Blogborygmes

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mercredi 12 juillet 2006

Tant-BourrinDemain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je veux foutre le camp.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer sur ce blog plus longtemps.

Je roulerai peinard au soleil de juillet,
Sans penser à Blogbo, sans plus linker de truies,
Cool, détendu, loin des lecteurs, loin des billets,
Libre, et le jour pour moi ne puera plus l'ennui.

Je ne regarderai ni les stats qui se fanent,
Ni les comm' à deux balles qui donnent des vapeurs,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ma couenne
De la crème solaire et un tee-shirt à fleurs.

Tant-Bourrin
(with a little help from Victor Hugo)



Vous l'avez compris : je me tire en vacances demain et vais donc disparaître de la blogosphère un certain temps. Vu que mes alcooliques acolytes ne vont pas tarder à faire de même, ce blog va peu à peu entrer en léthargie jusqu'à... bof, on verra ! Ciao ! :~)

mardi 11 juillet 2006

ManouLigne de foi



La faveur des étoiles est de nous inviter à parler, de nous montrer que nous ne sommes pas seuls, que l’aurore a un toit et mon feu tes deux mains.

René CHAR

lundi 10 juillet 2006

Saoul-FifreTrouver le bonheur dans les tchats

Je suis complètement passé à côté du phénomène des tchats. Je ne sais même pas si ça continue, oui sans doute, je crois que Tant-Bourrin y a passé pas mal de temps, enfin : dans les news-groups, des trucs comme ça, mais il fait bien ce qu'il veut, c'est pas ça le problème, qu'est-ce que vous pensez de ma parodie du style de Marcel Proust, pas convaincante, hein ? Bon ben je retourne travailler dessus...

La première fois que je suis tombé sur des extraits de tchats, c'était dans "La cloche à Fromage" d'Agapi. Hilarant. Le lien est dans notre colonne de droite mais il n'est plus valide . Elle est pas fière, Agapi, hein ? Elle a pas archivé ses petites merveilles de dialogue, dis donc ? Y en a qui disent qu'elle joue à la star, et tout... Moi je dis qu'elle est pas assez auto-centrée, celle qui enregistre pas un blog mythique comme celui-ci. Bon, il reste quelques bribes ici mais c'est pas la joie, ça fait vraiment pitié. Bon alors c'est un appel : si un amoureux transi d'Agapi a fait des sauvegardes de sa "Cloche à fromages", je pense qu'il est en bonne position pour négocier. Connaissant Agapi, je crois qu'il peut faire monter les enchères jusqu'à obtenir une photo dédicacée. Ha ben oui, elle est dure en affaires, la Agapi, qu'est-ce que vous croyez ? Et puis elle est pas polie. Je lui ai envoyé ce mail :

Chère Ma'me Agapi
une journée n'ayant que 24 heures (dans le meilleur des cas) je ne pense pas qu'il vous soit techniquement possible de répondre à chacun de vos admirateurs, aussi ce mail n'est-il qu'une supplique sans espoir de retour. Indubitablement (cette remarque n'a rien d'original et on a déjà dû vous la faire 10 000 fois) la cloche à fromages est le plus beau cadeau que vous nous ayez jamais offert . Savez-vous que l'on pourrait reremplir la Mer Morte avec la bave des afficionados dans l'attente d'une suite à cette saga digne du prime time sur la chaîne du rire ? Nous reste t'il une arche de sortie ou doit-on se résigner au déluge universel ?

Au nom de tous les drogués qui tournent comme des mouches autour de votre cloche dans l'espoir d'un bout de rab de fromage, je vous en supplie : retournez tchater !!

Instablement votre

Saoul-fifre

Elle m'a pas répondu, dis donc ? !

Évidemment, elle a fait des émules. Vu qu'elle a abandonné le créneau, certaines s'y sont engouffré avec beaucoup de talent. Ce pourraient être CERTAINS, puisque rien n'interdit à un garçon de prendre comme pseudo "Julie la cochonne", et d'aller à la pêche au pervers ? J'aime bien Juliette coquine . C'est une intello, elle les met vraiment minables, tous ces pauv' gars qu'elle renvoie, la bite sous l'bras, sans qu'ils comprennent toujours ce qu'il leur arrive...

Et puis récemment, je suis tombé sur un recenseur de perles de tchats. Ça ne sent bien sûr pas le vécu comme chez Agapi ou Juliette, car les gens lui envoient un peu ce qu'ils veulent et la tentation est grande d'enjoliver ou de carrément inventer. Mais c'est bien drôle quand même. Et on en a pour sa gratuité : ya 146 pages ! Vous pourrez y aller de notre part pendant notre grève du zèle perlé. Merci qui ?

Merci Blogborygmes, bien sûr !!

dimanche 9 juillet 2006

Tant-BourrinBlog en grève


Camarades blogueurs,

depuis quelques mois, les tentatives de déstabilisation envers notre outil de travail se multiplient de la part du grand lectorat : boycott de nos billets pour maintenir les statistiques et le moral des blogueurs au plus bas, spamage intensif pour contraindre les blogueurs à des heures supplémentaires non payées de nettoyage de blog, commentaires sans rapport avec les billets pour décourager toute autre forme de commentaire et casser la marche en avant du blog.

Malgré notre fermeté affichée et la menace d'un mouvement syndical, ces exactions se sont poursuivies, démontrant par là-même le refus de tout dialogue social.

Les intentions cachées du grand lectorat sont manifestes : il s'agit de démanteler le service public de ce blog au profit d'intérêts privés.

