Blogborygmes

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mercredi 12 juillet 2017

BlutchSérie Fausse

Sérifos entra dans l’histoire avec la légende de Persée.

Sérifos est un caillou dans la mer Egée. Personne n’en connaîtrait l’existence si Françoise ne s’y était pas échouée sur ses plages, comme sa (peut-être) lointaine ancêtre, Danaé… Heu, oui, c’est certain, mais comme ce n’est pas le bon siècle, si nous reprenions depuis le début :

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jeudi 6 juillet 2017

FrançoiseDialogue des Dieux.

Dans le cadre des rediff' de l'été voici un billet écrit en 2011 mais encore fichtrement d'actualité pour rappeler à qui de droit que ça nous les brise grave qu'on nous enquiquine avec ces histoires de dette.

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samedi 1 juillet 2017

AndiamoHeu... Reux !

Tout le monde connaît ce sketch de Fernand Raynaud, racontant l'histoire d'un brave cantonnier Auvergnat... Non ? Bon alors je poste la vidéo, afin de parfaire votre éducation. Blogbo un blog cul... turel avant tout !

Tout ce préambule afin de vous raconter une petite histoire, une petite anecdote, c'était en 1962, hier en somme ? Non en Auvergne !

Partis le matin de Toulouse con, nous montions vers Paris à bord d'une D.S 19 flambant neuf, c'était en automne, le temps était mitigé, les couleurs superbes, arbres jaunissants, nuages qui s'effilochent paresseusement. Au détour d'un virage, un lac magnifique, ses eaux tranquilles sous le ciel changeant, le lac Pavin, une splendeur.

Arrête toi s'il te plaît (t'as vu je suis poli) dis-je au chauffeur, une petite photo s'impose. La voiture s'immobilise, je descends, appareil photo tout neuf en main, je monte sur le talus cherchant un premier plan, un buisson fera l'affaire.

Afin de me placer au mieux, je suis obligé de franchir un barbelé, je quitte ma veste afin de ne pas l'accrocher aux dardillons, je franchis la clôture, me place sous le meilleur angle et... CLIC CLAC c'est dans la boîte.

Nous remontons z'en voiture, quand une demi heure plus tard je me rends compte que j'avais oublié ma veste sur le talus !

La veste passe encore, mais dans la poche intérieure il y avait mon porte feuille, mes papiers et 600 francs de l'époque environ 1000 € aujourd'hui.

Demi tour règlementaire, et direction le Lac Pavin, nous arrivons sur les lieux et point de veste !

Merdum me dis je in petto, on me l'a chourrée ! Nous avisons un peu plus loin (comment que j'cause) une petite maison, la seule à des kilomètres à la ronde, nous sommes en 1962, ça a dû bien changer depuis !

Nous frappons à la porte, un type de taille moyenne, sec et mal rasé nous ouvre, derrière sa femme, et son fils âgé de 5 ans environ.

- Bonjour Monsieur dis-je.

- Bonjour...

- Vous n'auriez pas vu une veste par hasard, posée sur le talus tout à l'heure ?

- Si elle est là, répond-il en me désignant le vêtement posé sur le dossier d'une chaise, j'allais justement la porter à la gendarmerie !

- Sauvé... Merci M'sieur.

Le Monsieur avec qui j'étais était médecin, au caducée apposé sur le pare brise, la Dame l'a tout de suite retapé ! Et la voilà qui commence à parler de son bobo par ici, sa douleur par là, alors bien sûr visite à l'œil... Enfin je veux dire gratos, bien sûr il ne lui a pas miré la pupille !!!

Il était l'heure de déjeuner, on lui demande si on pouvait trouver un restaurant dans le coin.

- Pfuuu ben non c'est pas à côté, mais si vous voulez ma femme peut vous préparer un repas, elle est bonne cuisinière et puis j'ai des truites dans mon vivier.

Sur ce, il sort et nous conduit derrière la maison, et là dans un bassin, une dizaine de truites attendaient impatiemment de faire la joie des fins gourmets que nous étions !

Le repas fut somptueux, copieux, festif, ma gni fi que.

