Blogborygmes

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lundi 15 octobre 2007

BofL'age des ténêbres

Frappé du terrible mal qui frappe un jour chaque blogueur, quelque soit son age son sexe ou le processeur qui anime son pc, je me vois contraint par la panne d'inspiration de vous livrer ce jour une critique cinéma.

Non, en vrai j'ai juste envie de causer un peu de ce film.

Avant d'y aller, j'avais interrogé mes contacts du coté ouest de la grande mare. mais pas de bol, ce film portant pourtant haut et fort à l'origine sa québéquitude ne sera là-bas à l'affiche qu'à Noël. Un esprit méfiant m'a alors déclaré que ce n'était pas bon signe. L'esprit méfiant était féminin, et la femme par essence suspicieuse et mauvaise langue (là normalement le Saoulf ou Tee Bee devraient faire un commentaire graveleux) je n'ai donc pas tenu compte de l'avis.

Le réalisateur, c'est Denys arcand ("le déclin de l'empire américain" ou plus récent, "Les invasions barbares"). Un gars qui privilégie le fond à la forme: c'est généralement correctement filmé, mais sans plus, l'intérêt étant ce qui se dit, plutôt que la façon dont c'est filmé. Moi j'aime assez, et y a pas ce coté prétentieux casse-couille de nos rohmermillerdoillonetcetcrajoutezlesnomsquevousvoulez. Voilà, à ce stade je viens de me faire plein de nouveaux copains. Ahem.

Le film donc: devant la mornitude de son existence un quadra a pris l'habitude de rêver sa vie pour mieux la supporter, mais cette chienne (de vie) va se charger de le ramener sur terre. J'en dirais pas trop si des fois vous vous décidiez à visionner le truc, mais les deux heures du film vont permettre à Arcand de flinguer gentiment - je cite et j'en oublie - le couple, l'administration, les ados, le politiquement correct, le système de santé, les flyés*, la politique anti-tabac et plus généralement l'absurdité de nos vies. Certaines scènes justifient le film à elles seules (le toubib qui se lâche, le conseil de discipline), d'autres le plombent un peu.

Ça fait parfois enfonçage de porte ouverte, c'est parfois longuet ou totalement kitch, et la fin empruntée à Candide discutable, mais je regrette pas du tout la séance. Un bon moment de cinéma, des expressions que je me lasse pas d'entendre, et de tout bons acteurs, anyway (ça fait couleur locale), je serais vous, avec deux heures devant moi, j'irais y faire un tour.

*allumés du bulbe

samedi 13 octobre 2007

Saoul-FifreDeuxième famille

Nam' nous a fait monter les larmes aux yeux avec cette belle fiction si peu fictive qu'elle a publié sur son propre Skyblog. Nam' est une des amies "à la vie à la mort" de notre fille Zoé et à ce titre, fourrée assez souvent à la maison. La vraie famille de Nam' est une tout ce qu'il y a de chouette famille mais l'enfance exige de grandes ailes pour planer sur sa liberté.

Alors Nam', qui a rencontré un Tahitien, rêve d'un grand voyage de l'autre côté de la Terre. Elle a 14 ans et s'imagine à l'âge de 18 ans, majeure, à la veille de la belle envolée...

Je n'ai rien lu de plus beau depuis un sacré moment alors je lui ai demandé la permission de publier ici son poème en prose, pour vous en faire profiter, même si certains rustres auxquels je pense ne méritent pas autant de finesse et de pureté.

Ce texte se trouve catégorisé dans "La vraie vie" car le rêve fait partie intégrante de la Vie.

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jeudi 11 octobre 2007

ManouA, B, V





A travaille dans un service informatique particulièrement performant. Mère de deux enfants, elle participe également à la vie politique et syndicale. Elle se change les idées une fois pas semaine en dansant le rock and roll.

Un lundi matin, terrassée par une immense fatigue, A s'écroule au bureau. Elle se sent incapable du moindre effort. Même les courses au Franprix voisin deviennent un véritable calvaire. Elle revient à son poste, s'écroule à nouveau. Après toute une série d'examens médicaux, le médecin d'A rend son verdict : elle développe une dépression masquée. La tête d'A se persuade que tout va bien mais son corps refuse de suivre.

Un traitement à base d'anti-dépresseurs permettra à A de reprendre le travail au bout de trois mois.






B enseigne le karaté depuis 20 ans. Bien qu'extrêmement puissant, il pratique avec une grande précision doublée d'une douceur étonnante. Son origine étrangère le fait parfois buter sur les mots quand il explique une technique dans les détails. Jamais B ne se permet de geste violent ou de remarque assassine. Il encourage les nouveaux comme les anciens. A lui tout seul, B est une école de respect, d'humilité et de persévérance.







Tu es un cœur qui bat parmi des millions. Un grain de sable. Unique. L'adolescent filiforme cherchant encore et toujours le corps à corps bagarreur alors qu'il y a belle lurette que je n'ai plus le dessus. J'aime tout de toi. Je t'ai vu naître. Ton bonheur m'importe tant.

Découvre tes potentiels. Apprends, cultive, crois, ose, confronte-toi au monde, communique, échange, donne, regarde, aime. Tu n'as qu'une vie. Que chaque respiration te soit profitable.

mercredi 10 octobre 2007

Tant-BourrinJ'ai vomi dans mes cornflakes

Non, non, rassurez-vous, je vais bien ! Mais aujourd'hui, plutôt que de laisser le blog en stand-by, je vous fais partager un coup de coeur que j'ai eu pour un court-métrage sur lequel je suis tombé au cours de mes pérégrinations internautiques.

