Blogborygmes

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samedi 11 juillet 2009

Saoul-Fifreaddendum à ton billet

Cher petit Choufifrounet,

J'ai bien pris connaissance de ton billet sur nos amies les tomates. Malgré toute ma réticence à étaler ma vie privée sur blogbo, je tiens à rétablir certains faits, afin que les lecteurs ne se gaussent pas à tort de mes petits problèmes de tomates.

J'ai donc acquis deux plants de tomates cerises à la fin des vacances de Pâques, que j'ai logés dans deux pots différents, un petit et un grand (<- la "jardinière accueillante" :-)). Le plus mal loti crève encore, il aura fait une seule tomate. Il est monté haut mais tout gringalet, et tu ne le verras pas en photo car il se trouve dans ma chambre... L'autre a prospéré dans le salon. Et quand je te dis que je n'ai pas trouvé de tuteur à la hauteur, regarde un peu si c'est des craques : j'ai coupé 30 bons cm en haut et je viens de le mesurer en l'état, il fait 2m de haut, sans compter qu'il est tout tassé vers le haut (2m20 de long, au moins). Même avec la tête coupée, les deux tuteurs et les deux filins ne sont pas de trop pour l'aider à garder le cou haut - tu noteras que grâce au stratagème des suspenseurs, il a bien survécu à sa 'pliure en deux' ; il a d'ailleurs depuis une tige plus épaisse en haut qu'en bas (oui, tu peux rigoler, vas-y :-)) ce qui ne l'aide pas se tenir très droit.

Je conclurai par la chanson des tomates de Renaud , avec l'accent de mes grands-parents maternels. :-)

Sur ce rétablissement de la vérité, je te laisse, les vacances m'attendent non sans impatience (on va être en retard !).

Calune

PS: tu peux publier ce droit de réponse en l'état si tu veux bien, avec les illustrations que tu voudras parmi celles jointes.

jeudi 9 juillet 2009

Saoul-FifreLe comble de la jardinière

Calune possède un balcon bien garni, et entre autres choses par une vaste jardinière accueillante. Je la connais, elle va encore grincher que je dévoile sa vie privée, que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais justement, elle aussi me maile souvent, alors on est quitte. Elle reste quitte au sujet de ma boîte. Dans cette jardinière elle a planté des tomates. Pourquoi des tomates ? Parce que c'est rouge. C'est essentiellement politique. L'amour est cerise et le braquemart turgescent est tomate aussi, voire aubergine, chez certains nobles à sang bleu. Mais la révolution a prospéré sur le fumier de l'ancien régime, et les profiteux, ces gourmands, faut leur couper la tête.

Puisque l'on en est aux usurpateurs, j'en suis un beau vu qu'elle me croit spécialiste en ces léguminacées gorgées de jus, moi qui me targue d'être un détaché cultural. Le jardin est mon alter ego. Nous nous observons mutuellement, je suis sa muse, il est mon inspirateur. Je me méfie des tropes trop normatives. Je ne suis pas le genre à obéir aux conseils d'Hubert le jardinier . Cette année, j'ai planté mes tomates sur un terrain fertilisé à donf pendant plusieurs années par le lama et les chevaux. J'ai donc estimé que le facteur limitant n'était pas la fumure et j'ai laissé mes plants se vautrer dans la luxuriance la plus décomplexée. J'arrose à la raie et les fruits murissent, gonflent, se remplissent, se saturent de senteurs saturnales. Leur peau se tend comme celle d'un tambour. La sève pulsée dans les veines bat son rythme lancinant et prometteur de dégustations juteuses. Je palpe des rondeurs molles à souhait sous la paume. Je me laisse alors aller à les cueillir sans remords. J'aime à penser que leur prédilection est d'être mordues à pleines dents, juste arrosées d'un filet d'huile d'olives, plutôt que la déréliction, oubliées, plissées, desséchées.

La solanine (petite fille seule, en castellano) est un poison violent présent dans la belladone, le tabac, le datura, la mandragore et ... la tomate. Quand Calune me dit qu'elle adore cette odeur forte, se renifler la main après en avoir touché les tiges, j'espère simplement qu'elle ne pousse pas la tendance morbide jusqu'à s'en lécher les doigts et les babines ?