Bien sûr nous les avons payé, nous sommes repartis, et je n'ai pas vérifié mon porte feuille, sûr de l'honnêteté de ces braves gens.

Ah oui j'allais oublier, pourquoi Fernand Raynaud et son cantonnier heu... reux ? Le Monsieur était cantonnier justement.

jeudi 22 juin 2017

AndiamoNuit gourmande.

De bar en bar, de grandes avenues en ruelles sordides, je crois bien que j’avais frotté ce soir-là plus de zinc qu’un curé peut en bénir !

Deux ou trois échassières, qui en cuissardes, qui en escarpins, bas résilles et jupe au ras du trésor, attendaient le micheton. Elle est entrée, fraîche, souriante, incongrue dans ce décor poisseux.

- Un mêlé-cass' a-t-elle commandé au loufiat mal rasé, la clope « Boyard papier maïs » faisant corps avec ses babines violacées. Rien qu’à son air abruti, j’ai tout de suite compris que la petite venait de lui parler en Inuit !

- C’est de l’eau-de-vie avec du cassis, plus d’eau-de-vie que de cassis, servi dans un verre à Martini. Tu mets des glaçons au moment de la préparation, mais tu ne les laisses pas dans le verre… Verstehen ?.

Une boisson d’une autre époque dis-je à la femme en me tournant vers elle, tout en lui décrochant mon sourire à 4,95, celui qui faisait chanstiquer les rombières, quand je n’avais pas dépassé la date de consommation.

Une boisson d’homme aurait dit Audiard, poursuivit la belle rousse, car elle était aussi rousse qu’un tas d’rouille, au moins ça changeait des filasses rencontrées, celles qui pensaient qu’un coup de blond allait leur retirer une dizaine de berges, et la loi de la pesanteur hein ? Elles en faisaient quoi ?

On a parlé de tout, de rien, de « Trou du cul premier » qui venait d’être élu président, de ce quartier des halles qu’elle n’avait pas connu "avant", les petits troquets dans lesquels on servait le Muscadet quasiment à la pression ! La gratinée des petits matins, au milieu de la faune des louchébèms, grandes blouses autrefois blanches, tachées de résiné. Seules les prostiputes, étaient encore présentes, moins nombreuses toutefois.

Je m’appelle Adeline, Adeline Ferrero, et vous ?

- Mario Rodatti.



- Vous êtes Rital itou ?

- Si peu, ça remonte à mes grands-parents, je ne parle pas une broque de la langue de Dante, ou alors deux mots quand je suis bourré, trois sous la torture. Ma réflexion l’a fait sourire, un si joli sourire. Mais vous, Ferrero, vous êtes apparentée au chocolatier ?

- Oui c’est vrai, nous sommes cousins germains !

Elle a siroté son mêlé-cass', moi j’ai terminé mon Bourbon, nous nous sommes regardés… On s’arrache ?

Elle a acquiescé, on boit un verre chez moi m’a-t-elle demandé ?

- Excellente idée, mais je ne suis pas en état de conduire.



- Ma voiture est là, d'un geste gracieux elle a désigné une Giuletta sprint de 1959, une pièce rare !

- Moteur 1300 cc, arbres à cames en tête, freins ventilés, une merveille pour son époque !

- Ah mais, voilà un connaisseur, et j’apprécie vivement.

Je suis monté, elle a embrayé sans sauvagerie, il faut ménager la vieille Dame a-t-elle murmuré à voix basse, et surtout ne pas la vexer ! Elle habitait rue de la Pompe, décidément cette gonzesse avait plus d’un talent…

Un chouette appartement au deuxième étage, ascenseur "à l’ancienne", avec porte en fer forgé, pas très sécurisant, mais un charme fou.



Elle m’a installé dans un superbe canapé second empire, en compagnie d’un Armagnac hors d’âge. Un peu plus tard elle est apparue, seulement vêtue d’un déshabillé transparent, elle s’est plantée devant moi, a lentement fait glisser le voile…

Aux endroits sensibles de son corps magnifique, elle avait disposé des touches de Nutella, une nuit gourmande m’attendait.

samedi 17 juin 2017

BlutchBillet d'outre-temps

Parce qu'il faut bien (ça me semble important)

App'ler à la rescousse un billet d'outre-temps.

