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vendredi 9 novembre 2007

Saoul-FifrePutain d'Espace

Putain d'Espace. Ho, elle est chouette. J'ai même jamais conduit une voiture pareille, avec air-bags, clim', lecteur CD griffé Renault incorporé, commandes de l'auto-radio au volant, je savais même pas que ça existait ? Les boutons zarbis au plafond, il aurait fallu me braquer pour que j'y touche, sans doute des parapluies ascensionnels ou des turbos d'artifice à l'hydrogène liquide ?

Belle bête, donc, mais il lui manquait l'essentiel.

Ce matin là tombait sur notre belle mais sèche Provence la 1ère rincée depuis 6 mois. Excellente nouvelle sans conteste, mais une voiture dotée de chauffage me l'eut faite apprécier à sa juste valeur.

Non que je sois frileux, mais rouler de nuit sous la pluie battante avec une bonne couche de condensation à l'intérieur du pare-brise, je n'aurais pas craché sur une deuxième paire d'essuie-glaces internes. J'y voyais goutte, comme on dit.

Je choisis de me scotcher aux feux arrières d'un gros-cul en priant pour qu'on aille au même endroit.

Dieuboudhallah m'exauça : il allait à la Joliette.

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jeudi 8 novembre 2007

ManouVotez





10 gages envisageables pour Soufi et son absence prolongée,

- L’Astérique : Soufi au fond du lac avec un boulet attaché au pied,

- L’olympique : Soufi, à pied, la flamme à la main, d’Alger à Paris,

- La méthodique : Soufi épilé intégralement à la pince,

- La sadique : Soufi attaché sur une chaise subissant la lecture du dernier d’Ormesson,

- La boulimique : Soufi forcé d’ingurgiter 10 portions de ma version personnellemnet épicée du couscous,

- L’encaustique : Soufi le visage ciré par Cécilia, sauvagement mais gratuitement,

- L’épidermique : Soufi scalpé de la fesse droite,

- L’acrylique : Soufi mannequin à la mode, retenu pour présenter la robe de mariée d'Yves Saint Laurent,

- La Killbique : Soufi découpé au katana et en 876 tranches fines,

- L’hypostatique : Soufi contraint de hisser une ou des réalités à un niveau absolu alors que celles-ci ne sont que relatives.

Que choisissez-vous ?

mercredi 7 novembre 2007

Tant-BourrinTiens ?

C'est bizarre : nous aurions dû avoir un billet du Souf' aujourd'hui (en tout cas, c'était son tour), mais nib. Nada. Queud.

Que pensez-vous qu'il faille faire ? Peut-être ne revient-il qu'aujourd'hui d'Algérie et se fout-il simplement de laisser son lectorat préféré en carafe ? Ou alors.......

Gosh ! Vous croyez qu'il faut téléphoner à l'Elysée pour que Sarkozy aille le chercher ?

lundi 5 novembre 2007

ManouWriggles 3

Vous êtes peut-être rentré hier soir de quelques jours de vacances et vous avez passé des heures dans les bouchons. Les plus heureux ont découvert « Grolandic edit » d’ « Of montreal », les autres ont profité du week-end Etienne Daho sur Auroroute FM.

Vous avez peut-être pris l’avion pour revenir du Tchad ou vous y êtes resté.

Quoiqu’il en soit, soyez heureux. Alexis a tenu parole. Grace à lui nous allons tout savoir sur le nouvel album des Wriggles qui sortira le 12 novembre : Les origines multi éthniques de Kristof, Steph et Fredo, leurs combats politiques, leurs amours passionnés, leurs recettes salé-sucré incomparables, leurs sous-vêtements bariolés ….

Juste cliquez

Pour ma part, je vous offre une photo de leur tout premier spectacle, juste avant les ovations.



samedi 3 novembre 2007

Tant-BourrinCoup double

Jean-Claude (fulminant) : D'où reviens-tu ainsi ? Et à cette heure ?... J'en ai assez de tes allées et venues, tu fais tellement de boucan quand tu rentres que je n'essaie même plus de m'endormir avant que Môssieur Luigi daigne regagner ses pénates !

Luigi : Eh, oh, en veilleuse, s'il te plaît ! On est juste en coloc', t'es pas mon paternel !

Jean-Claude : Oh oui, je ne le sais que trop bien qu'on est en colocation ! Il me serait bien difficile d'oublier un colocataire de ton genre ! C'est moi qui me tape tout le ménage, c'est moi qui remplis le frigo, c'est moi qui paye les factures d'eau et d'électricité...

Luigi : Ouais, et alors ? Ça te défrise ?

Jean-Claude (continuant sa phrase) : ...et c'est Môssieur Luigi qui n'en fout pas une ici et qui va faire ses petites affaires louches à l'extérieur à la nuit tombée !

