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jeudi 15 septembre 2005

Saoul-FifreRevue de presse

Dans le "La Provence" de mardi, un article m'a attiré l'œil. Le genre d'article qu'on ne trouve pas dans la presse nationale, vu que ce n'est qu'un compte-rendu d'une réunion locale. Mais en fait la réunion en question était d'une importance capitale et ses conclusions vont sûrement se retrouver sur un bureau ministre, en haut lieu...

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mercredi 14 septembre 2005

Tant-BourrinUne histoire d'amour

Paris, le 30 août 2005

Ma Louise, mon cœur, ma lumière,

Mon sublime amour, je t’aime. Comment pourrais-je t’écrire une lettre sans commencer par ces quelques mots, si maladroits, si dérisoires tant ils peinent à exprimer le feu passionnel qui brûle ma chair et mon âme.

Chaque jour passé loin de toi est un supplice, une absurdité, une non-vie. Seuls mes rêves te ramènent à moi, ô mon onirique Vénus, et le réveil est une mort dans le désespoir du petit jour.

Ô ma Louise, allons-nous enfin bientôt pouvoir nous enlacer tendrement, marcher main dans la main en noyant nos regards des enivrants embruns de nos cœurs ? Que ne suis-je un oiseau pour voler prestement jusqu’à toi ?

Écris-moi, mon amour, pour le salut de ma raison : une lettre de toi pansera la plaie de ton absence et m’aidera à trouver la force d’attendre le jour béni de nos retrouvailles.

Ton Julien qui te chérit



Paris, le 5 septembre 2005

Ma Louise adorée, mon début, ma fin,

Hélas, le temps égrène son chapelet de douloureuses secondes sans m’apporter de réconfort : tu ne m’as pas écrit. Je sais, je suis sûrement trop impatient, mais essaie de comprendre, mon amour, le tourment effroyable de mon âme : la flamme d’amour qui me dévore se fait flamme de l’enfer quand tu n’es pas là.

Je tourne en rond dans ma chambre, ainsi font mes pensées dans mon cerveau et mon pauvre cœur rythme en vain le temps immobile. Je meurs d’une cruelle langueur et cette langueur a pour nom « manque de toi ».

Écris-moi, mon bel amour, pour que je renaisse à la vie.

Ton Julien qui t’adore plus que tout



Paris, le 9 septembre 2005

Ma Louise, ma tendre souffrance, ma languide désespérance,

Ô ma chérie, prends-tu donc tant de plaisir à me laisser ainsi souffrir mille morts ? Ton silence est un glaive qui me transperce la poitrine. Mais du sang qui en coule, j’écrirai ton nom encore et encore, jusqu’en en vider mes veines. J’écrirai ton nom comme on écrit son testament, car tu es ma mort, ma belle mort cotonneuse qui m’étouffe de silence et me laisse agoniser, pantelant d’un amour inassouvi.

Ô ma Louise, il suffirait d’un mot pour que je revive, pour que le souffle me revienne, pour que je me relève enfin et t’emmène vers Cythère.

Réponds-moi, mon amour, je t’en supplie.

Ton Julien qui meurt d’amour pour toi



Paris, le 14 septembre 2005

Monsieur,

S'il faut en croire le nom et l'adresse figurant aux dos des enveloppes, je ne vous connais pas et je suppose que la réciproque est vraie. Je reçois depuis quinze jours des lettres de votre part fort inconvenantes et je vous serais gré de bien vouloir cesser immédiatement ce harcèlement.

Je n’ai pas à ce jour prévenu les services de Police dans la mesure où j’ose espèrer que vous êtes simplement victime d’une erreur d’homonymie. Je me verrai toutefois dans l’obligation de le faire si vous deviez continuer à m’assaillir ainsi de vos lettres.

Pour votre gouverne, sachez que je suis une grand-mère de 71 ans et que je ne suis donc pas une jouvencelle naïve prête à s’enticher du premier godelureau venu.