Voilà que le doyen est en panne maintenant

Et que Françoise voyage au pays du Dieu Pan

Célestoche devient Niçoise pour border sa maman

Oncle Dan est inscrit aux abonnés absents

Et là, je vois le Bof détaler en courant

Je n'y échappe pas (c'est pas qu'je sois faignant)

mais les mains dans l'cambouis c'est pas encourageant

Pour vous pondre une perle, comme le fit Tantbourran*

Et maintenant Saoul-Fifre, tu vois ce qu'il t'attend.

  • Le poète à tous les droits de torturer les mots et les noms des gens pour faire concorder ses rimes. Il y a des précédents.

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mardi 6 juin 2017

AndiamoLa corrida

Je me souviens que notre amie "La Poule " n'aimait : Ni Brel, ni Ferré, ni Ferrat, Cabrel non plus, Brassens je ne me souviens plus, Et Chelon je n'en parle même pas ! Ah les empoignades avec Calune, une inconditionnelle de Chelon, elles nous faisaient bien marrer, et elles aussi se marraient bien.

Je rejoins La Poule pour Cabrel, je ne l'aime pas non plus, tant pis pour ses fans.

Toutefois au milieu de toutes ces chansons, une m'a emballé "LA CORRIDA" ...



J'ai assisté une fois à une corrida, et j'ai eu la même impression que Cabrel, lorsque le taureau est entré dans l'arène, il pensait s'amuser, et puis sont venues les banderilles, ça ne suffisait pas, le taureau était encore bien trop fougueux, alors sont venus les picadores, avec leurs lances, au bon endroit afin de saigner la bête, l'affaiblir, avant qu'arrive le danseur en ballerines...

Pauvre bête elle saignait comme un goret, avouez que pour un taureau c'est descendre bien bas, ce jour là le taureau ne voulait pas mourir, le torero était sans doute trop maladroit pour porter l'estocade fatale, et bien ils ont abattu la bête au révolver !!! AUTHENTIQUE ! C'était en 1963 à Andorra la Vella.

Ce serait trop simple de s'arrêter sur ces images pourries, la corrida c'est aussi autre chose, des milliers d'aficionados...

Me reviennent en mémoire ces paroles d'une chanson interprété pa Dalida intitulée "El Cordobès"

Puis vînt l'instant de ton premier combat

L'ombre et la lumière dansaient sous tes pas...

Tolède, Barcelone, Séville, Linarès,

Que le chemin fut long Manuel Bénitez.

Avant qu'on ne t'appelle "El Cordobès".

Alors j'ai cherché sur internet qui était vraiment "El Cordobès", comme beaucoup de toreros, il était issu d'un milieu très pauvre, comme le chantait Jean Ferrat :

Allons laissez moi rire

Quand le toro s'avance

Ce n'est pas par plaisir que le torero danse

C'est que l'Espagne a trop d'enfants pour les nourrir

Qu'il faut parfois choisir

La faim ou le toro.

Il n'était pas trop apprécié des "puristes", pensez donc, un jour il a même enfourché un taureau, à la manière d'un cheval, s'en servant de monture ! D'ailleurs il disait : "Je ne torrée pas, je fais des trucs avec le taureau" !

Son "truc" favori était "« El salto de la rana » (« le saut de la grenouille »). Il se mettait à genoux devant le taureau, lui présentant sa muleta par un côté, puis il sautait en l’air, se retournait pendant son saut, et présentait alors la muleta de l’autre côté !

Sur la vidéo on voit très bien ce saut peu académique. A 77 ans il est redescendu dans l'arène et a torée encore, incroyable ! Souplesse, maestria, tout était encore là !

Je ne cherche pas à convaincre, ni à désapprouver, la tauromachie est l'affaire de chacun, en Espagne cela fait partie de leur culture la plus profonde.

Le soleil, les clameurs, le défi d'un homme de 70 kilos face à une bête de 500 kilos, et bien il faut tout de même avoir les cojones bien accrochées !