Elle a eu beau chercher, lancer des appels au secours, elle n'a pas trouvé de tuteurs suffisamment rigides et longs. Résultat, la tige maîtresse de son plant, pourtant vigoureux, s'est pitoyablement pliée. La solution, pourtant simple, en pincer le bout, n'eut pas l'heur de lui sourire car elle répugne au gaspillage. Spectacle désolant que ce tronçon tristounet pendant lamentablement, languissant après un peu d'aide, quelques soins, de chauds encouragements ? De toute façon, il faut savoir raison garder et modérer ses espérances. Une belle plante d'1 m 50 de hauteur devrait pouvoir combler largement les attentes les plus gloutonnes. Alors, taillons, bloquons la montée de sève qui favorisera d'autant plus le gonflement des organes floraux encore juste initiés mais bientôt délicieusement fructifères.

Ah oui, j'oubliais ! Je dois à Ophise l'explication de mon titre ! Le comble de la jardinière, c'est de se mettre à poils devant ses tomates pour les faire rougir.

Tous les petits de maternelle le savent.

mardi 7 juillet 2009

AndiamoSurprise

Juillet est là, avec lui ça sent déjà les vacances (dans ma banlieue, ça fouette vilain le pétrole, ouais !).

Mais pour nous : point de relâchement, on bosse, même T-B a préparé plusieurs billets ! Ils sont là bien rangés, ils n'attendent que leur heure.

Quant à moi, j'ai quand même bossé un peu, pas de texte, mais quelques ch'tiots crobards, une histoire en images, pour vous faire, je l'espère, sourire un peu.

Bonnes vacances à tous, et n'oubliez jamais ceci : l'avenir appartient à ceux qui ont des employés qui se lèvent tôt.










Vous avez remarqué le dessin Numéro huit ?

Tout en retenue, de la suggestion, j'aurais pu donner dans le graveleux, le bout du noeud, pardon le libidineux, et bien NON, ma délicatesse naturelle, ma timidité maladive, ma bonne éducation, les trois réunies ont fait que je n'ai pas dessiné de scènes à caractère pornographique.

Déçu(e)s ? Une autre fois peut-être alors !

samedi 4 juillet 2009

Mam'zelle KesskadieTechnique d'intervention en relations humaines

À l'Université, dans les cours d'interventions, on apprend en général quelques trucs de base, l'écoute active, la reformulation, le recadrage, le modeling

Grâce à Patrick Huard , j'ai aussi appris le Farm' ta gueule.

Je vous explique le principe, partant du postulat que s'il a pris la peine de mentionner cette technique dans un spectacle, je ne suis pas la seule à en avoir bénéficié.

Donc, chers bénéficiaires, voici un ou deux exemples :

Je suis en intervention toute la journée avec un client aveugle, anxieux et déficient mental. Il doit passer au tribunal à Maniwaki, une heure et demie de route de l'hôpital. Je suis seule avec lui. Pour le calmer, je fais jouer ses CD favoris pendant tout le trajet pour aller là-bas : Julie et Paul Deraîche, ainsi que Dani et Paul Deraîche. Deux grands CD du western. Croyez le ou non, j'ai pas retenu une seule parole. Mémoire sélective, on appelle ça.

Arrivée la-bas, sa mère l'attend. Il a, entre autres, déjà fait des menaces à celle-ci, mais elle ne lui en tient pas rigueur. La preuve, elle ne cesse de lui parler pendant trois heures, lui arrange le collet, lui raconte les potins, lui coupe la parole, l'envoie faire pipi, lui redit les potins (les mêmes, bien sûr), lui redit d'aller faire pipi. Tout ça d'une voie éteinte et dans une prononciation de sans dentiers.

Au bout de trois heures, je comprenais qu'on lui fasse des menaces, alors, j'ai pratiqué ladite technique : Farm ta yeule et j'ai pris une marche (variante).

Je reviens au bureau après avoir déposé mon client et ses CD dans un état que je vous laisse deviner. Ma secrétaire m'informe que je dois contacter la mère d'une cliente dont elle ne se souvient plus exactement du nom. Elle a également égaré le nom de la mère ainsi que le numéro de téléphone. Elle ne sait pas de quel hôpital elle doit être transférée et n'a pas gardé mémoire de la maison de transition où elle doit se rendre. Par contre, elle sait que sa travailleuse sociale est en maladie, n'est pas joignable et que c'est urgent. Puis, elle est partie à rire en disant que c'est moi qui m'en occupe, parce que depuis avant-hier, je suis son intervenante pivot (je l'ai vue trois minutes voilà trois mois).