Je souhaite donc vivement ne plus entendre parler de vous.

Salutations

Signé : Louise Ranboutin



« Connasse ! » grommela Julien en déchirant rageusement la lettre après l’avoir lue, « comprends rien à l’amour, c’te salope ! ». Et il envoya valdinguer la corbeille à papier à l’autre bout de la pièce d’un magistral coup de pied.

Il lui fallut cinq bonnes minutes pour calmer ses nerfs. Après quoi, il s’assit à son bureau, saisit l’annuaire de Paris, l’ouvrit à une page au hasard et parcourut du doigt la liste des noms jusqu’à ce qu’il croise un prénom féminin.

« Jocelyne Frissouf ! Quel joli nom !... Jocelyne, mon amour, ma lumière ! »

Il prit un stylo et une feuille de papier à lettre.

Une nouvelle histoire d’amour commençait.

mardi 13 septembre 2005

Saoul-FifreRaoul Ponchon

Ponchon est son vrai nom, et déjà son destin est scellé : dans ponchon, il y a cochon, pochetron, cruchon, tire-bouchon, patachon, nichon... Comment voulez-vous faire autrement que devenir poète, et chanter les femmes, le vin et la cuisine ? Surtout si vous débarquez à Paris en pleine Belle Époque, et que vos copains de bistrot s'appellent Alphonse Allais (qui fabrique un verbe avec votre nom : nous ponchons, vous ponchez...), Paul Verlaine (qui écrit un article élogieux sur vos poèmes), Jean Richepin (l'auteur des "oiseaux de passage", mis en musique par Brassens), André Gill (celui du "Lapin à Gill)...

C'est la grande époque du Chat Noir, d'Aristide Bruant, mais, alors que Bruant était un connard fini, tout le monde s'accorde à dire que Ponchon était adorable, modeste, ne se prenant surtout pas pour un poète, ne voulant pas être publié... Il avait 72 ans pour son premier et seul livre édité de son vivant : La muse au cabaret. Il n'empêche que ses "chroniques en vers" qu'il publie dans diverses gazettes, ont un succès fou et finissent par le faire vivre. Il n'avait pas de gros besoins et menait une vie très régulière. Bon vivant néanmoins, ce gars est une publicité vivante pour le vin et l'absinthe (en quantités philosophes) : son biographe nous dit qu'il aurait vécu jusqu'à 100 ans s'il n'avait pas eu, à 89 ans, cette fracture du fémur mal soignée qui l'emporta.

Je me régale à le lire, il a dû tomber dans le domaine public car on trouve beaucoup de ses textes sur le net. Ça ne vaut pas le plaisir (et tout y est) du papier : on doit trouver assez facilement ses livres, qui sont réédités régulièrement. C'est lui qui a dit "Quand mon verre est plein, je le vide, quand mon verre est vide, je le plains" ou bien "J'ai remarqué qu'à partir de quatre-vingts ans, on mourrait beaucoup". À titre d'exemple, je vous ai recopié sa participation à mon obsession, un sujet dont je vous rabats souvent les oreilles : LA SÉCHERESSE.

Mais ne dites pas : "C'est ringard, ces histoires de procession" ! L'année dernière, il y en a eu une, pour faire pleuvoir ! D'ailleurs, le dernier billet d'Antenor est proprement incroyable : ces curés n'ont vraiment pas eu le même prof de philo que moi, qui m'avait soigneusement expliqué la différence entre la magie et la religion.

Les champs ont soif, les malheureux !
Moi, de même. Pitié pour eux !
Vierge Marie,
Aussi pour moi, je vous en prie.

Voyez, clochant sur leurs fémurs,
Les blés, avant qu’ils ne soient mûrs.
A la malheure !
Ils seront fichus tout à l’heure.