"J'ai vomi dans mes cornflakes", c'est en fait le titre de ce court-métrage, réalisé en 2004 par Pierrick Servais et récompensé de nombreux prix. Autant dire que ce court-métrage n'est pas neuf et a déjà acquis une certaine notoriété : ce n'est donc pas un scoop d'une actualité brûlante que je vous fais partager ; peut-être même étais-je le dernier ici à ne pas connaître pas ce film... Mais peu importe : c'est sombre, c'est noir, ça fout définitivement le moral au fond des chaussettes. Bref, j'adore ! :~)


mardi 9 octobre 2007

Tant-BourrinLa forêt écarlate

Je vais aujourd'hui refaire joujou avec des bruits pour habiller sonorement un vieux poème de jeunesse, comme je l'avais déjà fait avec "angoisse".

L'étape la plus difficile a été la recherche sur le net du bruitage que j'avais en tête : celui d'une course à pied dans les feuilles mortes, le gravier, l'herbe, et si possible mélangé avec celui du halètement du coureur. Facile à formuler mais difficile à trouver : Gogol restait insensible à mes suppliques, et me m'apprêtais à renoncer à mon projet au profit d'un billet de secours (un billet sur la réalisation de fixe-chaussettes en macramé).

Bien sûr, les mauvaises langues qui hantent ce blog diront que je n'avais qu'à aller moi-même courir en forêt et m'enregistrer pour avoir ce que je voulais. Mais, premièrement, je n'ai pas le matériel d'enregistrement adéquat et, deuxièmement, est-ce que j'ai une tête à faire du jogging ou n'importe quelle sorte de sport, moi ? Non mais !

De toute façon, peu importe, car le miracle se produisit : je suis tombé sur un site fabuleux en matière d'enregistrements sonores en tous genres, le Freesound Project, un site collaboratif ou des milliers de passionnés mettent en accès libre (sous licence Creative Commons) des milliers et des milliers d'enregistrements.

Et en fouillant, j'y ai trouvé exactement ce que je cherchai. Un immense merci donc à Victorcenusa pour son fichier qui m'a ici été très utile !

Partant de là, j'ai de nouveau fait mumuse avec mon ordi et déclamé pour vous un vieux texte de ma folle adolescence, baptisé "la forêt écarlate".

Oui, je sais, encore une fois, ce n'est pas vraiment de la musique. Oui, je sais, encore une fois, je me la pète grave sur ce morceau. Et alors, ça vous défrise ?


La forêt écarlate (Tant-Bourrin)



Un petit morceau dansant pour égayer vos longues soirées d'hiver !
(téléchargeable directement ici)

dimanche 7 octobre 2007

Bofle billet sportif du jour.

Bien, merci d'avance à tous ceux qui, après la découverte d'un billet aussi affligeant que celui publié voilà déjà huit jours en ces lieux, n'hésitent pas à m'offrir une chance de redorer un blason d'apprenti billetiste quelque peu terni, déjà, et si vite.

Il y a huit jours, vous découvriez de vos yeux incrédules les pratiques poétiques en vogue en des lieux qu'on croyait perdu pour l'élévation des esprits. Vous en fûtes j'en suis sur ébahis, ébaudis, et quelque peu atterrés, ne niez pas, j'ai des noms. Soucieux de rester en des zones non défrichées par la famille blogbo, je vais continuer dans la veine sportive, veine qu'une pratique intensive du baby foot m'autorise à exploiter sans vergogne.

Cette semaine je vais donc vous parler de football. Pourquoi de football?

Les plus intuitifs d'entre vous n'auront pas été sans déceler sous l'apparente bienveillance de mes propos une teinte infime d'ironie, ironie que je me refuserais à employer en parlant de rugby par exemple, qui est comme chacun sait un vrai sport, et non un concours de simulations en tout genre pratiqué par des gravures de mode décérébrés et surpayés. Si certains doutent du bien fondé de mes assertions, je tiens à leur disposition quelques relations susceptibles de leur ouvrir pacifiquement les yeux sur les réalités du noble sport qu'est la pratique du ballon ovale:

Je parlais donc football avant que de tenter discrètement et sans violence inutile votre conversion à l'ovalitude. Football, et partant de là footballeur: je me propose ici d'éclaircir un grand mystère, qui je le sais et j'ai les noms encore une fois, perturbe les nuits sans ivresse d'un grand nombre d'entre vous, et vouses. Mais qu'est donc devenu l'ami Barthez, le grand Barthez, le célèbre inventeur de la gigite (la gigite c'est quand sous la pression de l'évènement t'as les poils du cul qui s'agitent, pour les incultes) le seigneur des surfaces, le prince des sorties hasardeuses et l'icône des publicités mc donald.

Oui, qu'est il devenu?

Facile, Barthez,
mon chat l'a bouffé.

vendredi 5 octobre 2007

Saoul-Fifrelorent le magnifique

À chaque fois qu'un nouveau gibier tombe dans les rets de Blogborygmes, le processus est le même : envoi de photos pour que Zoé fasse l'avatar qui s'affiche en haut du billet pour indiquer qui est la ou le rédactrice/teur, explications techniques pour la rédaction du dit billet dans l'interface Dotclear , comment mettre en ligne les photos, les MP3, enfin quoi : apprivoiser la bête.

Cette fois-ci, Zoé était de mauvais poil (non, pas possible ?) et la procédure fut légèrement revisitée.

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