Excellente occasion de pratiquer la technique dit de Patrick, étant donné que je dépend de ma secrétaire pour commander des stylos.

Je devrais peut-être lui commander un bloc-note pour prendre des notes? Noooooooooooooooonnnnn, la technique de Patrick , c'est ......

Ma belle-sœur est allée magasiner avec ma fille pour acheter un costume de bain parce que ma fille part pour son camp, m'a annoncé à la dernière minute qu'elle a, effectivement après que je lui ai demandé trois fois et qu'elle a refusé trois fois, que oui, elle avait besoin d'un nouveau. Bref, technique dite de Patrick avec variante, déléguer le magasinage (technique dit du patron).

Ma belle-sœur me rend service parce que je n'ai pas le temps de magasiner avant que ma fifille parte. Elle se rend chez le magasin honni entre tous, Wall-Mart. Lui trouve un maillot. Ma fille est enchantée. Ma belle-sœur lui en fait cadeau, donc, je n'ai pas à payer.

Mais elle est allée chez Wall-Mart.....que faire ?

Voir technique décrite plus haut avec variante : remerciements chaleureux à la belle-sœur.

mercredi 1 juillet 2009

Tant-BourrinLe blogbodico (9)

Je le sens bien : à l'approche des vacances, lecteurs et lectrices abhorrés adorés, vous avez envie de vous changer les idées. Ne pouvant décidément rien vous refuser, j'ai donc décidé de vous offrir du neuf sur ce blog.

Oui, le tome neuf du Blogbodico, que j'avais un peu délaissé après les tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8.

C'est donc reparti pour une nouvelle livraison. Je vous souhaite à tous une bonne fournée ! :~)




Alcoolonie de vacances : (n.f.) Séjour organisé pour accueillir un groupe d'enfant et les initier à la beuverie. Cet été, je pars en alcoolonie de vacances dans le Beaujolais. C'est ce qui s'appelle passer ses vacances au verre !


Cahier-décharge : (n.m.) Cahier compilant un ensemble de textes et de photos à caractère érotique, propice à la pratique de l'onanisme. - Il est superbe, ton cahier-décharge, mais pourquoi as-tu passé du typex un peu partout ? - Ce n'est pas du typex.


Chattellite : (n.m.) Homme qui tourne autour d'une jolie femme et plus précisément de son sexe, ce dernier constituant le centre de gravité de toutes ses pensées lubriques. Un chatellite peut également être en orbite autour de la lune. Homonyme : chatte-élite (sexe d'une poule de luxe inaccessible au commun des mortels).


Cri-Eugénie : (n.m., en référence à l'impératrice Eugénie qui était coïtophobe) Hurlement de plaisir émis par une femme frigide en vue de simuler le plaisir. Le cri-Eugénie fait chaud au coeur des maris naïfs.


Croquis gnôlé : (n.m.) Technique de dessin relevant du cubicubisme (voir ce mot). J'ai fait ce croquis gnôlé après une trentaine de mignonnettes.


Cubicubisme : (n.m.) Mouvement artistique initié par des peintres tels que Pablo Picolo et Georges Branque consistant à peindre dans un état de conscience modifiée par l'absorption prélable et en grande quantité de vins de tables en provenance de différents pays européens. Le cubicubisme, c'est à gerber !


Grappe porcine : (n.f.) Paire de testicules particulièrement sales et peu ragoûtants. En cas de soupçon de grappe porcine, il est recommander de la lâcher.


Kaputalisme : (n.m.) Résidu, après effondrement sur ses propres bases, d'un système de production dont les fondements sont l'entreprise privée et la liberté du marché. Le kaputalisme peut être opposé au fossecommunisme.


Kréma-thorium : (n.m. inv.) Bonbon parfumé aux isotopes radioactifs d'un métal de la famille des actinides. Trop mortels, tes Kréma-thorium !


Macchabécédaire : (n.m.) Livre destiné à apprendre l'alphabet et la mort aux enfants. A comme abattu, B comme butté, C comme clamsé, D comme défunt... Quel magnifique macchabécédaire !


Parasétamoule : (n.m.) Produit pharmaceutique destiné à favoriser la pilosité pelvienne chez la femme et à faire monter la fièvre chez certains hommes. Après que sa compagne eût pris une dose de parasétamoule, René-Louis Lafforgue composa "Julie la brousse".