Et moi, Madone, qui n’ai bu
Depuis la mort du père Ubu,
Voyez ma gorge…
Il n’y passerait un grain d’orge.

Voulez-vous faire des heureux ?…
Du vin pour moi, de l’eau pour eux.
Oh ! L’oeuvre pie
Que de guérir notre pépie !

Intercédez, Reine des lis !
Auprès de votre divin fils :
Rien ne le touche
Comme un mot dit par votre bouche !

Dès qu’il entendra votre voix,
Je suis sûr qu’il me dira : bois,
Te désaltère.
Il dira, de même, à la terre.

Et, dans l’instant, il répandra
Un bienfaisant Niagara,
D’une main preste,
D’eau divine et de vin céleste.

« Voici de l’eau, vous dira-t-il,
Chère maman, à plein baril,
A pleine tonne,
Pour que ta campagne mitonne.

« Voilà du vin pour ton Ponchon,
Voilà du vin pour ce cochon…
Qui croit que vivre,
Ne vaut qu’autant que l’on est ivre. »

Et tout aussitôt je verrai
Un vin sympathique et doré
Sourdre, rapide
Dans mon verre à cette heure vide.

Tout aussitôt les lourds épis
Réveillés, sans plus de répits,
Gonflés de sèves,
Se tiendront droits comme des glaives.

Et vous verrez les pauvres gens
A pas nombreux et diligents,
En vos chapelles,
Apporter leurs primes javelles.

En procession ils iront
Ceindre, ô Madone ! Votre front
De marguerites,
Et de lis, vos fleurs favorites.

Et moi le profane rimeur,
Si j’en dois croire la rumeur,
Moi, dont la muse
Est une bacchante camuse,

Je saurai bien, dans un couplet,
Vous égrener un chapelet
De rimes blanches,
Sur ma lyrette des dimanches.

lundi 12 septembre 2005

Tant-BourrinDu con, du cul, du concupiscent...

Voilà mon tour de pondre un billet qui arrive déjà et je manque cruellement d'inspiration pour vous écrire un texte puissant et profond qui bouleversera votre vie à jamais. Je note sur un post-it de faire ça une prochaine fois, mais pour l'heure, je me tire une flemme plus lourde qu'une semi-remorque (nb pour les mauvais esprits mal placés - si, si, j'en connais - j'ai bien écrit "flemme" avec un un "l")...

Aussi vais-je vous proposer aujourd'hui un petit divertissement frais et léger, déjà proposé en son temps par la très accorte Elisabeth. Il s'agissait de prendre un proverbe, puis d'ajouter "entre tes bras" après la première partie de celui-ci et "entre tes cuisses" après la seconde. Fous rires de qualité garantis !

Mais comme les Blogborygmes ne seraient plus les Blogborygmes sans une délicate touche de vulgarité bien grasse, je vous propose de travailler sur la variante - que m'avais naguère suggérée Saoul-Fifre (à chacun d'assumer ses responsabilités !) - avec "dans ton con" et "dans ton cul".

Voilà quelques gentilles trouvailles bâties sur ce principe :

  • Petit poisson dans ton con deviendra grand dans ton cul
  • Rien ne sert de courir dans ton con, il faut partir à temps dans ton cul
  • Tel qui rit vendredi dans ton con dimanche pleurera dans ton cul
  • Qui veut noyer son chien dans ton con l'accuse d'avoir la rage dans ton cul
  • Qui dort dans ton con dîne dans ton cul
  • Il n'y a pas de fumée dans ton con sans feu dans ton cul

Et pourquoi se limiter aux proverbes ? On aussi taper dans les expressions courantes :

  • Obéir au doigt dans ton con et à l'oeil dans ton cul
  • Il faut savoir manier le bâton dans ton con et la carotte dans ton cul

...ou dans les grandes oeuvres littéraires :

  • Guerre dans ton con et paix dans ton cul
  • Le vieil homme dans ton con et la mer dans ton cul
  • Le rouge dans ton con et le noir dans ton cul

...ou cinématographiques :

  • Rocco dans ton con et ses frères dans ton cul
  • Arsenic dans ton con et vieilles dentelles dans ton cul

Et pourquoi ne pas appliquer la méthode itoument aux mots ? Je vous laisse le soin de voir ce que cela pourrait donner une fois appliqué aux aubépines, à "pique-nique" ou à "dare-dare"...

