Blogborygmes

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vendredi 26 août 2005

Saoul-FifreBonjour

Ça mange pas de pain, c'est poli, ça coûte pas cher, moi je trouve ça bien comme titre. Comme tu peux le constater, Tant Bourrin, je reviens de congés sans trop d'idées. J'ai eu quelques échos positifs sur mon dernier billet de la part de l'Office Départemental du Tourisme de Haute-Vienne et de quelques amoureux de cette belle contrée (merci Audalie et la cousine) mais, en gros, beaucoup ont trouvé ça trop trash (ou trap trosh, je sais plus).

Par contre, un qui est revenu en pétant la forme, c'est le Torpédo !!! Il est allé voir la misère en Guinée, enfin, la misère par rapport à nous autres gavés, je veux vexer personne, je pense qu'il n'y a aucun rapport (ou très peu ?) entre le bonheur d'un individu et le PNB de son pays, enfin, tout ça est très compliqué mais ce que j'essaye de dire, c'est qu'à partir du moment où on a à manger (oui, il y a un minimum), les facteurs de misère (solitude, pertes d'êtres chers, métier (ou pas) dans lequel on ne se réalise pas, maladie, déprime, appartenance à un groupe dénigré, etc...) ne sont pas spécifiques à un pays.

En tout cas, Torpédo nous revient en crachant des flammes : tout est bon dans son blog, mais particulièrement ce billet. Et puis j'ai bien fait d'attendre un peu car les commentaires sont pas piqués des vers, eux non plus !

jeudi 25 août 2005

Tant-BourrinHistoire dramatique et édifiante

Il était fier de sa fiancée
Qui était belle comme le jour
Mais un jour il l’a présentée
A une bande de gros lourds

Ils ont zigouillé le pôv’ gars
Et violé la fille aussitôt
Moralité : il fallait pas
Mettr’ la chérie devant les beaufs !

mercredi 24 août 2005

Saoul-FifreQuand les politicards veulent lui mettre un doigt, le sage écoute Lalune.

Aujourdhui, le billet va être vite fait, bien fait. Et surtout : bien fait, car c'est le Pierrot qui s'y colle, et le Pierrot, il a pas la cervelle grisatre, c'est quelqu'un qui gamberge et il n'a rien d'un adepte du consensus mollasson !

Sans vous commander, et si vous avez un moment, et même si je n'ai aucune accréditation valable pour ce faire, j'aimerais que vous cliquiez là maintenant sur ce lien

Tant-BourrinL'ennui

"- Mais pourquoi es-tu si froide et si distante avec moi, Suzan ? Tu sais bien que je ne souhaite que ton bonheur."
"- Oh, John, j'ai... j'ai si peur de l'amour, si peur... de souffrir à nouveau... Je..."

CLIC

L'écran devient noir juste avant que les lèvres ne se rejoignent en un baiser torride, enveloppé de sirupeuses volutes de violons. Elle pose la télécommande sur le bras du vieux canapé. Ces séries l'ennuient tellement. Tout l'ennuie tellement.

Elle écoute le silence de l'appartement au coeur de cet interminable après-midi aux volets mi-clos. Le silence ? Non, pas tout à fait : quelques mouches bourdonnent, frôlent parfois son visage, heurtent sporadiquement le carreau.

Que pourrait-elle faire pour tromper son ennui ?

Elle est déjà sortie ce matin faire ses courses, a croisé quelques voisines, a échangé quelques banalités un quart d'heure avec Mme Ruiz, a feint d'oublier de courts instants sa lassitude. Et puis elle est rentrée.

Oui, que pourrait-elle bien faire pour se désengluer de cette torpeur qui la saisit ?

Aller au club du troisième âge ? Non, la compagnie de vieux et de vieilles aussi décrépits qu'elle la déprime, leur affaissement est le sien, leurs plaintes continues sur le temps qui passe, sur leurs douleurs articulaires, sur le monde qui était mieux avant, tout cela lui donne le cafard.