Velcrotte : (n.f.) Déjection canine possédant la propriété de rester fermement collée à la semelle du passant inattentif qui a marché dedans, en dépit de tous ses efforts pour s'en débarasser sur le bord du trottoir ou à l'aide d'un mouchoir en papier. La permanence de l'adhésivité des velcrottes est également appelée excrémanence.

lundi 29 juin 2009

Saoul-FifreLe bon score des pipes

Issu d'un milieu paysan, j'ai toujours eu pour le sport l'œil noir du toro pour le torero. Ces feignants qui éprouvent le besoin d'aller se fatiguer après le boulot, ah y z'auraient remué 500 ballots d'foin comm' vous m'voyez là, on les verrait pas faire leur joguingue en pyjama fluo, c'moi qui vous l'dit !

N'ayant, ni mes parents ni moi, jamais eu la télé, je ne connus jamais non plus la tentation du sport en chambre, devant petit écran, une bière à la main en train de hurler mes encouragements à de vraies brutes musculeuses, au risque d'être filmé à mon insu et de faire la joie du public de Vidéo-gag, toute ma honte bue. Ah si ! Un Dimanche nous avions été invités à une "partie de jardin" pour les 40 ans d'un ami, barbecue/tonneau de rouge/piscine/pétanque, très chouette, nonon les parisiens, vous ne pouvez pas connaitre, c'est dommage peut-être mais c'est comme ça... quand vers la fin de l'après-midi je sentis un brouhaha, une ambiance fébrile s'emparer des éléments mâles présents. Dans le soir descendant, au lieu de s'extasier sur la chemise de nuit rougeoyante dont se drapait le soleil exténué, ils s'activaient, sortaient un grand écran par la fenêtre, alignaient des chaises devant ; nous concoctaient-ils un petit visionnage impromptu d'un de ces films mythiques que l'on peut revoir à l'infini sans se lasser ? Je m'en enquis et lus dans le regard ébahi, ahuri, abasourdi, stupéfié, statufié de mon ami toute la profondeur de mon excentricité et de mon marginalisme :

-"Quoi ? Tu ne sais pas que c'est ce soir la finale de la Coupe du monde ??"

- "Heu, tu n'es pas loin d'avoir raison... un jour je me souviens d'être allé au stade voir mon frère ainé qui jouait au rugby, j'avais 9 ans...". Je m'enfonçais, je sentais bien qu'il ne m'inviterait jamais plus : nous étions en 1998 et c'est la France qui gagna, je me suis dépêché d'oublier contre qui. Ce fut le seul match de foot que j'ai regardé du début à la fin. Vous mettrez à mon crédit moral que je n'en ai pas profité pour aller draguer leurs femmes pendant ce temps, je ne me valorise pas de ces facilités-là.

La notion même de sport, de sportifs me bloque. Les sportifs professionnels bien sûr : ils se sont spécialisés très jeunes, en faisant l'impasse sur tout le reste, sur tout ce qui fait la vie, la culture, la philo, la conscience politique. La bêtise abyssale (ça fait longtemps qu'on n'y a plus pied) d'une Laure Manaudou peut faire très peur, débouchant sans prévenir au coin d'une interview ! Les exceptions en sont d'autant plus sympathiques : le fin Rocheteau, le touche-à-tout Eric Cantona ou le réjouissant Yannick Noah

Mens sana in corpore sano tant que vous voulez, le corps est un outil dont il faut prendre soin, il ne faut pas qu'il rouille, que les tuyauteries se bouchent ou que le moteur cale. J'ai toujours été actif (un peu moins ces temps-ci), à crapahuter dans les bois, monter aux arbres, nager dans les étangs, pédalouiller sur les chemins vicinaux. Mais bon, c'est la vie toute simple, ça, ce n'est pas du sport, c'est juste ne pas rester scotché sur son fauteuil ?

Par contre, à l'école : cours d'Education Physique ! Tout de suite les grands mots. Des exercices complètement déconnectés du réel, que l'on devait exécuter sous les regards goguenards des autres, aux ordres glapis d'un petit fuhrer de gymnase qui ne considérait sa matière que sous le signe de la compétition, dans le but primitif de classer les élèves en "bons" (à caresser, à encenser, à tripoter, à embrasser sur la bouche, à féliciter, raviravi comme si le prof était le véritable auteur des exploits en question), et en "mauvais" (à humilier, à insulter, à ridiculiser, à livrer tout crus aux moqueries sadiques, à vouer aux enfers avec tous les autres résidus de fausse-couche d'intellos de merde).