Enfin je lève mon verre de Xérès à Manuel Bénitèz "El Cordobès" et à Manuel Rodriguez Sanchez "Manolete" mort à Linarès, encorné par le taureau "Islero" en 1947, la corne lui avait sectionné l'artère fémorale, il n'avait pas survécu.

(Ch'tiots crobards Andiamo pour Blogbo)

jeudi 1 juin 2017

FrançoiseMaurice range tes jouets !

A Azay-le-rideau, y a un beau château mondialement connu, tandis qu'à Marnay, à 4 km d'Azay-le-rideau, y a un musée énôôôrme- je pèse mes mots- et méconnu qui réjouirait j'en suis sûre l'instinct collectionneur de Saoul-Fifre et Margotte et l'instinct bricoleur de Blutch et Andy. Sans parler du sens de l'absurde de Célestine... Donc, mes chers Blogbos, si vos pas vous conduisent le long de la Loire, ne manquez pas le Musée Maurice Dufresnes, en prévoyant plus de deux heures pour le visiter.

Ledit Maurice, maréchal-ferrand de son état, puis ferrailleur et bien d'autres choses encore avait une passion: collectionner. Ni les timbres-postes ni les chouettes ou les tableaux de maître, plutôt du gros, du lourd, du massif: les rouleaux compresseurs, les voitures du début du XXème siècle, les machines outils et les outils les plus insolites comme la machine à calibrer les patates, à poser les oeillets sur les gaines ou à égrener les épis, une guillotine authentifiée par huissier ayant tranché le cou d'une centaine de personnes en 60 ans, un des avions ayant servi dans le film “la grande vadrouille”, abandonné par l'équipe de tournage, ou un splendide alambic ambulant trouvé à Clermond-ferrand. Parmi ses trouvailles, un traineau en bois servant au transport d'écoliers, rapporté de Russie par Maurice Dufresnes lui-même, sur la galerie de sa 404: “Maurice, quand auras-tu fini de rapporter des cochonneries à la maison!” devait hurler sa femme que chacun s'accorde à plaindre car une telle passion accumulatrice est forcément envahissante.

Sauf que Maurice, rachetant une ancienne usine, a tout organisé en musée où on peut se balader trois heures sans être certain d'avoir tout vu. Il y a reconstitué, dans son jus, un atelier de tissage complet avec les métiers à tisser, les écheveaux, les bobines... Il y présente une voiture électrique inventée il y a plus de 60 ans, des jouets et des outils qui arracheront aux plus âgés d'entre nous une larme de nostalgie en retrouvant des objets de leur enfance, des tracteurs de toutes sortes et des machines improbables, véritable condensé de l'inventivité humaine. L'intérêt de ce musée est de préciser, pour chaque objet, où il a été déniché et/ou par qui il a été donné à Dufresnes. C'est ainsi que devant le nombre de panneaux précisant “Ce tracteur (ce char, cette voiture, cette machine outil, cette arme...) a été trouvé sous une meule de foin où les paysans l'avaient caché pour qu'il échappe aux allemands", on réalise qu'en sus des résistants actifs, des collabos non moins actifs et des gens qui ne mouftaient pas en attendant que reviennent les jours heureux, s'était développé pendant la guerre une large résistance passive consistant à cacher tout ce qui aurait pu être utile à l'occupant. L'étrange est que tant de ces objets, retrouvés des années plus tard, soient restés enfouis sous la meule, dans la cave ou dans la forêt où les gens les avaient dissimulés.

“ Mais enfin, Félicien, où as-tu foutu le tracteur?”



Confiserie de fête foraine et petites autos



Machine à griller le café... Un torréfacteur, pourquoi ne pas le dire ?.



Machine utilisée pour poser les œillets sur les corsets et les gaines, les femmes savaient souffrir en ce temps là pour être belles ! Au mur, des pubs pour de la lingerie.



Métier à tisser les galons, dans son jus



Alambic AUVERGNAT (les meilleurs!) trouvé à Clermont Ferrand.



Rarissime, un exemplaire unique de tracteur à chenilles ! Mais non il ne deviendra jamais papillon ...



Voiture Renault de 1928 carrossée en vue de la rencontre Pétain-Hitler à Montoire en 1940..



Voiture électrique et pompe à essence à bras

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