Luigi (s'emportant subitement) : Quoi ? Qu'est-ce que t'as dit, là ? Des affaires louches ? Ne t'avise jamais de redire un truc comme ça ! Je fais mon business, point barre. Et si ça t'empourpre le trou de balle, je m'en contrefous. C'est pas parce que t'as choisi de mener une vie de peigne-cul qu'il faut charogner sur ceux qui savent mener leur barque !

Jean-Claude (écarlate) : Peigne-cul ? Peigne-cul ? Attends un peu, c'est le tien de cul que je vais peigner à coups de pied, non mais !

Luigi (un rictus méprisant aux lèvres) : Oh, excuse, vieux, je voulais dire "expert-comptable". Mais peigne-cul, expert-comptable, tout ça, c'est synonyme, hein !

Jean-Claude (fou furieux) : Là, ç'en est trop ! Passe encore de jouer les bonniches pour un maquereau et un dealer, mais je ne vais pas me laisser insulter en prime ! Ce coup-ci, je...

Luigi (sortant un revolver de sa poche) : Tst, tst ! On se calme ! Je sens que t'as besoin d'un petit sédatif, toi !

Jean-Claude (pâlissant subitement) : Héééééééééééé ! Attends, pose-moi ce revolver, tu vas...

Luigi : Je vais ?

Jean-Claude (grelottant de peur) : Tu vas... faire une bêtise. Heu... écoute, on s'est peut-être emportés pour par grand chose, hein ?... Allez, retire-moi ce revolver de ma tempe ! Déconne pas !

Luigi (un éclat cruel dans le regard) : Peigne-cul... et impoli avec ça : t'as pas dit "s'il te plaît". Tant pis pour toi !

Jean-Claude (blème) : Nooooooon !




Rapport de police

Procédure judiciaire n°3392, novembre 2007
Commissariat de Police
Rintanbourg, 98200

Décès par arme à feu au domicile de la victime

Rapport de police
Officier au rapport : Commissaire Alban Tourrin
Numéro de matricule : 771-30
Samedi trois novembre deux mille sept


Nous, Alban Tourrin, Commissaire de la République et de la ville de Rintanbourg. En suite de la déposition faite par devant nous le vendredi deux novembre deux mille sept par Madame Maria Lamanou, 62 ans, célibataire de son état, femme de ménage, résidant au 77 rue de la Quintaine, à Rintanbourg, au sujet de la découverte du décès à son domicile de Monsieur Jean-Claude Foursif, 43 ans, célibataire de son état, exerçant la profession d'expert-comptable et résidant au 18 avenue des Variolithes, à Rintanbourg.

Nous nous sommes transportés, le même jour, sur les lieux du décès, accompagné de l'agent Jean-Ignacio Lorentez. Étant arrivés au dit endroit, nous avons procédé à l’examen des lieux. Le cadavre de la victime gisait sur le dos au milieu du salon et tenait un revolver dans sa main droite. L'examen visuel du cadavre permet d'attribuer selon toute vraisemblance la cause du décès à l'impact d'un projectile d'arme à feu sur la tempe droite.

Aucune trace d'effraction n'a pu être relevée. L'appartement de la victime était en ordre. La victime n'a apparemment subi aucune violence physique. Le relevé des empreintes digitales n'a fournit aucun élément susceptible d'infirmer l'hypothèse d'un décès par suicide. Seules les empreintes de la victimes ainsi que celles de Madame Maria Lamanou ont pu être identifiées. La présence des empreintes de cette dernière s'explique par le fait que Madame Lamanou faisait deux fois par semaine une heure de ménage dans l'appartement de la victime, dont elle disposait d'un double des clés. C'est en pénétrant dans le logement de la victime le vendredi deux novembre deux mille sept vers neuf heures trente que Madame Lamanou a constaté la présence du cadavre de Monsieur Foursif et a prévenu aussitôt les services de police.

Après avoir procédé à l'ensemble des examens et relevés d'empreintes, nous avons fait transférer le cadavre de la victime à l'institut médico-légal pour que soit pratiquée une autopsie.

Nous avons ensuite consulté le fichier central pour connaître les éventuels antécédents judiciaires du défunt. Il s'avère que celui-ci a par deux fois été mis en examen dans des affaires de proxénétisme et de trafic de stupéfiants. Ces deux mises en examen faisaient suite à l'interpellation en flagrant délit de Monsieur Jean-Claude Foursif, connu dans le milieu rintanbourgeois sous le pseudonyme de Luigi.