Ah j'ai souffert, vous pouvez pas comprendre. Tout ce qui était gymnastique, athlétisme, j'étais nul. Mais pas le nul basique, sympathique, cossard, mot d'excuse de la maman et tout ? Le vrai beau nul de compétition, là oui, je les battais tous : j'étais le meilleur des nuls. À pas savoir faire une roulade. À ne pas toujours arriver à sauter le 0,90 en hauteur. Le dernier 15 mètres derrière les autres au 100 mètres, bien sûr, toujours.

Alors les sports d'équipe, là c'était encore autre chose. Plus pathologique. Le prof comprenait vite ma haine viscérale de tout ce qui est groupe, troupeau, horde, meute. En foot, on me mettait arrière, c'était bien, arrière. Je discutais avec le goal (le goal s'ennuie souvent), un peu inquiet quand même car il connaissait le niveau suprême que j'avais atteint dans l'art de l'esquive, quand arrivait le ballon. Un mauvais coup est si vite attrapé, avec ces couillons de jeunes bisons fonçant sans réfléchir, à la poursuite d'une obsession bien de leur âge : aller aux buts.

Les sports à 2, j'étais un peu meilleur, voire bon. Je ne sais pas pourquoi cette notion de se confronter, de se mesurer, à la loyale, les yeux dans les yeux, me plaisait. Un de mes profs était fan de lutte gréco-romaine et avait réussi à nous transmettre le virus. Je n'était pas bon, mais ça me plaisait, y avait du mieux. Le ping-pong aussi, c'est un jeu, ça doit m'évoquer les Dames ou les Echecs, enfin un truc de musclés du cerveau.

J'aime bien la confrontation, mais à 2. Dès qu'on est plus de 4..., vous connaissez la suite du poème. J'ai fait des milliers de kilomètres en vélo mais je ne me suis jamais intéressé aux champions cyclistes, ni au Tour de France. J'ai fait quelques courses mais toujours contre un pote, 1 contre 1 et que le meilleur gagne. J'ai eu mon époque tennis, également. j'aimais bien jouer à deux contre un fronton. Très physique. Plusieurs années de karaté, aussi. Moins que Poussin Rose, mais quand même ! En kayak ou en canoë mono place. Toujours mono place. La dernière fois où je suis monté dans un bi-place, je me suis engueulé avec le copain. La nage aussi. Quel est le plus rapide des 2 ? Il faut bien le savoir, merde ? Ce jour là, après une course de 1 km dans le Grand Lac du Parc des Expositions à Bordeaux, j'ai bien failli être le vainqueur ET le survivant, mais il me restait assez d'énergie pour aller sauver mon pôte épuisé qui se noyait, les pieds pris dans les algues, à quelques brasses de l'arrivée.

C'est contre soi-même que l'on se bat. Toujours.

Mais la grâce est de trouver chez l'adversaire le visage d'un ami.

samedi 27 juin 2009

AndiamoMauvaises blagues

Il y a des jours comme ça on l'on se sent non pas orphelin, car ces deux personnages étaient bien plus jeunes que moi, alors je vais dire amputé.

Le premier: une bête de scène, un musicien exceptionnel, une originalité, un style n'appartenant qu'à lui.

La seconde, avait enchanté mes années soixante-dix, blonde flamboyante, sourire lumineux, et gaulée comme une princesse de légende !

J'ai désiré entre deux billets me recueillir un petit instant, j'ai gribouillé ces deux portraits, je n'ai pas eu trop le temps de m' y attarder, de peaufiner, mais bon, l'intention y est, et n'est-ce pas ce qui compte ?

Tout d'abord, place à la musique.



C'est un bien mauvais thriller que tu nous a fait là !



Tu sais Madame : aujourd'hui tu n'es pas drôle du tout, mais alors pas du tout.

Dessins Andiamo pour Blogbo.

Samedi 27 / 06 /09 :

P-S : ce matin je rajoute ceci :

Ne pensez pas que je cautionne l'homme Michael Jackson, je rends simplement hommage au musicien... Qu'on se le dise !

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