Nous ne les laisserons pas faire : samedi 8 juillet, la Confédération Générale des Blogueurs appelle tous les blogueurs de Blogborygmes à cesser le travail et à participer à un grand défilé unitaire de Pastille à Ration.

Tous ensemble, nous pouvons faire plier le grand lectorat, comme nous avons déjà récemment réussi à le faire en obtenant un accroissement de 50% des effectifs, mettant ainsi fin aux cadences infernales !



La table des négociations reste toutefois ouvertes dans les commentaires. En tant que représentant syndical des blogueurs, je suis prêt à écouter les propositions du grand lectorat pour répondre à nos légitimes attentes.

samedi 8 juillet 2006

ManouLes cadeaux de Metamorphose


Tandis que Saoul Fifrounet dansait avec Guéguette, je traînais aux concerts de rock avec Métamorphose et Pat.
Métamorphose, extrême, tenait excellemment l’alcool. Il aimait le dessin. J’ai retrouvé en triant mon armoire deux vieux tee-shirts qu'il avait peint.





vendredi 7 juillet 2006

Saoul-FifreGuéguette

Sur le blog de Badibuh , ya un lien (ironique, j'imagine) qui renvoie à la "Tatayoyo attitude", le site d'Annie Cordy. Une grosse bosseuse, La Cordy ! Carrière exceptionnelle, à l'image de celle de Carlos, mais moins chère à nourrir. Bon : association d'idées, souvenance, je danse très rarement, il faut vraiment que je sois très à l'aise dans une soirée, et je danse tout seul car Margotte est encore pire que moi. Donc les rares fois où j'ai dansé avec une fille, je m'en souviens. Et ci-dessous, c'est l'unique photo existante de mézigue en train de guincher. C'était sur "La bonne du curé". Et c'était avec Guéguette.

Sacrée Guéguette ! Une fille rare, bourrée de talents, mais malheureusement issue d'un milieu familial assez pathogène. On peut même dire que c'est la seule qui était à peu près normale dans ce nid de barges. Enfin, j'avais peur de rien, j'y allais, moi, chez eux, pour voir Guéguette. Mais je restais pas des heures à discuter avec la smala, des fois que ça soit contagieux. Sa mère disait à Guéguette : "Pourquoi il dit ni Bonjour, ni Au revoir, ton Saoulfifre ?". C'tte blague ? On risquait d'être embauché dans une conversation sur les yeux du Christ, qui étaient bleus, la Vierge le leur avait affirmé dans une réponse à leurs prières, ou bien la sœur se mettait en transes et communiquait avec "tes" morts... Ça allait un moment, ce genre de délire. Alors je filais direct dans la chambre de Guéguette. En tout bien tout honneur. Comme elle était au rez-de-chaussée, je rentrais des fois par la fenêtre directement. Tout sauf tomber sur un membre de sa famille. Vous m'avez compris ?

Je lui ai écrit des vers de mirlitons. On se revoit, de temps en temps. Une Guéguette, ça ne s'oublie pas.

Habillée bien proprette
de choses qu'elle tricote
voici la p'tit' Guéguette
aux puces, très tôt, qui trotte.

Rondes roses reinettes
bonnes pour la compote
voici la p'tit' Guéguette
la joue pas trop palotte.

Entre deux tartinettes,
un gros pot de confiotte
voici la p'tit' Guéguette
Qui c'est qu'a dit "boulotte" ?

Des cantates ou quintettes
elle sait jouer les notes
voici la p'tit' Guéguette
Silence ! Elle pianotte !

Elle donne à la quête,
fréquente la calotte
voici la p'tit' Guéguette
un petit peu bigote.

Elle n'est jamais prête
papote avec ses potes
voici la p'tit' Guéguette
C'est notre mascotte !

jeudi 6 juillet 2006

Tant-BourrinUne vieille histoire

"...et c'est comme ça que je me suis retrouvé pour le défilé du 14 juillet en tribune officielle à côté du président et de tous les ministres, sans que personne ne s'aperçoive de rien !"

Les éclats de rire fusèrent aussitôt.

- "Sacré Michel, t'es un baratineur de première, mais ton histoire est trop énorme. Pas crédible !
- "Mais tu nous auras bien fait rire en tout cas !"

Le bois craquait en braises rougeoyantes sur ce bout de plage, à l'abri des rochers, où une douzaine de vieux copains de lycée, maintenant cinquantenaires, rejouaient leurs jeunes années en mangeant des grillades et en sirotant quelques bières.

Les sourires étaient sur toutes les faces autour du feu de bois crépitant. C'était cette heure de la soirée où, l'alcool et l'amitié aidant, à l'abri d'une semi-pénombre, les langues se déliaient, chacun s'efforçant de raconter des histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres, quitte à tordre un peu la réalité des faits.

Oui, c'était l'heure de toutes les fanfaronnades, l'heure du bluff, l'heure des galéjades, l'heure de l'esbroufe et de l'épate, l'heure où il s'agit de pisser plus loin que les copains sur le terrain de l'imagination.

- "Je suis venu sur cette plage, ici-même, il y a trente ans, presque jour pour jour".

Onze paires d'yeux s'étaient tournées vers Patrick, qui venait de prendre la parole alors qu'il était resté jusque-là silencieux, à écouter les autres.

- "Oui, je connais très bien cette plage, et plus encore ce coin à l'abri des rochers. C'est là que ma vie a basculé alors que j'avais à peine 21 ans".

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