Ces mises en examen se sont par deux fois conclues par une relaxe, l'expertise psychiatrique de Jean-Claude Foursif ayant conclu son irresponsabilité au moment des faits. Selon le rapport d'expertise, la victime souffrait de schizophrénie profonde induisant des troubles importants de la personnalité, deux identités, à savoir Jean-Claude Foursif et Luigi, coexistant alternativement dans son psychisme. La victime a séjourné par deux fois en hôpital psychiatrique pour y recevoir un traitement, mais sans réel espoir de guérison. Ces troubles psychiatriques récurrents sont donc susceptibles d'avoir de nouveau altéré le comportement de Monsieur Jean-Claude Foursif et de l'avoir poussé au suicide.

Le rapport d'autopsie sera joint au présent rapport dès réceptions. Si aucun élément nouveau ne vient infirmer les premières conclusions, nous pourrons qualifier les faits en suicide et classer l'affaire sans suite.


Dont acte
Le commissaire de Police

Transmis à Monsieur le Directeur de la Police Centrale.
Rintanbourg, le 3 novembre 2007.

jeudi 1 novembre 2007

BofSuivez le guide !

Au moment ou vous lirez ces lignes, je serais quelque part entre le sud-ouest de la France et la Normandie, le point exact dépendant du sens du vent, de la nourriture fournie aux étapes et de mon envie de conduire. Je vais donc utiliser la technologie moderne dite du billet programmé pour vous permettre de lire icelui à jour et heure dits.

Dans ma courte carrière de blogueur, je vous ai déjà infligé : des élucubrations, une critique ciné et, dernier avatar en date, ma vie, mon œuvre.

Bien.

Aujourd'hui, je vais jouer le guide. Oh, pas un guide de la Provence connue et archi-visitée, non. Je vais vous mener à Trans-en-Provence, pas loin de chez moi.

Au premier abord, rien de transcendant dans la commune, je pense d'ailleurs que le nom vous est, pour la plupart, inconnu. Normal, le seul endroit digne d'intérêt figure rarement dans les fascicules touristiques.

C'est en fait l'œuvre d'un homme, ingénieux ingénieur qui se donna les moyens de valider sa théorie grandeur nature.

Et grandeur nature ça donne ça :




Euuuuuuh, c'est quoi, me direz-vous ? Déjà, non, c'est pas un pigeonnier. Ni un blockaus, ni un séchoir.

C'est un puits. Si si. Un puits aérien.

Notre ingénieur avait remarqué que dans les pays chauds et secs, le manque d'eau présente quelques inconvénients. Dont celui d'obliger à boire le pastis pur. Une croyance locale assure que c'est bon pour la digestion. Peut-être. Mais le foie, lui, n'est pas d'accord.

Soucieux de la bonne santé hépatique de ses contemporains, l'ingénieur résolut d'exploiter un phénomène connu depuis l'antiquité préhistorique : la rosée nocturne.

Nous sommes en 1928 et, trois ans plus tard, cet édifice de douze mètres de diamètre à sa base verra sa hauteur culminer à treize mètres, pour des murs épais de deux mètres cinquante, pas mal non ?

A l'intérieur, son centre sera occupé par un énorme cylindre, dans lequel seront enchâssées des ardoises, celles-ci devant accroître la surface de contact avec l'air nocturne, chargé d'humidité, canalisé par les ouvertures présentes dans l'ouvrage.



Pour recueillir cette rosée divine, une citerne de grande taille sera creusée en sous-sol.

De grande taille, car l'ingénieur du nom de Knappen, Belge de naissance (je sais, c'est mesquin de parler de sa nationalité), pensait, après savants calculs, recueillir environ 30 000 litres d'eau par nuit.

Le record avoisinera les 10 litres, ce qui est une très légère et très regrettable erreur de calcul.

Reste un joli but de promenade, et c'est déjà pas mal.

Voilà, dans un prochain épisode, nous nous rendrons à Pivaut, voir de quelle manière, à l'ère préfrigidairienne, les hommes stockaient l'hiver la glace nécessaire à l'anisette d'été.

mardi 30 octobre 2007

AndiamoLe Moulin rouge

J’ai entendu hier Patrick Bosso qui parlait du cinéma de quartier de son enfance "le Moulin rouge" dans ma tête ça a fait tilt !

C’est à Drancy de triste mémoire que j’ai passé mon enfance, et là, dans mon quartier, il y avait un cinéma "le Moulin rouge" ! La façade vermillon et un moulin en trompe-l’œil ornait sa façade.

Le jeudi, on s’y rendait avec quelques copains. Le patron : un p’tit bonhomme tout gentil, aussi large que haut, pas très haut, 1m52 environ, mais belle largeur !

L’entrée coûtait 12 balles, mais attention des anciens francs ! Soit 2 centimes d’euros ! Et encore, souvent on ne les avait pas, alors le gentil bonhomme nous laissait entrer à l’œil !

