j'occupe à la Conciergerie depuis un an. Je suis rasé de frais, bien vêtu, un costume d'un grand faiseur me donne une allure élégante.

10) Un bâtiment gris et trapu de trente-quatre étages seulement. Au dessus de l'entrée principale, les mots : Centre d'Incubation et de Conditionnement de Londres-Central, et, dans un écusson, la devise de l'Etat mondial : Communauté, Identité, Stabilité.

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