Bref, un petit jeu plein de délicieuses surprises auquel je vous convie à participer. Proposez vos plus belles créations en commentaire, le Souf' et moi-même, grands spécialistes en jeux à la con joutes littéraires de haut niveau, donnerons notre appréciation assortie d'une note artistique !

dimanche 11 septembre 2005

Saoul-FifreStarlette au haras

La jument est vendue,
il nous faut la livrer,
mais quel est le glandu
qui voudra s'en charger ?

Le temps d'être rendu
et de se faire payer,
la journée est foutue...
et puis, faut retourner... ?

Ya bien l'oncle Lulu
qui fait rien qu'à glander...
Bravo ! Super bien vu :
le pigeon est trouvé...

Moralité :

HO, TONTON, EMPORTE LE VAN !

samedi 10 septembre 2005

Tant-BourrinUn billet pour le lapin rose

Il est des sujets lourds et graves dont il est difficile de parler.
Celui-ci en est un.
Qui touche à l'indicible.
Indicible comme la souffrance qui m'envahit tous les jours.
Tous les jours, sauf le week-end, car je ne prends pas le métro le samedi ni le dimanche.

Pardon ? Je suis trop mystérieux ? Vous ne saisissez rien de ce que je raconte ? Attendez, j'en viens au coeur du sujet, vous allez vite comprendre.

Voilà, chaque jour ouvrable, je prends le métro pour aller travailler. Et chaque jour, ce spectacle terrifiant s'offre à mon regard, collé sur la vitre de toutes les portes de toutes les rames de la RATP.

Terrible image en vérité que celle-ci, vous en conviendrez.

L'homme est ainsi fait qu'il a en lui cette chose étrange que l'on appelle "compassion". Quand je dis "l'homme", évidemment, je veux parler des hommes un peu plus raffinés, un peu plus civilisés, un peu plus sensibles, bref un peu plus parisiens et un peu moins bouseux que la moyenne.

Or donc, disais-je, certains, dont je fais partie, ont cette compassion chevillée au corps, cette étrange capacité à souffrir avec celui qui souffre dans sa chair, à pleurer avec celui qui pleure, à se couvrir la tête de cendres dès que quelqu'un a un pet de travers dans le monde.

Aussi le spectacle quotidien de ce pauvre lapin rose se faisant pincer très fort les doigts dans une porte de métro fait-il saigner mon coeur et monter les larmes à mes yeux.

Car j'imagine.
J'imagine le désarroi de ce jeune lapin, la main tranquillement posée sur la porte pour assurer son appui, riant, rêvassant peut-être, heureux d'être dans la plus belle ville du monde, pur et innocent, et dont l'existence bascule soudain dans l'horreur.

L'horreur d'un claquement sinistre.
L'horreur d'une douleur qui déchire les nerfs.
L'horreur et l'incompréhension qui se lisent dans le regard abasourdi du jeune lapin rose.

Souvent, je dois détourner les yeux, fixer le sol de la rame pour masquer maladroitement mes larmes, et essayer compulsivement de penser à autre chose. Mais en vain : même les yeux clos, l'image du lapin rose émerge peu à peu de mon maelström neuronal, se précise, envahit tout mon espace crânien.

Mille questions me taraudent alors... Qu'es-tu devenu depuis ce jour funeste, petit lapin ? As-tu perdu des doigts ? As-tu retrouvé l'usage complet de ta main ?