Lire ? Non, sa vue a bien baissé. Lire la fatigue désormais. Lire appartient au passé.

Quoi alors ? Rien. Elle sent l'usure en elle.

Elle préfère rester là à écouter les mouches bourdonner.

L'une d'entre elles se pose près de la trace brunâtre sur la banquette du canapé, là où Bernard posait sa nuque quand il lisait son journal ou regardait la télévision.

Et son regard s'y perd.
Elle revoit.
Elle revit.
Les années de joie, de galère, de tendresse, les coups de gueule, les réconciliations, les silences, la lente mue des sentiments, la complicité muette d'un vieux couple sous la patine du temps et des habitudes.

La souffrance aussi.

Celle, inextinguible, de ce jour de novembre, il y a plus de trente ans, où leur fils les a quittés brutalement dans un hurlement de métal fracassé.

Celle, tout aussi vivace, de la lame du cancer qui, en quelques mois, a décollé son Bernard de la vie.

Ses hommes. Réduits à l'état de photos sur le poste de télévision.

Elle songe à la chanson de Brel.
Il ne manque plus au décor que le ronronnement de la pendule d'argent.
Bernard, qui aimait tant Brel, ne pouvait plus écouter cette chanson. Elle lui déchirait les tripes, le souffle, le coeur, et lui laissait l'âme à nu. Il se voyait vieillir, il la voyait vieillir, il ne supportait plus le miroir des paroles.

   "Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
   Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer"

L'enfer, ce demi-sommeil languide ?
Peut-être.
Elle écoute les mouches bourdonner.
Elle n'attend plus rien.
Elle a comme un goût de terre dans la bouche.

mardi 23 août 2005

Saoul-FifreComa idyllique

Mon père était viti et surtout viniculteur. Et même si je n'avais que 13 ans à l'époque ou il est parti vendanger les vignes du seigneur...

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lundi 22 août 2005

Tant-BourrinZygomathématiques

Lorsque l'on se tord de rire,
décrit-on nécessairement une courbe de gausse ?

dimanche 21 août 2005

Tant-BourrinTombé de haut dans l'ascenceur

Il y a quelque temps, l'assemblée générale de copropriété de mon immeuble, après avoir lancé un appel d'offres pour le contrat de maintenance de l'ascenceur, a décidé de changer d'ascenseuriste. Jusque-là, nous avions un prestataire que je ne connaissais ni des lèvres, ni des dents, et voilà que j'entends prononcer, pour le remplacer, le prestigieux nom de Combaluzier. Fort bien.

Quelques semaines s'écoulent. J'avais oublié ce changement programmé, jusqu'à ce qu'hier, je remarque dans l'ascenceur que la plaque suivante avait été collée à la place de l'ancienne.

Et là, subitement, tout mon univers s'écroule.

Combaluzier et Drieux ?

Cela veut-il dire que Combaluzier n'est plus en ménage avec Roux ? Ils se sont brouillés ? Ils sont définitivement séparés ? Combaluzier, fatigué de passer systématiquement après Roux, s'est-il maqué avec un petit jeune timide histoire de pouvoir mettre enfin son nom en tête ? Ou alors est-il arrivé quelque chose à Roux ?

Zut, j'ai loupé un épisode. Il va falloir que j'aille spécifiquement chez mon coiffeur pour me gaver de Gala et de Voici en guise de session de rattrappage.

Ou alors, si quelqu'un peut me préciser ce qui s'est passé dans le couple Roux-Combaluzier, je suis preneur d'infos.

Tant que vous y êtes, j'aimerais bien aussi savoir si :

  • le bonheur coule toujours à flots entre Jacob et Delafon
  • Smith et Wesson se consument toujours d'un amour désarmant
  • la passion est toujours bouillante entre Rivoire et Carré

Merci d'avance de maintenir à flot ma culture people.

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