En pénétrant dans la salle, ce qui me saisissait, c’était l’ôdeur d’ammoniac, agressive, piquante, collante, innommable. Soyons clairs : en d’autres mots, ça puait la pisse ! Faut dire que les cagouinsses étaient situés au fond à gauche de la salle, la porte fermait mal et puis il n’y avait pas l’eau courante !

Mais bon, au bout d’un moment, on s’habituait, puis on oubliait…

Nous étions là dans l’antre où tout est possible. Un vieux 78 tours (vous connaissez ?) nous distillait toujours la même chanson : "Jumbalaya" - si, si ! - tellement usé qu’en le prenant par le trou de centrage, je suis certain qu’il se serait déroulé comme l’épluchure d’une pomme que l’on pèle en tournant sans la rompre !

Puis les pauvres ampoules s’éteignaient, l’ouvreuse tirait le rideau, un vieux machin tout poussiéreux, et l’écran apparaissait, carré blanc-jaune bordé de noir, un vrai faire-part de décès ! Nous avions d’abord droit aux actualités, un bien grand mot parce que celles-ci dataient fastoche d’un mois ! C’étaient les actus de la "Fox-Movietone" : on voyait un constellation, un paquebot genre le Normandie, un train vapeur vous fonçait dessus, et enfin toute une floppée de nanas en maillot une pièce qui sautaient d’une jambe sur l’autre. Alors on sifflait comme les voyous, langue repliée sur les incisives du haut, d’autres avec deux doigts dans la bouche, c’était strident, ça te crevait les tympans, mais ça nous faisait marrer, et puis il n’y avait que des mômes à la séance du jeudi aprèm.

Après les actus, on nous passait un dessin animé en noir et blanc, bien sûr, genre Popeye. Alors là, faut que j’raconte : dans la chanson en V.O, il est question de Popeye a sailor man, mais nous on jactait pas une broque d’angliche, alors on disait "Popeye et phénomène", ça ne vaut pas mais ça remplaçait, et puis fallait bien meubler.

Après ce chef-d’œuvre, nous avions le droit à un petit film genre polar (on disait policier). Je me souviens d’une série en particulier, avec pour acteurs Claude Dauphin et Louis Jourdan. C’était du genre "le crime ne paie pas". A l’époque, c’était très moral et les malfrats étaient toujours punis, na !

L’entracte arrivait, l’ouvreuse proposait ses friandises et esquimaux. Nous, tu penses, pas le rond pour acheter tout ça mais pas grave et puis son fils "Popol" (ça ne s’invente pas), un pote, s’égosillait dans l’allée en criant "la poignée". Il s’agissait d’une poignée d’illustrés, des bouillons, des invendus, achetés je ne sais où et vendus 10 ou 20 balles. On trouvait, en vrac, un Tarzan imprimé sur papier pelure format plus petit qu’un journal à l’ancienne - Tarzan, les beaux dessins de Hoggarth, le regard d’acier de l’homme singe, ses cheveux noirs et surtout les muscles saillants, réhaussés de traits de plume, moi qui étais gaulé comme une arbalette, ça me laissait rêveur, je m’voyais anéantir une tribu entière de vilains sauvages venus bouffer Jane ! Ah la la, j’avais le surin sanglant, l’eustache dévastateur, l’opinel vengeur ! Fallait pas faire chier Tarzan ! Mais je divague, il y avait aussi, dans cette fameuse "poignée", Hurrah, l’Intrépide, Coq Hardi. Ne cherchez pas : Mandrake, Lautard, le fantôme du Bengale Tarou, Placid et Muzo sont morts depuis longtemps !

Et, et le film commençait, enfin…. C’était Zorro, contre Don del Oro. C’était aussi des Laurel et Hardi, je crois que je les ai tous vus. J’en ai racheté un ou deux, mais la magie n’opère plus, c’est comme les albums de Tintin, je les aime encore, mais je crois bien que ça n’est plus pareil, plus pareil ! On voyait aussi les deux nigauds Abott et Costello, un hersatz de Stan et Oliver ! Bien sûr des films de cape & d ‘épée.

La séance achevée, on rentrait avec les fesses tannées, parce que je ne vous l’ai pas dit, mais pour 12 balles, nous n’avions droit qu’aux banquettes des trois premiers rangs. En bois les banquettes, en bois ! Pour les fauteuils rembourrés, c’était plus cher.

A peine rentrés, on refaisait le Far–West ou les trois mousquetaires sans Milady - à cet âge-là rien à foutre des filles, surtout pas dans nos jeux ! On jouait jusque cinq ou six heures et puis nous rentrions, un peu tristounets : le lendemain, y’avait école, BEURK !!!!

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