Heureusement, c'était la main gauche. Les statistiques sont là pour me rassurer : les gauchers ne représentent que 15% environ de la population. Il y a donc 85% de chance pour que ce tragique accident ne t'ait pas laissé un terrible handicap quasi insurmontable. Mais un doute m'envahit : la proportion de gauchers est-elle la même parmi les lapins que chez les humains ? Je tremble subitement d'effroi en réalisant que je n'en sais fichtre rien.

J'ai peur.
J'ai peur pour toi, petit lapin.
Peur de ce qu'il a pu advenir de toi depuis ce jour épouvantable.
As-tu réussi à surmonter ce trauma abominable ? Ou au contraire traînes-tu désormais cette blessure dans ta chair, cette cicatrice dans ton âme, ce doute et cette peur permanents qui doivent être les tiens ?

Oui, j'ai mal et pleure pour toi, frère lapin.

Ma décision est prise : je vais écrire à la RATP pour leur demander de bien vouloir retirer cette image terrible de leurs rames. Vouloir prévenir de tels accidents est louable en soi, mais le pouvoir traumatique du spectacle de ce pauvre lapin rose est trop choquant. Oui, je vais leur écrire ça.

Mais pas tout de suite, après manger, car le repas est prêt et j'ai grand appétit.

D'autant plus que mon épouse a préparé un bon civet. Mmmm, je m'en lèche les babines par avance ! Miam !

vendredi 9 septembre 2005

Saoul-FifreFermez livres et cahiers ! Interrogation écrite !

Vous ne trouvez pas que ce mois de septembre sent encore un peu les congés ? Chutney vient juste de rentrer des Galapagos. L'été, dans son élan, continue de glisser sur son aire... Et si, pour entretenir encore un peu l'illusion, on se faisait un autre "jeu de plage" ? Allez, respirez à fond, ça sent l'iode et le varech pourri, vous êtes à La Baule et vous faites un jogging avec le beau Dominique de V. Elle est pas belle, la vie ?

Comme je suis bien incapable de vous pondre un quizz avec lien mp3 et tout et tout, j'en ai fait un avec du texte. Des paires de vers tirés de tubes de la chanson française. Et quand je dis tube, c'est tube ! J'ai vraiment cherché "LA" chanson attachée à un ou une interprète (indice de taille, et qui fera plaisir à Elisabeth, il y a autant de femmes que d'hommes). Le défaut du truc, c'est que les paroles des tubes sont publiées sur le net, donc, N'ALLEZ PAS CHERCHER SUR GOOGLE, ce ne serait pas drôle... Pas de morceaux obscurs d'auteurs-compositeurs avec guitare, barbe, lunettes et harmonica. Juste un peu vieux, les tubes... On va voir si vous écoutez AUSSI les paroles.

1) Pas une fleur, et pas de pleurs,
au moment de l'adieu.

2) Fermez, fermez,
Votre cage à double clé...

3) Le menu que je préfère,
C'est la chair de votre cou.

4) Lequel de nous deux s'est lassé
de l'autre le premier ?

5) Je te revois souriante,
Assise à ce piano-là.

6) Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor.

7) Ta musique est plus jolie
que tout le ciel de l'Italie

8) L'alpiniste et son beau pic à glace
magnifique au dessus des Grandes Jorasses.

9) Tant que l'amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains

10) J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche

Voilà, c'est noté sur 10, à l'ancienne. Il suffit de trouver le titre des chansons. Et de me les envoyer par mail , comme d'hab, pour laisser les autres chercher tranquillement. Fermeture des bureaux de vote samedi soir à 23 h. Le 10/10 est possible. Si plusieurs réussissent le Grand Chélèm, le cachet de la poste fera foi (ou pas. C'est pas mal, les ex-aequos, aussi ?). Bonne chance ! Faites craquer le podium !! Le (ou la) vainqueur, hum..., enfin, celle ou celui qui vaincra, aura droit à l'estime générale !!!

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